L’adaeratio désigne en droit fiscal romain tardif et byzantin la conversion et le versement en espèces d'une contribution fiscale originellement réclamée en nature ou d'un service.

À Byzance, certaines corvées comme l'angareia ou la kastroktisia (qui concerne la construction et l'entretien des forteresses) peuvent être rachetées par le versement d'une somme en numéraire.

Le mot est attesté pour la première fois dans le Code de Théodose (7.4.32 et 7.18.8)[1].

Références modifier

Bibliographie modifier

  • (de) Otto Seeck, « Adaeratio », dans Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, vol. I,1, Stuttgart, 1893, p. 340 En ligne sur Wikisource.
  • (it) F. Broilo, « La prima attestazione del vocabolo "adaeratio" », dans Rivista di Filologia e di Istruzione Classica, vol. 102, , p. 189 Aperçu en ligne.
  • (de) Michael Alpers, Das nachrepublikanische Finanzsystem. Fiscus und Fisci in der frühen Kaiserzeit, Berlin et New York, de Gruyter, 1995 (collection : Untersuchungen zur antiken Literatur und Geschichte, 45) (ISBN 3-11-014562-6) ; réédition en 2012 (ISBN 978-3-11-090523-6).
  • Nicolas Oikonomidès, Fiscalité et exemption fiscale à Byzance (IXe-XIe s.), Athènes, Institut de Recherches Byzantines, 1996 (ISBN 960-7094-65-4).