École nord-américaine

L'école nord-américaine de problèmes d'échecs (1860-1900) regroupe un ensemble de problémistes qui ont privilégié les mêmes qualités[1] que Sam Loyd pour les problèmes qu'ils composaient. Sam Loyd n'a pas créé cette école, caractérisée par l'inventivité[2], au détriment parfois d'autres critères d'appréciation[3], mais il en est le membre le plus connu[2]. Sam Loyd eut comme successeurs William Shinkman et Otto Wurzburg.

Exemples de problèmes d'échecs

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Voici[4] un problème de William Meredith, qui, tout en étant membre de l'école nord-américaine, exprima particulièrement sa singularité par l'économie de moyens (12 pièces au maximum) :

Dubuque Chess Journal, 1886
abcdefgh
8
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Les Blancs jouent et font mat en 2 coups[5]

Notes et références

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  1. François Le Lionnais & Ernst Maget, Dictionnaire des échecs, Presses universitaires de France, 1974, p. 128 & 271.
  2. a et b François Le Lionnais & Ernst Maget, Dictionnaire des échecs, Presses universitaires de France, 1974, p. 231.
  3. François Le Lionnais & Ernst Maget, Dictionnaire des échecs, Presses universitaires de France, 1974, p. 128.
  4. Nicolas Giffard et Alain Biénabe, Le Guide des échecs : traité complet, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, (ISBN 9-782221-059135), 1993, p. 1275
  5. Solution: 1. Dh5 - une seule solution voulue par l'auteur - et l'ensemble des variantes (coups parant la menace instaurée par le premier coup) est appelé jeu réel : 1...gxh5 2. Cf5#, 1...Rxe3 2. Fc5#, 1...Cb3 2. Cc2#, 1...Cc2 2. Cxc2#, 1...Ce5 2. Fc5#, et si le Cd3 joue ailleurs qu'en e5, 2. Dh8#.