Élections municipales de 1979 à Séville

Élections municipales de 1979 à Séville
31 conseillers municipaux
(majorité absolue : 16 conseillers municipaux)
Type d’élection Élections municipales
Corps électoral et résultats
Population 622 532
Inscrits 427 951
Votants 243 827
56,98 %
Votes exprimés 242 282
Votes nuls 1 545
UCD – Rafael López Polanco
Voix 65 725
27,13 %
Conseillers élus 9
PSOE – Antonio Rodríguez Almodóvar
Voix 60 116
24,81 %
Conseillers élus 8
PSA – Luis Uruñuela (es)
Voix 56 957
23,51 %
Conseillers élus 8
PCE – Alonso Balosa
Voix 44 704
18,45 %
Conseillers élus 6
Maire de Séville
Sortant Élu
José Ramón Pérez de Lama (es) Luis Uruñuela (es)
PSA

Les élections municipales de 1979 à Séville (en espagnol : elecciones municipales de 1979 en Sevilla) se tiennent le mardi , afin d'élire les 31 conseillers municipaux de Séville pour un mandat de quatre ans.

Contexte modifier

Mode de scrutin modifier

Conditions de candidature modifier

Peuvent présenter des candidatures[1] :

  • les partis et fédérations de partis inscrits auprès des autorités ;
  • les coalitions de partis et/ou fédérations inscrites auprès de la commission électorale au plus tard dix jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la commune, s'ils représentent au moins 2 000 parrainages.

Répartition des sièges modifier

Le nombre de conseillers municipaux est établi en fonction de la population de la commune[1]. Les communes de plus de 100 001 habitants comptent 25 conseillers et un conseiller supplémentaire pour 100 000 habitants ou fraction, ainsi qu'un conseiller supplémentaire si le total de conseillers municipaux constitue un nombre pair. Séville comptant officiellement 622 532 habitants recensés à la fin de l'année , elle dispose de 31 conseillers municipaux.

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette même circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus[1].

Élection du maire modifier

Le maire est élu par le conseil municipal, parmi les conseillers municipaux ayant occupé la première place de leurs listes respectives. Est élu maire celui qui recueille le soutien de la majorité absolue des conseillers. Si aucun candidat n'atteint cette majorité, le conseiller municipal ayant occupé la première place de la liste qui a recueilli le plus grand nombre de suffrages est proclamé maire[1].

Campagne modifier

Principales listes modifier

Force politique Idéologie Tête de liste[2] Résultats en 1977
Parti socialiste ouvrier espagnol
(es) Partido Socialista Obrero Español
PSOE Centre gauche
Socialisme, marxisme
Antonio Rodríguez Almodóvar 34,0 % des voix
Union du centre démocratique
(es) Unión de Centro Democrático
UCD Centre
Social-libéralisme, démocratie chrétienne, régionalisme
Rafael López Polanco 31,9 % des voix
Parti communiste d'Espagne
(es) Partido Comunista de España
PCE Gauche
Marxisme-léninisme, communisme, républicanisme
Alonso Balosa 14,2 % des voix
Parti socialiste d'Andalousie
(es) Partido Socialista de Andalucía
PSA Gauche
Socialisme, marxisme-léninisme, nationalisme
Luis Uruñuela (es) 0,6 % des voix

Résultats modifier

Résultats des élections municipales de 1979 à Séville[3]
 
Parti Voix % Sièges
Union du centre démocratique (UCD) 65 725 27,13 9
Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) 60 116 24,81 8
Parti socialiste d'Andalousie (PSA) 56 957 23,51 8
Parti communiste d'Espagne (PCE) 44 704 18,45 6
Parti du travail d'Andalousie (es) (PTA) 3 747 1,55 0
Coalition démocratique (CD) 2 850 1,18 0
Fuerza Nueva (FN) 2 243 0,93 0
Organisation communiste d'Espagne – Drapeau rouge (OCE-BR) 1 745 0,72 0
Parti communiste ouvrier espagnol (PCOE) 1 576 0,65 0
Unification communiste d'Espagne (UCE) 982 0,41 0
Parti socialiste ouvrier espagnol historique (es) (PSOE-H) 891 0,37 0
Autres partis 746 0,31 0
Suffrages exprimés 242 282 99,37
Votes nuls 1 545 0,63
Total 243 827 100 31
Abstention 184 124 43,02
Inscrits/Participation 427 951 56,98

Suites modifier

Dès le lendemain du scrutin, le Parti socialiste et le Parti communiste parviennent à un accord de principe pour gouverner ensemble partout où la gauche dispose d'une majorité[4]. L'accord définitif est conclu le [5], et signé six jours plus tard par les directions des deux partis[6]. En Andalousie, le Parti socialiste d'Andalousie se trouve placé en position d'arbitre entre l'Union du centre démocratique et les partis de gauche dans plusieurs villes, dont Séville[7].

Le PSOE, le PCE et le PSA négocient alors de se soutenir mutuellement, sans parvenir à une entente globale en raison d'un désaccord pour la mairie de Séville, que revendiquent les socialistes et les nationalistes andalous[8],[9],[10]. L'accord final est conclu à h 30 le , et prévoit l'attribution de la capitale andalouse au Parti socialiste d'Andalousie, qui renonce en échange à la mairie de Grenade[11]. Le , son candidat, Luis Uruñuela (es), est effectivement élu maire de Séville par 22 voix favorables[12].

Notes et références modifier

Références modifier

  1. a b c et d (es) Espagne. « Ley 39/1978, de 17 de julio, de elecciones locales. », BOE. (version en vigueur : 22 juillet 1978) [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2022)]
  2. (es) « Elecciones Sevilla – El pacto de la izquierda impide el Gobierno de la UCD y se lo entrega a Luis Uruñuela (PSA) », sur lahemerotecadelbuitre.com (consulté le ).
  3. (es) Ministère de l'Intérieur, « Mapa Electoral », sur infoelectoral.interior.gob.es (consulté le ).
  4. (es) « Pacto PSOE-PCE para lograr ayuntamientos con mayoría de la izquierda », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « La izquierda gobernará en 1.800 municipios españoles », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Juan Francisco Janeiro, « Firmado el acuerdo municipal PSOE-PCE », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « El PSA, árbitro de la situación », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) José Aguilar, « La alcaldía, de Sevilla, único obstáculo para la unidad de la izquierda, en Andalucía », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) José Aguilar, « La alcaldía de Sevilla sigue pendiente de las negociaciones », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) José Aguilar, « La izquierda andaluza sigue sin llegar a un acuerdo », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) José Aguilar, « El PSA obtendrá finalmente la alcaldía de Sevilla », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) José Aguilar, « Un andalucista en la alcaldía de Sevilla », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier