Alfred Colomb

cultivar de rosier

‘Alfred Colomb’ est un cultivar de rosier obtenu en 1865 par le rosiériste français François Lacharme. Il est issu de ‘Général Jacqueminot’ (Roussel, 1853) et d'un semis inconnu. Il doit son nom à un rosiériste lyonnais de l'époque. Cette rose a connu un grand succès dans les catalogues internationaux et est encore présente de nos jours[2].

‘Alfred Colomb’
Image illustrative de l’article Alfred Colomb
Rose 'Alfred Colomb' au jardin botanique de Dunedin en Nouvelle-Zélande.

Type Hybride remontant
Obtenteur Lacharme
Pays France
Année 1865
Synonymes ‘Madame Brosse’[1], ‘Wilhelm Kolle', ‘Marshall P. Willder’
Issue de Général JacqueminotVoir et modifier les données sur Wikidata
Rusticité 6b (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom d'après Alfred Colomb (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Description

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Il s'agit d'un hybride remontant aux fleurs fortement parfumées de couleur rouge[3] dont le cœur montre des nuances rose profond[4]. Elles sont grandes (10 cm)[5], globuleuses et très doubles (45 pétales). La floraison généreuse de ce rosier rustique est plutôt tardive et la remontance de fin d'été et d'automne est légère. Elle peut être améliorée par des apports d'engrais et des arrosages au cours de l'été.

Son buisson presque inerme au feuillage vert foncé et abondant s'élève jusqu'à 150 cm pour 90 cm de largeur[1].

Sa zone de rusticité est de 6b à 9b ; il supporte donc les hivers rigoureux. Ce rosier est très résistant aux maladies. Il doit être taillé en fin d'hiver à 80 cm environ. Il craint les ardeurs trop directes du soleil estival. La rose ‘Alfred Colomb’ peut être cultivée en pot et est appréciée pour la fleur coupée[6].

Notes et références

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  1. a et b François Joyaux, op. cit.
  2. Les Rosiers du Berry
  3. Histoires de Roses, avec une erreur sur la date d'obtention.
  4. (en) Fiche Help Me Find
  5. Lens Roses, Description
  6. Marie-Thérèse Haudebourg, op. cit.

Bibliographie

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  • Marie-Thérèse Haudebourg, Roses Jardins, 1995-1998, Hachette, page 92
  • François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, 2015, éd. Ulmer, page 214