Utilisatrice:Victoire F./Brouillon8

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Claudine Dupont-Tingaud
 
Fonctions
Conseillère régionale de Bretagne

(6 ans)
Élection
Biographie
Lieu de naissance Paris
Nationalité Française
Parti politique FN (1984-1999)
MNR (1999-2002)
Père Jacques Dupont

Claudine Dupont-Tingaud est une femme politique française.

Après des débuts à l'OAS, elle intègre le Front national au détbut des années 1980. Candidate à de nombreuses reprises dans le Finistère, elle est élue finalement conseillère régionale en 1998. Elle rejoint le Mouvement national républicain en 1999, avant de poursuivre son militantisme sans étiquette politique.

Elle fonde à Quimper les organisations RéAgir et Quimper Résistance, qui sont notamment opposées à des projets de construction de mosquées et, plus généralement, à l'islam. Sans être inquiétée, elle a aussi été liée au groupe terroriste de l'Action des forces opérationnelles en 2018.

Grégoire DT est son fils (Mediapart) : candidat MNR à Paris (WP)
 MP : Zemmour et OAS

Biographie modifier

Son fils Grégoire Dupont-Tingaud, officier de réserve, est actif dans le domaine de l'intelligence économique. Après avoir côtoyé le GUD puis s'être encarté au Front national de la jeunesse et au MNR, il cofonde avec Jean-Yves Le Gallou, dont il a été le bras droit, la fondation identitaire Polémia. Sous le pseudonyme de Grégoire Gambier, il est délégué général de l'Institut Iliade identitaire. En 2021, il devient le « responsable maillage territorial » pour la campagne d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle de 2022[1],[2].

Elle naît à Paris. Elle s'installe en Bretagne dans les années 1970[3].

Débuts à l'OAS modifier

Elle est la fille de Jacques Dupont[2].

Engagement au Front national modifier

Son époux est secrétaire départemental du FN[4].

https://books.google.fr/books?id=kjhHdMBp_IwC&pg=PA44&dq=claudine+dupont+tingaud&hl=fr

En 1981, elle participe durant cinq mois à la « course aux 500 parrainages » nécessaires à la candidature de Jean-Marie Le Pen à l'élection présentielle de 1981[4]. Repérée par le Front national[4], qu'elle intègre en 1984[5], elle est tête de la liste du parti aux élections législatives de 1986 dans le Morbihan, organisées à la proportionnelle, qui obtient 7 % des voix[4],[6].

jusqu'en 2004, où elle retire sa candidature pour la Droite nationale au dernier moment[7].

Conseillère régionale et passage au MNR modifier

Elle est élue conseillère régionale sous l'étiquette du Front national[8] aux élections régionales de 1998, aux côtés d'Olivier Morize. Lors de la scission de Bruno Mégret, ils quittent tous deux le FN pour le Mouvement national républicain[9]. Elle est candidate pour le parti de Bruno Mégret aux élections européennes de 1999 en dix-neuvième position sur la liste nationale[10], aux élections cantonales de 2001[11] puis aux élections législatives de 2002 dans la première circonscription du Finistère[12], mais son expérience au sein du parti est éphémère. Lui reprochant un rapprochement avec l'UMP, elle le quitte en 2002[13] et est suivie par plusieurs autres élus et secrétaires départementaux, dont Michel Dor[14].

Elle se revendique ensuite de la « Droite nationale »[15], étiquette qu'elle réutilise lors de l'annonce de sa candidature aux élections cantonales de 2004, qu'elle ne finalise pas[7]. Elle ne se présente pas non plus pour un second mandat au conseil régional[15].

Mobilisation contre des mosquées à Quimper modifier

Opposée à l'édification d'une mosquée dans le quartier de Penhars, elle est en 2003 l'autrice d'un fax « Des croix sur la mosquée, l'Islam ne régnera pas », simultanément à la dégradation de la mosquée par des tags. Elle nie toute implication[16].

