7e brigade blindée (Israël)

La 7e brigade blindée « Saar me-Golan » (hébreu : חטיבה שבע, Hativa Sheva) est une formation militaire des forces de défense israéliennes. Formée pendant la guerre israélo-arabe de 1948 et toujours en activité, il s'agit de la plus ancienne brigade blindée de Tsahal[1]. Depuis, la brigade a participé à toutes les principales opérations de Tsahal et constitue aujourd'hui l'une des 3 principales brigades blindées de l'armée israélienne.

7e brigade blindée « Saar me-Golan »
Image illustrative de l’article 7e brigade blindée (Israël)
Insigne de la 7e brigade.

Création 1948
Pays Drapeau d’Israël Israël
Allégeance Tsahal
Branche Forces terrestres israéliennes
Type Brigade
Rôle Guerre blindée
Fait partie de Corps blindé mécanisé
Garnison Camp Katsabia
Devise 7 את החטיבה ! (« La 7e division ! »)
Guerres Première guerre israélo-arabe
Crise du canal de Suez
Guerre des Six Jours
Guerre d'usure dans le conflit israélo-arabe
Guerre du Kippour
Première guerre du Liban
Seconde guerre du Liban
Guerre de Gaza de 2008-2009
Guerre de Gaza de 2014
Guerre Israël-Hamas
Commandant Alouf mishne Elad Tzuri
Commandant historique Avraham Adan

Histoire

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Chars de la 7e brigade lors d'un exercice militaire sur le plateau du Golan.

La brigade a des liens historiques avec la première brigade juive, créée pendant la Seconde Guerre mondiale[2].

La 7e brigade appartenait autrefois au commandement régional du Sud et était basée sur les hauteurs du Golan dans le cadre de la 36e division blindée depuis la fin de la guerre du Kippour jusqu'en février 2014[3].

Au cours des batailles de Latroun en 1948, la 3e brigade Alexandroni et la 7e brigade dénombrent au total 139 pertes. La 7e brigade était initialement équipée de jeeps et de voitures avec quelques mitrailleuses en juillet 1948, lorsque l'officier canadien expérimenté Ben Dunkelman prit le relais. Il localisa deux groupements tactiques égyptiens en approche, équipés de semi-chenillés, de chars américains M4 Sherman et d'autres véhicules. Dunkelman les attaqua par surprise la nuit, les équipages dormant en dehors de leurs véhicules. Les soldats égyptiens s'enfuirent, permettant à la 7e brigade de s'approprier l'équipement adverse[4].

Réputation

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En 1948, la brigade a acquis une sinistre réputation, considérée comme étant l'une des forces de combat les plus cruelles de l'époque[5]. L'historien israélien Ilan Pappé écrit : « Dans de nombreuses histoires palestiniennes aujourd'hui déclassifiées, peu de noms d'unité circulent. Cependant, la 7e brigade est mentionnée à maintes reprises, avec des adjectifs tels que 'terroriste' et 'barbare' »[5],[6].

Organisation en 2023

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  •   7e brigade blindée « Saar me-Golan »
    • 75e bataillon blindé « Romach/Lance » (Merkava Mk.4M)
    • 77e bataillon blindé « Oz/Courage » (Merkava Mk.4M)
    • 82e bataillon blindé « Gaash/Rage » (Merkava Mk.4M)
    • 293e bataillon blindé (réserve) (Merkava Mk.4) (de la 847e brigade blindée « Chariots d'acier », dissoute le 19 août 2020)
    • 603e bataillon blindé du génie « Lahav/Blade »
    • Bataillon Logistique « Saar me-Golan »
    • 353e compagnie de transmissions « Hanit/Spear »

Unités dissoutes

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  • 71e bataillon, a participé aux batailles de Latroun en 1948
  • 72e bataillon, a participé aux batailles de Latroun en 1948
  • 73e bataillon, a participé aux batailles de Latroun en 1948
  • 79e bataillon, a participé à l'opération Hiram en 1948
  • 356e compagnie de reconnaissance 

Notes et références

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  1. Matan Galin, « Improving with age: the 7th Armored innovates », Israeli Defense Forces (www.idf.il),
  2. Gross, Judah Ari, « 73 years on, Italy awards Jewish Brigade medal of valor for fighting Nazis », Times of Israel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Lappin, « Amid raging conflict in Syria, IDF deploys new division to border – Defense – Jerusalem Post », Jpost.com, (consulté le )
  4. Dunkelman, Ben (1984). Dual Allegiance: An Autobiography, Goodread Biography. (ISBN 0-88780-127-7)
  5. a et b Dan Freeman-maloy, « Mahal and the Dispossession of the Palestinians », Journal of Palestine Studies, vol. 40,‎ , p. 43–61 (DOI 10.1525/jps.2011.XL.2.43, JSTOR 10.1525/jps.2011.XL.2.43)
  6. Ilan Pappé, The Ethnic Cleansing of Palestine (Oxford: Oneworld Publications, 2006). Page. 158