André-Elzéard d'Arbaud de Jouques

André-Elzéard d'Arbaud de Jouques (1676-1744) était un aristocrate, avocat et fonctionnaire français.

André-Elzéard d'Arbaud de Jouques
Fonction
Président à mortier
Parlement de Provence
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Enfants
Hôtel d'Arbaud-Jouques à Aix-en-Provence

Biographie

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Début de la vie

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André-Elzéard d'Arbaud est né en 1676[1]. Son père était Jacques d'Arbaud.[réf. nécessaire]

Carrière

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Il reçut le marquisat héréditaire de Jouques en 1702, ainsi que la seigneurie de Gardanne[2].

Il a été conseiller au Parlement d'Aix-en-Provence[1],[3]. En 1740, il en fut le président à mortier[1],[3].

Après que sa mère, veuve, ait acheté l'Hôtel de Valbelle-Meyrargues sur le Cours Mirabeau en 1695, il achète l'Hôtel de Séguiran adjacent et transforme les deux hôtels particuliers en Hôtel d'Arbaud-Jouques conçu par l'architecte Jean-Baptiste Franque (1683-1758). )[3]. Il est désormais inscrit aux monuments historiques. D'ailleurs, son portrait a été peint par Michel-François Dandré-Bardon (1700-1785)[4].

Vie privée

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En 1697, il épouse Anne de Citrany, fille de Joseph de Citrany[1],[2]. Ils eurent quatre fils :

  • Jean-Joseph-Augustin d'Arbaud de Jouques (1703-1775)[1],[2]. Il épousa Françoise-Lucrère-Cécile de Renaud, fille de Jean de Renaud. Ils eurent deux fils :
    • André-Elzéard d'Arbaud de Jouques II[2].
    • Joseph Bache d'Arbaud de Jouques[2].
  • Gaspard d'Arbaud de Jouques[2].
  • François-Casimir d'Arbaud de Jouques[2].
  • Bache-Elzéar-Alexandre d'Arbaud de Jouques (1720-1793)[1],[2].

Il mourut en 1744[1],[2].

Notes et références

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  1. a b c d e f et g GeneaNet
  2. a b c d e f g h et i Nicolas Viton de Saint-Allais, Auguste-Etienne-Xavier Poisson de La Chabeaussière, Nobiliaire universel de France: ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Bachelin-Deflorenne, 1872, pp. 492-493
  3. a b et c René Borricand, Les Hôtels particuliers d'Aix-en-Provence, 39 rue Espariat, 1971, p. 24
  4. Daniel Chol, Michel François Dandré-Bardon, ou, L'apogée de la peinture en Provence au XVIIIe siècle, Edisud, 1987, p. 29