2,5-Diméthoxy-4-bromoamphétamine

type de composé chimique

DOB
Image illustrative de l’article 2,5-Diméthoxy-4-bromoamphétamine
Identification
Nom UICPA (2R)-1-(4-bromo-2,5-diméthoxyphényl)propan-2-amine
Synonymes

2,5-diméthoxy-4-bromoamphétamine

No CAS 32156-26-6, 43061-15-0,
43061-16-1, 64638-07-9
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C11H16BrNO2  [Isomères]
Masse molaire[1] 274,154 ± 0,012 g/mol
C 48,19 %, H 5,88 %, Br 29,15 %, N 5,11 %, O 11,67 %,
Propriétés physiques
fusion 63 à 65 °C
Caractère psychotrope
Catégorie Hallucinogène
Mode de consommation

Ingestion

Autres dénominations
  • DOB
  • China white

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La DOB ou 2,5-diméthoxy-4-bromoamphétamine est une substance psychotrope hallucinogène et stimulante. On lui prête parfois un caractère enthéogène.

Historique modifier

La DOB a été synthétisée la première fois par Alexander Shulgin en 1967.

Du fait de son caractère stupéfiant, c'est un produit réglementé par la convention sur les substances psychotropes de 1971.

Chimie modifier

Cette substance appartient à la famille des phényléthylamines et celle des amphétamines.

Usage récréatif et détourné modifier

 
Carrés de papier buvard contenant de la DOB.

Effets et conséquences modifier

Elle aurait les mêmes effets que la 2-CB sur une durée plus longue (18 à 30 heures)[2].

Les effets ne se font sentir qu'après trois heures de latence où l'usager pourrait être tenté de prendre un autre produit et risque de se surdoser[2].

Sa toxicité est mal connue, mais de fortes doses semblent poser de graves problèmes de vasoconstriction aux extrémités des membres.

Réalité de terrain modifier

Sa présence sur le marché clandestin reste marginale et elle y est souvent vendue pour un autre produit (pour du MDMA en comprimé ou pour du LSD sur un buvard)[2].

Molécule voisine modifier

Elle est relativement proche d'un autre psychotrope hallucinogène : le STP ou DOM.

Notes et références modifier

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a b et c (en) Michel Hautefeuille et Dan Véléa, Les drogues de synthèse, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 3625), , 127 p. (ISBN 978-2-130-52059-7, OCLC 300468465)

Voir aussi modifier