Aline Saint-Amand

femme politique canadienne

Aline Saint-Amand, née le à Kénogami, est une femme politique québécoise. Elle a été députée de Jonquière de 1983 à 1985, sous la bannière du Parti libéral du Québec.

Aline Saint-Amand
Fonctions
Députée de Jonquière

(1 an, 11 mois et 27 jours)
Prédécesseur Claude Vaillancourt
Successeur Francis Dufour
Biographie
Date de naissance (88 ans)
Lieu de naissance Kénogami
Parti politique Parti libéral du Québec

Biographie

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Avant de se lancer en politique, Aline Saint-Amand était secrétaire pour le Cercle des affaires et secrétaire de direction pour la Société d'innovation industrielle. Elle a aussi été animatrice d'atelier dans le cadre des activités reliées à l'Année de la femme en 1975, ainsi que correctrice d'épreuves pour les Éditions du Réveil de 1974 à 1983. Elle a été vice-présidente du Syndicat des travailleurs de ces éditions en 1981 et en 1982[1].

Elle a été membre de plusieurs organisations dont le mouvement Jeune Chambre où elle a été présidente en 1972 et en 1973, le comité organisateur des championnats du monde de canoë-kayak en 1979, ainsi que le conseil d'administration du Centre communautaire juridique Saguenay-Lac-Saint-Jean de 1980 à 1983. Elle s’est aussi largement impliquée dans le Club culturel et humanitaire Châtelaine de Jonquière, où elle a été publicitaire, vice-présidente et présidente. Elle est également la fondatrice et première présidente de la Fondation Châtelaine de Jonquière en 1982. Mme Saint-Amand a été membre du comité organisateur et animatrice du Forum sur la réforme des régimes de pension en 1982 et membre du comité organisateur des Jeux d'hiver du Canada au Saguenay–Lac-Saint-Jean en 1982 et en 1983[1].

Carrière politique

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À l’élection partielle du 5 décembre 1983, elle est élue députée libérale dans Jonquière. Elle se représente en 1985 et en 1989, mais elle n’est pas élue.

Lors de son mandat, elle a occupé plusieurs fonctions. Elle a notamment été conseillère au cabinet du ministre des Affaires municipales et au cabinet du ministre de la Main-d'œuvre et de la Sécurité du revenu, ainsi qu’au cabinet du ministre de la Main-d'œuvre, de la Sécurité du revenu et de la Formation professionnelle. Elle a également été conseillère spéciale auprès du ministère de l'Éducation et de la Science, et vice-présidente de la Commission des normes du travail de 1993 jusqu'à sa retraite en janvier 1998[1].

Vie après la politique

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De 1998 à 2002, elle a siégé au conseil d'administration de l'Orchestre symphonique de Québec, et de 1999 à 2001, sur le conseil d'administration de l'Amicale des anciens parlementaires du Québec[2]. Elle a été la première rédactrice en chef du Bulletin de l'Amicale des anciens parlementaires du Québec de 2000 à 2002[3]. Elle a également été membre du conseil d'administration de l'Orchestre symphonique du Saguenay–Lac-Saint-Jean à compter de 2003, avant de devenir vice-présidente de cet organisme en 2004[1].

Prix et distinctions

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Elle est récipiendaire, en 2005, de la Médaille de l'Assemblée nationale[4].

Références

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  1. a b c et d « Aline Saint-Amand - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  2. « Conseil d'administration - Cercle des ex-parlementaires de l’Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  3. Bulletin de l'Amicale des anciens parlementaires du Québec, , 4 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )