Étienne Claude Voysard

graveur français
Étienne Claude Voysard
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Etienne Claude VoysardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Étienne Claude Voysard, né à Paris en 1746 et mort en , est un graveur français.

Biographie modifier

Actif à Paris, son atelier était situé 14 rue Saint-Hyacinthe[2] puis 18, rue de la Harpe et enfin 836, rue Saint-Benoit, faubourg Saint-Germain en 1812[3].

Il fut élève de Bernard Baron et le maître de Gabriel Marchand (né vers 1755). Il était le graveur ordinaire du comte d’Artois.

Œuvres modifier

  • Premier édit de Louis XVI (1774).
  • Graveur de l’œuvre de Ranson : Œuvres contenant un recueil des trophées, attributs cartouches, vases, fleurs, ornements et plusieurs dessins agréables pour broder des fauteuils composés et dessinés par Ranson, et gravés par Berthault et Voysard, 1778. Vingt cahiers de six pièces et un titre.
  • Planches pour la Galerie des modes et costumes français, publiée par Esnauts et Rapilly, (1778-1779).
  • Combat entre les frégates la Surveillante et le Québec à Ouessant en , décennie 1780[4].
  • Bâtiment construit pour la naissance du Dauphin, (1781), devant l’Hôtel de Ville de Paris, d’après Desrais[5].
  • L’Allaitement maternel encouragé d’après Borel (1784)[6].
  • Le Maréchal des logis, d’après Borel, rappelant le trait de courage de Louis Gillet, célébré par Gaucher et par Wille, (1786)[7].
  • Un portrait historié du même Louis Gillet (1786)[8].
  • Combat de la Hougue, d’après l’estampe de Woollett de 1781, se vend à Paris, rue de Gevre, chez Isabey, c. 1790. 28,5 × 33 cm, vente Grosvenor Prints, London, , lot 310.
  • Mirabeau, d’après Borel, (1795)[9].
  • La Promenade du Boulevard Italien ou le petit Coblenz, d’après Desrais (1797), in-4[10].
  • Sonnini[11], Palissot, Boileau en 1798, in-4, portraits pour des livres.
  • Le Don intéressé, la Morale inutile, d’après Borel.
  • La Sultane fidèle, d’après Le Brun.
  • L’Innocence inspire la tendresse, d’après Fragonard.
  •  
    Portrait de Sénèque, dans les Œuvres , 1794, Chez Letourmi le jeune, À Tours.
  • Quelques vignettes.

Notes et références modifier

  1. Inventaire après décès sur Geneanet
  2. Combat entre la frégate Françoise la Surveillante commandée par M. de Couedic et la frégate angloise Le Québec du capitaine Farmer, Ouessant, le 6 octobre 1779, estampe d’Étienne Claude Voysard d’après l’aquarelle de George Carter, à Paris chez Voysard, rue S.t Hyacinthe no 14 © RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot - Source : « www. gallica.bnf.fr » (consulté le ) ; la première gravure de cette aquarelle de George Carter fut réalisée par J. Caldwell en octobre 1780
  3. La Décade philosophique, littéraire et politique, no 26 du 14 juin 1812.
  4. Cf. note 1.
  5. Représentation du bâtiment construit devant l'hôtel de ville de Paris à l'occasion de la naissance du Dauphin, par le Prévôt des Marchands et les échevins de Paris pour la réception et le feu d'artifice offerts au roi et à la reine le 21 janvier 1782, estampe d’Étienne Claude Voysard d’après Desrais. Hauteur : 0.210 m. ; Longueur : 0.250 m, Cote cliché : 07-537599 - N° d’inventaire : invgravures879 - Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP (Château de Versailles) / Photographe inconnu - Source : « www.photo.rmn.fr » (consulté le )
  6. L'allaitement maternel encouragé, estampe d’Étienne Claude Voysard d’après Antoine Borel, à Paris, chez l'auteur, rue de la Harpe, no 18, vis-à-vis la rue Serpente, 1784. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie © Bnf - Source : « www.gallica.bnf.fr » (consulté le )
  7. Le Maréchal des logis : Le Sieur Louis Gillet dit Ferdinand, Maréchal des Logis, au Régiment d'Artois Cavalerie, estampe d’Étienne Claude Voysard d’après Borel, chez l'Auteur (A Paris) 1786. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie © Bnf - Source : « www.gallica.bnf.fr » (consulté le )
  8. Portrait et trait de bravoure du maréchal des logis Louis Gillet, dit Ferdinand, du régiment de cavalerie d'Artois, estampe d’Étienne Claude Voysard d’après Borel, 1786. Cote cliché : 06-529832 - no  d’inventaire : 2006.24.2 - Paris, musée de l'Armée © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-GP / Emilie Cambier - Source : « www.photo.rmn.fr » (consulté le )
  9. Honoré-Gabriel Riqueti (1749-1791), comte de Mirabeau, estampe d’Étienne Claude Voysard d’après Antoine Borel. Hauteur : 0.155 m. ; Longueur : 0.115 m, Cote cliché : 08-517232 - no  d’inventaire : invgravures6964 - Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP (Château de Versailles) / Gérard Blot - Source : « www.photo.rmn.fr » (consulté le )
  10. Petit Coblentz ou promenade du boulevard des Italiens, estampe d’Étienne Claude Voysard d’après Desrais. Cote cliché : 01-022051 - Paris, musée Carnavalet © RMN-GP / Agence Bulloz - Source : « www.photo.rmn.fr » (consulté le )
  11. Charles Sonnini de Manoncourt, estampe d’Étienne Claude Voysard. Cote cliché : 78-003871 - no  d’inventaire : 75.12785 - Paris, musée du quai Branly © RMN-GP / Droits réservés - Source : « www.photo.rmn.fr » (consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Bénézit, Paris, Éditions Gründ, , tome 14, p. 497
  • Roger Portalis et Henri Beraldi, Les graveurs du dix-huitième siècle, tome III, Paris, Morgand et Fatout, 1882, p. 632.

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