Églogue maritime
Image illustrative de l’article Églogue maritime
Page de titre de l'édition des Vers héroïques (1648)

Auteur Tristan L'Hermite
Pays Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Genre Ode
Date de parution 1634
Chronologie

L'Églogue maritime est une ode de Tristan L'Hermite offerte en 1634 à la reine Henriette, épouse de Charles Ier d'Angleterre, à l'occasion d'une mission diplomatique où le poète se rend à Londres. L'édition originale de cette plaquette est perdue : le poème n'est connu que par son insertion dans le recueil des Vers héroïques (1648). L’épître dédicatoire a été conservée dans la première partie des Lettres mêlées (1642).

Présentation modifier

 
Portrait de la reine Henriette d'Angleterre (1632) par Antoine van Dyck.
Royal Collection, Palais de Buckingham.

Contexte modifier

En 1634, Tristan L'Hermite est envoyé en mission diplomatique auprès de la reine Henriette, épouse de Charles Ier d'Angleterre. Certaines allusions, dans l'Églogue maritime, permettent de dater assez précisément son séjour en Angleterre[1].

Publications modifier

L'édition originale de cette plaquette est perdue[2] : le poème n'est connu que par son insertion dans le recueil des Vers héroïques (1648[3]). L’épître dédicatoire a été conservée dans la première partie des Lettres mêlées (1642[4]).

Analyse modifier

Amédée Carriat voit dans La Mer, l'Églogue maritime et La Maison d'Astrée de « longs poèmes baroques[5] ». Cette Églogue est, pour Napoléon-Maurice Bernardin, « une longue pièce de 480 vers, très supérieure à tout ce que Tristan avait encore publié[6] ».

Postérité modifier

En 1925, Pierre Camo intègre l'Églogue maritime dans sa sélection de poèmes des Vers héroïques[7].

Bibliographie modifier

Éditions modernes modifier

Œuvres complètes modifier

Anthologies modifier

Ouvrages cités modifier

  • Napoléon-Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, Alphonse Picard, , XI-632 p.
  • Amédée Carriat (présentation et annotations), Tristan L'Hermite : Choix de pages, Limoges, Éditions Rougerie, , 264 p.
  • Catherine Grisé (introduction et notes), Lettres mêlées (texte original de 1642), Genève, Librairie Droz, coll. « Textes littéraires français » (no 193), , XXXVI-227 p.

Références modifier

  1. Bernardin 1895, p. 169-170.
  2. Grisé 1972, p. XII.
  3. Bernardin 1895, p. 170.
  4. Grisé 1972, p. 15.
  5. Carriat 1960, p. 15.
  6. Bernardin 1895, p. 172.
  7. Camo 1925, p. 201-215.