Émile Guillaume (peintre)

peintre français
Émile Guillaume
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Émile Louis Pierre Marie Guillaume
Nationalité
Activités

Émile Guillaume, né le à Paris et mort le à Saint-Nazaire[1], est un peintre français régionaliste, particulièrement inspiré par la Bretagne.

Biographie modifier

La famille d'Émile Guillaume est originaire de Bretagne. Deux de ses aïeux ont été maires de Questembert. Il est élève à l'école des beaux-arts de Paris. En 1924, il contribue au décor du film Le Miracle des loups. En 1928, il s'installe à La Baule[2]. Là, il peint des fresques dans l'hôtel Plage et golf et dans plusieurs villas balnéaires dans les années 1930[3].

En 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale, il se trouve dans la poche de Saint-Nazaire. La chambre de commerce de la ville lui commande des dessins pour un timbre postal, le seul portant la mention « front de l'Atlantique »[3].

Après guerre, il peint de nouvelles fresques, notamment celle du rideau du cinéma Trianon à Saint-Nazaire, et pour des loges maçonniques. Il conçoit également l'architecture de deux villas de La Baule : La Comoë (vers 1960[4]) et Hon Daou (cette dernière est sa propre demeure)[3],[5]. Vers 1932, il décore l'intérieur de la villa Messidor, construite par Adrien Grave[6]. Cette villa est classée patrimoine exceptionnel de La Baule[7].

Il dresse une carte de Bretagne ornée de dessins costumes traditionnels et de lieux remarquables, et réalise une série de cartes postales figurant des Bretonnes et Bretons[3].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
    Alain Charles est architecte DPLG et DEA en histoire de l'architecture, spécialiste du balnéaire[8],[9].
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
    Colette David est journaliste au quotidien Ouest-France[10].
  • Laurent Delpire, « Urbanisme et architecture balnéaire : histoire d'un phénomène de société, l’exemple du Pays de Guérande », Les cahiers du Pays de Guérande, no 52,‎ (ISSN 0765-3565)
    Laurent Delpire est historien de l’art, conservateur des antiquités et objets d’art de Loire-Atlantique.
  • Jean-Louis Kerouanton, « Éléments de cartographie pour la connaissance de l’architecture balnéaire bauloise » [PDF], sur un site du ministère de la Culture, (consulté le )
    Jean-Louis Kerouanton est chercheur au service régional de l’Inventaire, direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire.

Articles connexes modifier

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Notes et références modifier

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. David 1979, p. 55.
  3. a b c et d Alain Charles, « Émile Guillaume », Place publique, no 19,‎ (lire en ligne).
  4. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire la Comoë », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  5. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Hon Daou », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  6. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Messidor », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
  7. Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834), p. 13.
  8. Anne Vidalie, « La Baule: le bonheur est dans les pins », sur un site du magazine L'Express, (consulté le ).
  9. Alain Charles, « Panorama Le Pouliguen - La Baule - Pornichet », sur panorama-labaule.com (consulté le ).
  10. Daniel Le Couédic, « L’architecture et les paysages, bastions de l’identité bretonne », sur bretonsdujapon (consulté le ), p. 11.