15 Orionis

étoile de la constellation d'Orion

15 Orionis (en abrégé 15 Ori) est une possible étoile binaire[10] de la constellation équatoriale d'Orion, localisée près de la limite avec le Taureau. D'une magnitude apparente de 4,82[2], elle est visible à l'œil nu bien qu'apparaissant faible.

15 Orionis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 09m 41,9648s[1]
Déclinaison +15° 35′ 49,905″[1]
Constellation Orion
Magnitude apparente 4,82[2]

Localisation dans la constellation : Orion

(Voir situation dans la constellation : Orion)
Caractéristiques
Type spectral F2IV[3]
Indice U-B +0,19[2]
Indice B-V +0,32[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +28,79 ± 0,84 km/s[4]
Mouvement propre μα = −3,105 mas/a[1]
μδ = −3,444 mas/a[1]
Parallaxe 9,509 7 ± 0,295 1 mas[1]
Distance 105,155 8 ± 3,263 1 pc (∼343 al)[1]
Magnitude absolue −0,04[5]
Caractéristiques physiques
Masse 3,42 ± 0,67 M[6]
Rayon 5,9 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,75[8]
Luminosité 300 L[6]
Température 7 161+50
−49
 K[6]
Métallicité [Fe/H] = +0,21[8]
Rotation 60 km/s[6]

Désignations

15 Ori, HR 1676, HD 33276, HIP 24010, BD+15°752, SAO 94359, WDS J05097 +1536AB[9]

Environnement stellaire

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D'après la mesure de sa parallaxe par le satellite Gaia, le système est distant d'environ 105 pc (∼342 al) de la Terre[1]. Il s'éloigne du système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +29 km/s[4] ; il s'en était rapproché jusqu'à une distance d'environ 21,11 pc (∼68,9 al) il y a près de trois millions d'années[5].

Propriétés

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L'étoile primaire du système de 15 Orionis est une étoile sous-géante jaune-blanche de type spectral F2 IV[3]. Cela signifie qu'elle a épuisé les réserves en hydrogène qui étaient contenues dans son noyau et qu'elle a commencé à évoluer en s'éloignant de la séquence principale, au terme de quoi elle deviendra une étoile géante. L'étoile est 3,42 fois plus massive que le Soleil[6] et son rayon est 5,9 fois supérieur au rayon solaire[7]. L'étoile tourne assez rapidement sur elle-même, montrant une vitesse de rotation projetée de 60 km/s[6]. Elle est 300 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 7 161 K[6].

15 Orionis possède un possible compagnon, désigné 15 Orionis B, qui a été observée à une distance angulaire de 0,3" en 1923[11].

Étoile polaire

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15 Orionis indique le pôle sud de la planète Uranus.

Notes et références

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  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J. R. Ducati, « =Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. a et b (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, no 5,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  4. a et b (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  5. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  6. a b c d e f et g (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  7. a et b (en) C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: Masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 555 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002, lire en ligne)
  8. a et b (en) Yue Wu et al., « Coudé-feed stellar spectral library - atmospheric parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 525,‎ , A71 (DOI 10.1051/0004-6361/201015014, Bibcode 2011A&A...525A..71W, arXiv 1009.1491)
  9. (en) * 15 Ori -- Double or multiple star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne)

Liens externes

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