L'écriture blanche est une forme de littérature minimaliste définie dans les années 1950 à la suite des travaux de Roland Barthes sur le nouveau roman francophone, en particulier dans son ouvrage Le Degré zéro de l'écriture (1953).

Définition

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Roland Barthes analyse un type d'écriture « neutre » dont le principal exemple est L'Étranger d'Albert Camus[1]. D'autres auteurs se caractérisent par l'écriture blanche, dont Maurice Blanchot et Jean Cayrol[1], ou encore Michel Houellebecq[2], Louis-René des Forêts et Marguerite Duras[1], ou Annie Ernaux[3], dont le type d'écriture distancié est également qualifié d' « écriture plate »[4].

Des équivalences dans la littérature anglophone sont représentées par le minimalisme de Raymond Carver ou de Brett Easton Ellis.

Notes et références

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  1. a b et c « Écriture blanche et Nouveau roman », site de l'université de Lausanne.
  2. Dominique Noguez, Houellebecq, en fait, Fayard, 2003.
  3. « Entretien avec Annie Ernaux, Maison des écrivains, 9 mars 2002 », dans Écritures Blanches, sous la direction de Dominique Rabaté et Dominique Viart, Presses Universitaires de Saint-Étienne, 2009.
  4. Jean Pierrot, « Annie Ernaux et l’ "écriture plate" », dans Écritures Blanches, sous la direction de Dominique Rabaté et Dominique Viart, Presses Universitaires de Saint-Étienne, 2009.

Bibliographie

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Liens externes

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Annexes

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Article connexe

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