Alexis Grognard

peintre français
Alexis Grognard
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Alexis Grognard est un peintre français né le à Lyon et mort le dans la même ville.

Biographie modifier

Alexis Grognard naît à Lyon. Son père Antoine Grognard (1706-1787) est marchand de soie place des Terreaux et fabricant d'étoffes d'or d'argent et de soie à Lyon où il reçoit son brevet de maîtrise le [1]. Sa mère, Éléonore Ganin (1719-1759) est la sœur du grand-père maternel de Fleury François Richard[2]. Il est membre d'une fratrie de huit enfants : Benoît (1742-1810), Marie-Françoise (1745-1802), François (1748-1823), Jean-Marie (1749-1807), Suzanne-Eléonore (1750-1781), Louis-Claude (1753-1800) et Louise (1759-1791)[1].

Après des études classiques, il reçoit une première formation en dessin auprès de Donat Nonnotte avant de rejoindre à Paris l'école de Joseph-Marie Vien où il est condisciple de Jacques-Louis David[3]. Il voyage à Rome où il poursuit ses études jusqu'en 1771, date à laquelle il est rappelé à Lyon où se crée l'École royale académique de dessin et géométrie pour y occuper le poste de professeur. Il est notamment le maître de Fleury François Richard de 1789 à 1793. À la mort de Nonotte, il est chargé de réaliser les portraits des échevins et autres personnalités lyonnaises. Sa notoriété est dès lors assurée. À la fermeture de l'Académie royale pendant la Révolution en 1793, il ouvre chez lui à la demande de ses élèves une école très recherchée et dirige l'École centrale de 1795 à 1802 avec Donat Nonnotte où il est professeur de Pierre Révoil entre 1793 et 1795. Après la Terreur, Augustin Alexandre Thierriat, orphelin, est placé chez lui.

En 1807, il intègre la nouvelle École impériale des beaux-arts où il enseigne la peinture en employant les principes qu'il avait lui-même reçus à des élèves comme Claude Bonnefond ou Jean-François Bellay. En 1823, il devient légataire universel de son frère François se retrouvant ainsi à la tête d'une fortune qui lui permet de prendre sans souci sa retraite d'une école où il a enseigné pendant plus de quarante ans et qui ne lui convient plus. Il meurt à Lyon le [2].

Œuvres modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Sylvie Ramond (dir.), Gérard Bruyère et Léna Widerkher, Le Temps de la peinture : Lyon, 1800-1914, Lyon, Fage éditions, 2007, 335 p., ill. en coul. (ISBN 978-2-84975-101-5).
  • Gérard Bruyère, « Contribution à une iconographie de Pierre Poivre », dans Pierre Poivre (1719-1786) : l’intendant des Mascareignes, célébrations pour le tricentenaire de sa naissance, Lyon, 13 juin 2019, Maurice, 23 août – 16 novembre 2019, actes édités par Jean-Pol Donné, Jean-Marc Gohier, Marguerite Yon-Calvet, Lyon, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, 2022, p. 103-142, 16 fig. en noir et en coul.

Notes et références modifier

  1. a et b « Alexis Grognard », généalogie (lire en ligne).
  2. a et b Fleury Richard, « Peintres lyonnais. Alexis Grognard » in Léonard Boitel, Aimé Vingtrinier, Revue du Lyonnais, n° 202, Lyon, Boitel, 1851 , p. 423 (lire en ligne).
  3. Fleury Richard note le souvenir que conserve David de l'esprit de Grognard et de son art de la caricature.
  4. « collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le ).

Articles connexes modifier

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