Après son départ du conseil régional, Claudine Dupont-Taignaud fonde en 2003 association politique RéAgir, de son nom complet « Réagir, résister et agir pour la défense de nos identités », qui revendique 130 adhérents un plus tard. Elle organise une manifestation, qui ne réunit qu'une dizaine de personnes, à Lorient, contre le lancement de la première chaîne de télévision gay française Pink TV, qui émet depuis Lorient. Elle accuse la banalisation d'une « déviance sexuelle »[17]. La même année, elle est présidente d'honneur du banquet des IIe Assises identitaires organisées par Les Identitaires à Lyon[18].

En 2007, elle perturbe un débat organisé au Festival de cinéma de Douarnenez autour des films Afrique 50 et Avoir vingt ans dans les Aurès de René Vautier, aux côtés du réalisateur Mehdi Lallaoui et de l'historien Olivier Le Cour Grandmaison. Elle publie ensuite un communiqué dans lequel elle les accuse respectivement de « kollaboration anti-française », d'organiser une « tyrannie de la repentance » et de « négationnis[me] ». À son procès, où elle bénéficie du soutien de Simone de Bollardière et du cadre du FN Roger Holeindre, elle répète ses accusations et se justifie : « Les races existent. La nôtre est menacée. Il faut la défendre. Je défends donc la blanchitude comme Aimé Césaire défendait la négritude[8],[19]. »

Avec des anciens du FN, elle participe en 2014 à l'association Quimper Résistance, qui s'oppose à la construction d'une mosquée. Elle organise notamment une marche, qui réunit une centaine de personnes aux côtés de RéAgir, du Parti de la France et de l'Adsav. Dupont-Tingaud y figure en tête avec Michel Dor, et des slogans haineux contre l'islam sont remarqués par Le Télégramme. Le Front national 29 est dissuadé d'y participer par la direction nationale[20],[21],[22],[23].

En 2018, lors de la cérémonie du 11-Novembre à Quimper, elle brandit dans le cortège officiel plusieurs affiches, dont une Une de l'hebdomadaire d'extrême droite Valeurs actuelles « Chassez le christianisme et vous aurez l'islam », affirmant « que d'autres combats devaient être menés par les futurs combattants ». Elle est condamnée pour outrage à l'agent qui a tenté de lui retirer d'une amende de 400 € et d'un rappel à la loi[24]. Elle réitère l'année suivante en brandissant une affiche « Verdun merci Pétain »[25],[26].

Quimper Résistance soutient le maire LR sortant Ludovic Jolivet aux élections municipales de 2020[27]. RéAgir organise une manifestation avec Civitas à Quimper en 2020 pour le retour de la messe pendant la pandémie de Covid-19[28].

Résultats électoraux modifier

Élections législatives modifier

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix %
1986[6] FN Morbihan 22 525 6,8 scrutin proportionnel
2002 MNR 1re du Finistère 379 0,70 14e

Élections cantonales modifier

Année Parti Canton 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix %
1985 FN Fouesnant 701 7,26 6e
1992 Fouesnant 1 021 9,39 3e
1994 Quimper-1 499 5,43 5e
1998 Fouesnant 1 159 10,53 3e
2001 MNR Quimper-1 278 2,76 6e

