Alan Pryce-Jones

journaliste britannique qui fut critique littéraire et auteur (1908-2000)
Alan Pryce-Jones
Biographie
Naissance
Décès
(à 91 ans)
Pseudonyme
Arthur PumphreyVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Père
Henry Morris Pryce-Jones (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marion Vere Dawnay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Thérèse Fould (d) (à partir de )
Mary Jean Kempner Thorne (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
David Pryce-Jones (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Alan Payan Pryce-Jones, né le et mort le , est un journaliste britannique qui fut critique littéraire et auteur. Il est rédacteur en chef du supplément littéraire du Times (1948-1959) et eut une brève carrière politique au sein du parti libéral.

Famille et formation modifier

Pryce-Jones est le fils d'Henry Morris Pryce-Jones (CB, CVO, DSO, MC) et de son épouse née Marion Vere Payan Dawnay. Il est le petit-fils de l'entrepreneur Sir Pryce Pryce Jones du Montgomeryshire. Alan Pryce-Jones suit ses études au Eton College puis au Magdalen College (Oxford)[1]. Il est membre de la « Georgeoisie » avec Mark Ogilvie-Grant, groupe d'étudiants qui dînaient le soir au restaurant George[2]. En 1934, il épouse Thérèse (Poppy) Fould-Springer (1908-février 1953), fille du baron Eugène Fould-Springer, banquier d'origine française, et arrière-petite-fille du baron Max Springer. En 1968, il épouse Mrs Mary Jean Kempner Thorne[1].

Carrière professionnelle modifier

Pryce-Jones est rédacteur en chef de The London Mercury, de 1928 à 1932. Pendant la guerre de 1939–1945, il sert en France, en Italie et en Autriche. Il est rédacteur en chef de The Times Literary Supplement, de 1948 à 1959, critique littéraire pour la New York Herald Tribune, de 1963 à 1966, pour la World Journal Tribune, de 1967 à 1968, le Newsday, de 1969 à 1971, et critique théâtral pour leTheatre Arts à partir de 1963. Il est directeur du Old Vic Trust, de 1950 à 1961, il est membre du Conseil du Royal College of Music, de 1956 à 1961, et directeur associé de la programmation pour The Humanities and Arts Program, de la Ford Foundation de New York, de 1961 à 1963[1].

Carrière politique modifier

Pryce-Jones rejoint le parti libéral en 1937 à cause de sa fermeté à l'encontre du parti national-socialiste, sous la direction de Sir Archibald Sinclair soutenu par Churchill qu'il admirait. Il devient vice-président de l'association libérale de St Marylebone et peu après il est candidat libéral pour la circonscription de Louth dans le Lincolnshire, succédant à Margaret Wintringham[3]. Cependant sa carrière politique est interrompue par l'éclatement de la guerre de 1939-1945.

Il est l'un des conservateurs de la National Portrait Gallery, de 1950 à 1961[1].

Publications modifier

  • The Spring Journey, 1931
  • People in the South, 1932
  • Beethoven, 1933
  • 27 Poems, 1935
  • Private Opinion, 1936
  • Nelson, an opera, 1954
  • Vanity Fair, a musical play, (avec Robin Miller et Julian Slade) 1962
  • The Bonus of Laughter (autobiographie), 1987

Références modifier

  1. a b c et d (en) « PRYCE-JONES, Alan Payan », in Who Was Who, A & C Black, an imprint of Bloomsbury Publishing plc, 1920–2015; édition en ligne, Oxford University Press, 2014 ; édition en ligne, avril 2014 accès 20 décembre 2020
  2. (en) John Betjeman, Tennis Whites and Teacakes, John Murray, (ISBN 9780719569036, lire en ligne), p. 101
  3. (en) The Bonus of Laughter by Alan Pryce-Jones

Liens externes modifier