Adrien Pasquali

écrivain suisse

Adrien Pasquali, né le à Bagnes et mort le à Paris[1], est un écrivain, traducteur et universitaire suisse de langue française.

Adrien Pasquali
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Biographie modifier

Fils d'un ouvrier italien émigré, Adrien Pasquali naît à Bagnes en 1958. Il étudie au Collège de Saint-Maurice, puis à l'Université de Fribourg où il obtient un doctorat avec une thèse consacrée au roman Adam et Ève de Charles Ferdinand Ramuz[2].

Il est ensuite lecteur à l'Université de Saint-Gall et à l'Université de Zurich, et devient en 1997 chargé de cours en littérature romande à l'Université de Genève[2].

Le 23 mars 1999, il se suicide par pendaison à Paris[3] , où il vivait depuis plusieurs années[2]. Son ami d'enfance l'écrivain Jérôme Meizoz écrit en sa mémoire le livre Lettres au pendu et autres écrits de la boîte noire en 2011[4].

Œuvre[5] modifier

Romans et récits modifier

  • 1984 : Éloge du migrant. È pericoloso sporgersi, récit, L'Aire
  • 1986 : Les Portes d'Italie, récit, L'Aire
  • Portrait de l'artiste en jeune tisserin
    • L'Histoire dérobée, roman, L'Aire, 1988
    • Passons à l'ouvrage, roman, Zoé, 1989
  • 1988 : Un amour irrésolu, roman, L'Aire
  • 1990 : Le Veilleur de Paris, roman, Zoé
  • 1993 : Une vie de livre, récit, Zoé
  • 1994 : La Matta, roman, Zoé
  • 1999 : Le Pain de silence, roman, Zoé
  • 2000 (posthume) : Mauvais coton, Zoé

Poésie modifier

  • 1991 : Sextant, poème musical en six parties

Essais modifier

  • 1994 : Le Tour des horizons. Critique et récits de voyage, Klincksieck
  • 1996 : Nicolas Bouvier. Un galet dans le torrent du monde, Zoé
  • C. F. Ramuz. Adam & Ève. Étude génétique, édition critique et proposition de lecture, Minard (thèse de doctorat)
    • I. Genèse du récit, 1993
    • II. Édition critique, 1997

Traductions modifier

Adrien Pasquali a traduit en français plusieurs auteurs de langue italienne, tels qu'Alice Ceresa, Mario Lavagetto (it), Aurelio Buletti (it), Giovanni Orelli et Roberto Bazlen[6].

Références modifier

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b et c Marion Graf, « Adrien Pasquali, constructeur d'une maison de mots, a été vaincu par le silence »  , Le Temps, (consulté le )
  3. Christian Ciocca, « Pasquali, le malheur d'être migrant entre deux langues », RTS, (consulté le ).
  4. Jean-Philippe Zwahlen et Christian Ciocca, « Adrien Pasquali, le migrant de la littérature romande (1/5) », RTS, (consulté le ).
  5. Dupuis 2011, p. 123-124.
  6. Dupuis 2011, p. 126.

Bibliographie modifier

Liens modifier