Notes et références modifier

  1. Lucie Delaporte et Marine Turchi, « L'équipe de campagne d’Éric Zemmour : le listing secret », sur Mediapart, (consulté le ).
  2. a et b Matthieu Suc et Marine Turchi, « En coulisses, les ex-lieutenants de Bruno Mégret s’activent pour la campagne Zemmour », sur Mediapart, (consulté le ).
  3. https://hal.univ-brest.fr/hal-00440668/
  4. a b c et d https://books.google.fr/books?id=ynx7DwAAQBAJ&pg=PT195&dq=claudine+dupont+tingaud
  5. https://books.google.fr/books?id=fnoOAQAAMAAJ&q=claudine+dupont+tingaud
  6. a et b https://books.google.fr/books?id=LIUAG6Im-jgC&q=claudine+dupont+tingaud&dq=claudine+dupont+tingaud&hl=fr
  7. a et b « Claudine Dupont-Tingaud a retiré sa candidature hier », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  8. a et b Rosa Moussaoui, « Avoir vingt ans dans les Aurès cristallise toujours la haine des nostalgiques de l'OAS », sur L'Humanité, (consulté le ).
  9. « Le Mouvement national républicain appelle à voter non au référendum », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  10. « Elections Parlement européen 1999 : Liste des candidats », sur European Parliament (consulté le ).
  11. « Cantonales : le MNR mise sur la sécurité », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  12. « Les candidats en campagne », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  13. « Claudine Dupont-Tingaud démissionne du MNR », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  14. « MNR. Trois secrétaires départementaux démissionnent », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  15. a et b « Conseil régional », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  16. « Croix sur la mosquée. Une élue se révèle l'auteur du fax », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  17. « Pink TV : faible audience à la manifestation homophobe », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  18. Laurent de Boissieu, « Les Identitaires (ID) », sur France Politique, (consulté le ).
  19. Alain Ruscio, Y'a bon les colonies ? : La France sarkozyste face à l'histoire coloniale, à l'identité nationale et à l'immigration, Éditions Le Temps des cerises, , 247 p. (ISBN 978-2-8410-9858-3).
  20. « Quimper. Contre la mosquée : cent manifestants défilent », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  21. « L'extrême droite dans la rue », sur Ouest-France, (consulté le ).
  22. « Quimper Résistance. », sur Journal officiel Associations, (consulté le ).
  23. « Quimper : manifestation islamophobe contre une mosquée », sur SaphirNews, (consulté le ).
  24. « Tribunal. Claudine Dupont-Tingaud à l'amende pour outrages à agent », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  25. « Quimper. Une affiche « Merci Pétain » saisie durant la cérémonie », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  26. Clarisse Martin, « Quimper : une affiche "merci Pétain" confisquée pendant la commémoration », sur RTL, (consulté le ).
  27. « Quimper - Un œil sur la campagne des municipales à Quimper », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  28. « Pour le retour de la messe, Civitas organise un rassemblement devant la cathédrale de Quimper », sur Le Télégramme, (consulté le ).


Catégorie:Personnalité politique liée à Quimper Catégorie:Membre de l'Organisation de l'armée secrète Catégorie:Personnalité du Front national Catégorie:Personnalité du Mouvement national républicain Catégorie:Conseiller régional de Bretagne Catégorie:Critique de l'islam Catégorie:Femme politique française Catégorie:Naissance à Paris

Objectif Réunion modifier

  • a connu au moins trois députés : René-Paul Victoria et Didier Robert l'étaient lorsqu'ils ont fondés le parti [1] puis Jean-Luc Poudroux depuis 2018.
  • au moins deux sénateurs : Jean-Paul Virapoullé et Didier Robert
  • a été membre de la majorité dans le conseil régional de La Réunion et à la présidence avec Didier Robert entre 2020 et 2021.
  • représente la principale opposition à Saint-Denis depuis 2020 et à la région pour la prochaine mandature.

Rassemblement responsabilité réussite modifier

Rassemblement Responsabilité Réussite
Présentation
Fondateur Alain Richardson
Fondation 2007
Scission de MAP
Disparition 2017
Siège Saint-Martin[1]
1 rue Saint-James
Positionnement Gauche

Rassemblement Responsabilité Réussite (RRR) est un parti politique saint-martinois fondé par Alain Richardson et actif entre 2007 et 2017.

Issu du Movement for the advancement of the people, il est présent au conseil territorial à partir de 2007, avant d'éclater aux élections de 2017. Il est représenté au Sénat par Guillaume Arnell entre 2014 et sa disparition.

