42 Herculis

étoile géante de la constellation d'Hercule

42 Herculis (en abrégé 42 Her) est une étoile géante de la constellation boréale d'Hercule. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,90[2].

42 Herculis
Description de l'image 42 Herculis.jpg.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 38m 44,84501s[1]
Déclinaison +48° 55′ 42,0324″[1]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 4,90[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Stade évolutif AGB[3]
Type spectral M2,5III[3]
Indice U-B +1,76[2]
Indice B-V +1,55[2]
Indice R-I +0,90[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −55,567 km/s[5]
Mouvement propre μα = −48,049 mas/a[1]
μδ = +26,315 mas/a[1]
Parallaxe 7,728 8 ± 0,096 2 mas[1]
Distance 129,39 ± 1,61 pc (∼422 al)[6]
Magnitude absolue −0,65[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 63,81+5,20
−7,75
 R[8]
Gravité de surface (log g) 1,50[9]
Luminosité 733,6 ± 0,5 L[8]
Température 3 761+252
−145
 K[8]

Désignations

42 Her, HD 150450, HIP 81497, HR 6200, BD+49°2531, FK5 1434, NSV 7896, SAO 46210, WDS J16387 +4856A[6]

Environnement stellaire

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42 Herculis présente une parallaxe annuelle de 7,73 ± 0,10 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante de 129,39 ± 1,61 pc (∼422 al) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −55,6 km/s[5].

L'étoile possède un faible compagnon de douzième magnitude recensé dans les catalogues d'étoiles doubles en multiples. En 2020, il était situé à une distance angulaire de 28,1 secondes d'arc et à un angle de position de 92° de 42 Herculis[10]. Cette étoile est un compagnon purement optique[11].

Propriétés

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42 Herculis est une étoile géante rouge de type spectral M2,5III, actuellement située sur la branche asymptotique des géantes[3]. Elle est cataloguée comme une variable suspectée[4], même si un relevé photométrique de 1992 a mis en évidence que sa luminosité est constante[12]. Ayant épuisé les réserves en hydrogène de son noyau, l'étoile s'est étendue et son rayon est devenu 64 fois plus grand que le rayon solaire. Elle est autour de 734 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 761 K[8].

Il existe une émission de rayons X et d'ultraviolet lointain d'origine inconnue, qui provient d'une source décalée de plus d'une seconde d'arc de l'étoile[13]. Cela pourrait indiquer qu'elle possède un compagnon sur la séquence principale qui n'a pas encore détecté autrement[9].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a b et c (en) Olin J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », Astronomical Journal, vol. 104, no 1,‎ , p. 275–313 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)
  4. a et b (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
  6. a et b (en) * 42 Her -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. a et b (en) Roberto Ortiz et Martín A. Guerrero, « Ultraviolet emission from main-sequence companions of AGB stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 461, no 3,‎ , p. 3036 (DOI 10.1093/mnras/stw1547, Bibcode 2016MNRAS.461.3036O, arXiv 1606.09086)
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) J. R. Percy et C. W. Shepherd, « Photometric Survey of Small-Amplitude Red Variables », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 3792,‎ , p. 1 (Bibcode 1992IBVS.3792....1P)
  13. (en) B. Famaey et al., « Spectroscopic binaries among Hipparcos M giants. I. Data, orbits, and intrinsic variations », Astronomy & Astrophysics, vol. 498, no 2,‎ , p. 627–640 (DOI 10.1051/0004-6361/200810698, Bibcode 2009A&A...498..627F, arXiv 0901.0934)

Liens externes

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