André Malraux (bateau)

André Malraux
Photo d'un navire à quai
L'André Malraux à Saint-Brieuc

Type Navire
Fonction navire de recherche
Histoire
Commanditaire Ministère de la culture
Architecte Bureau d'études Mauric, Marseille
Constructeur chantier H2X, La Ciotat
Fabrication construit en matériaux composites
Lancement
Équipage
Équipage conduite : 4 personnes en 2e catégorie, 10 personnes embarquées / 26 personnes -personnel scientifique- à la journée en 3e catégorie
Caractéristiques techniques
Longueur 36,30 m
Maître-bau 8,85 m
Tirant d'eau 2,90 m à pleine charge
Tonnage moins de 300 tonneaux à lège
Propulsion diesel électrique
Vitesse 13 nœuds (24,1 km/h)
Caractéristiques commerciales
Pont 70 m2
Cabines 9
Passagers 14 à 26
Équipements propulsion auxiliaire, grue Covis, portique et treuil, treuil scientifique, magnétomètre Sea-Spy, sonar latéral, système de gonflage Nitrox, mise en œuvre de sous-marins, PC scientifique, pompe archéologique, 20 équipements de plongée
Carrière
Propriétaire Ministère de la Culture
Armateur Ministère de la Culture
Affréteur DRASSM
Pavillon Pavillon national français France
Port d'attache Marseille
IMO 9666302
Coût 9 millions d'euros

L'André Malraux est un navire français d'exploration archéologique affecté au service du DRASSM, service créé par André Malraux en 1966. Il a été lancé le à La Ciotat.

Historique modifier

Construit en 1964, le navire précédent du Drassm, L'Archéonaute[1], était désarmé depuis 2005 ; la décision fut donc prise de construire un nouveau navire d'exploration sous-marine en 2009, après des études menées depuis 2006[2]. Il s'agissait par ce nouveau navire de remplacer l'ancien, « obsolète et coûteux » par un « outil répondant aux exigences scientifiques »[2]pour les 50 ans à venir[3]. Sa construction a coûté 9 millions d'euros[3].

Descriptif modifier

Le navire a été conçu et dessiné par le bureau d'architecture navale Mauric, et construit par le chantier naval H2X à La Ciotat. C'était en 2012 le plus grand navire fabriqué sur le site des anciens chantiers depuis leur fermeture à la fin des années 80.

Voici quelques caractéristiques techniques du monocoque construit entièrement en matériaux composites :

  • longueur : 36.30 m
  • largeur : 8.85 m
  • tonnage : moins de 300 tonnes
  • vitesse maximale : 13 nœuds
  •  tirant d’eau : 2.90 m à pleine charge
  • Motorisation hybride (diesel-électrique)
  • Positionnement dynamique (pump-jet et propulseur d’étrave)
  • Portique et treuil de levage (7 tonnes)
  • 800 m de câble électro-tracteur
  • Magnétomètre et sonar latéral
  • Système de communication satellitaire par fleet broad band
  • Pompe archéologique

Capacités d'exploration modifier

En tant que navire de deuxième catégorie, l'André Malraux[4] devrait permet d'explorer les épaves situées jusqu’à 200 milles (360 km) des côtes[5].

Cumulant en moyenne 160 jours de mission par an, le navire parcourt environ 8500 nautiques (15743 km) chaque année et assure le départ de plusieurs centaines de plongées.

Capacités d'accueil modifier

En plus des locaux vie (salle de repos, cabines, cuisine...) le navire possède un local humide de traitement de mobilier archéologique, une salle de travail et une autre de séchage, une infirmerie et un atelier.

La capacité du navire (au nombre de couchage) est de 5 membres d’équipage, qui seront à partir de 2021 des prestataires privés[6] et 8 passagers (archéologues, scientifiques...).

Pour les missions à la journée, il peut accueillir 26 personnes à bord et mettre à l’eau jusqu’à 20 plongeurs.

Objectifs modifier

Ses missions s'effectuent dans toutes les eaux bordant la France métropolitaine (Méditerranée, Atlantique et Manche). En 2014 et 2016, l'André Malraux s'est rendu au Sud-Ouest de la Sardaigne pour l'inspection de l'épave du cuirassé Danton, gisant à plus de 1.000 mètres de profondeur.

Il peut emporter plusieurs robots archéologues déployés régulièrement entre 50 et 1.000 mètres de profondeur : Hilarion, Speedy, Léonard et Perseo, notamment.

Ainsi, en 2016, c'est à partir de l'André Malraux que le robot Ocean One de l'Université Stanford a accompli sa première plongée. Cette plongée s'est déroulée sur l'épave de la Lune, navire de Louis XIV, gisant par 90 m de fond au large de Toulon[7] depuis 1664 et qui constitue la première épave d’expérimentation pour les nouvelles méthodes de fouilles[8].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier