Aiguille du Tour
Aiguilles du Tour
Aiguille du Tour | |||||
Vue du versant sud de l'aiguille du Tour. | |||||
Géographie | |||||
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Altitude | 3 544 ou 3 541 m[1],[2] | ||||
Massif | Massif du Mont-Blanc (Alpes) | ||||
Coordonnées | 45° 59′ 43″ nord, 7° 00′ 40″ est[1],[2] | ||||
Administration | |||||
Pays | ![]() ![]() |
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Région Canton |
Auvergne-Rhône-Alpes Valais |
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Département District |
Haute-Savoie Martigny |
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Ascension | |||||
Première | 17 août 1864 par Charles Gilbert Heathcote et Moritz Andermatten | ||||
Géologie | |||||
Roches | Granite | ||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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L'aiguille du Tour pour le côté français[1] ou les aiguilles du Tour pour le côté suisse[2] qui culmine à 3 544 m (ou 3 541 m) est un sommet du massif du Mont-Blanc sur la frontière franco-suisse.
Géographie
modifierL'aiguille du Tour se situe entre les glaciers du Tour et du Trient. Il comporte deux sommets, nord (3 529 m) et sud (3 544 m), le plus facile et le plus fréquenté étant le sud. L'arête du Tour se prolonge au nord vers l'aiguille du Pissoir et au sud vers l'aiguille Purtscheller.
Du point de vue géologique, l'aiguille du Tour est presque entièrement constituée de protogine, variété de granite de couleur verte[3].
Premières ascensions
modifier- - Sommet sud par le col supérieur du Tour par Charles Gilbert Heathcote et Moritz Andermatten (voie normale).
- - Sommet nord par l'arête est par Georges et Edouard Beraneck et Émile Javelle .
- - Sommet sud par l'arête sud-ouest de la Table de Roc par Marcel Dreyfus, A. et R. Duval, Pierre Henry, Marcel Ichac.
Alpinisme
modifier- Sommet sud : voie normale par le col supérieur du Tour (F).
- Sommet sud : arête sud-ouest de la Table de Roc (AD).
- Sommet sud : face sud, couloir de la Table (AD-).
Accès
modifier- Refuge Albert-Ier (2 707 m) accessible depuis le village du Tour[4].
- Cabane du Trient (3 170 m).
Référence littéraire
modifierDans Toucher le vertige, Arthur Lochmann raconte son ascension de l'aiguille du Tour et en profite pour disserter sur le vertige.
Notes et références
modifier- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Visualisation sur Swisstopo.
- ↑ Louis Duparc et Ludovic Mrazec, « Recherches géologiques et pétrographiques », sur Athena, (consulté le )
- ↑ Aiguille du Tour : Voie Normale depuis Albert-Ier
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- « Aiguille du Tour », sur camptocamp.org