Anna Wheeler, née Anna Doyle vers 1785 en Irlande et morte en 1848, est une écrivaine, socialiste et militante des droits des femmes et de la contraception.

Anna Wheeler
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
VlastaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Guernesey (à partir de ), Paris, Caen, LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Nicholas Milley Doyle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anna Dunbar (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
John Milley Doyle (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Francis Massy Wheeler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Henrietta Wheeler (d)
Rosina Bulwer-LyttonVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

modifier

Anna Doyle est issue d'une famille protestante irlandaise. Son père est pasteur. Mariée à 15 ans à Francis Massey Wheeler, ils auront six enfants : un garçon et cinq filles: le garçon meurt et seules deux des filles survivent. Elle quitte son mari 12 ans après leur mariage avec l'aide de sa famille et se rend chez son oncle à Guernesey avec ses deux filles; elle y fréquente les cercles Saint-Simoniens. Son mari meurt en 1820. Elle se rend à Londres dans ces années là et y fréquente la maison de Jeremy Bentham, le père de l'utilitarisme. C'est là qu'elle rencontre, entre autres, William Thompson l'économiste irlandais, avec lequel elle collaborera à la rédaction de l'ouvrage : Appeal, to One Half of the Human Race, Women, Against the Prétention of the Other Half, Men, to Maintien them in Political and thence in Civil and Domestic Slavery (1825). Anna Wheeler écrit des articles publiés dans le journal owéniste The Crisis. Elle s'attaque à l'institution du mariage qui oblige l'épouse à être soumise et elle exprime ouvertement ses idées sur le plaisir sexuel de la femme[1]. Anna Doyle Wheeler est journaliste et militante. Elle écrit dans la presse owenienne, traduit des articles de la presse fouriériste en anglais et des articles de la presse owenienne en français. Elle est également un lieu entre les divers socialismes des deux côtés de la Manche. Elle présente Owen à Fourier et à Flora Tristan et, dans les années 1833, après la mort de William Thompson, elle fera une série de conférences sur les droits des femmes. Elle mourra en 1848 sans avoir pu se rendre à Paris où vient d'avoir lieu une révolution.

Bibliographie

modifier
  • Margaret McFadden, « Anna Doyle Wheeler (1785-1848): Philosopher, Socialist, Feminist », Hypatia, vol. 4, no 1,‎ , p. 91–101 (lire en ligne, consulté le )

Références

modifier
  1. (en) Marie Mulvey-Roberts, « Feminism : First-Wave British », dans Cheris Kramarae, Dale Spender, Routledge International Encyclopedia of Women : Global Women's Issues and Knowledge, New York, Routledge, (ISBN 978-0-415-92089-6, lire en ligne)

Liens externes

modifier