Historique modifier

Fondation modifier

Obtention de la majorité modifier

Premières divisions modifier

Disparition modifier

Aux premières élections territoriales de 2007, Alain Richardson conduit pour le Movement for the advancement of the people la liste « Rassemblement Responsabilité Réussite », qui obtient six sièges sur vingt-trois et se positionne deuxième. Il quitte cependant le parti par la suite et, aux élections territoriales de 2012, il conduit de nouveau la liste « Rassemblement Responsabilité Réussite », qui arrive première et obtient dix-sept sièges. Il est élu président du conseil territorial de Saint-Martin[2], mais est démis de ses fonctions en 2013 par le Conseil d'État pour avoir utilisé un second compte de campagne en dollars. Il est remplacé par Aline Hanson[3].

Lors de la première élection sénatoriale en 2008 à Saint-Martin, le RRR présente la candidature de Guillaume Arnell, qui échoue face à Louis-Constant Fleming (UMP) et obtient près de 20 % des voix[4]. Aux élections de 2014, le RRR est divisé entre les candidatures de Guillaume Arnel et d'Alain Gros-Desormeaux. Arnell est élu au second tour avec 48 % des suffrages environ[5]. En 2020, Guillaume Arnell n'est pas réélu avec 9 % des suffrages au second tour[6].

division 2014  : http://www.soualigapost.com/fr/actualite/10920/d%C3%A9cryptage/une-majorit%C3%A9-qui-termine-sa-mandature-d%C3%A9sunie

À l'élection législative de 2012 dans la nouvelle circonscription de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, Guillaume Arnell obtient 25,6 % des voix au premier tour et 47,8 % au second, face au candidat de l'Union pour la démocratie-UMP Daniel Gibbs.

Au scrutin de 2017, la majorité RRR sortante est divisée en trois listes : « En marche vers le progrès » conduite par Alain Richardson avec quatre conseillers sortants, « Continuons pour Saint-Martin » conduite par la présidente sortante Aline Handson avec trois conseillers sortants et « New Direction pour Saint-Martin » conduite par Jeanne Vanterpool avec Wendel Cocks[2]. Jeanne Vanterpool obtient 2,6 %, Aline Hanson 6,5 %, Alain Richardson 12,3 % et obtient un siège[7].

Dans la continuité de Rassemblement Responsabilité Réussite, Alain Richardson fonde son nouveau parti En marche vers le progrès (MVP). Son siège reste indique au RRR, 1 rue Saint-James[3]. Richardson est une nouvelle fois démis de ses fonctions par le Conseil d'État en 2018 pour avoir minoré ses frais d'impression de matériel électoral[8]. La seconde sur sa liste qui lui succède, Ramona Connor, ne siège pas et doit être remplacée en 2020 par le suivant, Alain Gros-Désormeaux[9].

Élus modifier

Sénat modifier

Président du conseil territorial modifier

Conseiller général modifier

Le conseil général est supprimé en 2010.

Résultats électoraux modifier

Élections territoriales modifier

Année Premier tour Second tour Sièges Tête de liste
Voix % Rang Voix % Rang
2007 2 237 31,90 2e 3 231 42,16 2e
6  /  23
Alain Richardson
2012 3 077 34,13 1er 5 451 56,85 1er
17  /  23

Élections sénatoriales modifier

Année Candidat Premier tour Second tour
Voix % Rang Voix % Rang
2008 Guillaume Arnell 5 20,83 2e
2014 Guillaume Arnell 7 30,43 1er 11 47,83 1er
Alain Gros-Desormeaux 7 30,43 2e 8 34,78 2e

Élections législatives modifier

Année Candidat Premier tour Second tour
Voix % Rang Voix % Rang
2012 Guillaume Arnell 1 195 25,61 2e 3 756 47,77 2e

Notes et références modifier

Catégorie:Politique à Saint-Martin (Antilles françaises) Catégorie:Parti politique fondé en 2007 Catégorie:Parti politique disparu en 2017 Catégorie:Parti politique de la Cinquième République Catégorie:Gauche en France

Croire et oser modifier

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Croire et oser
Image illustrative de l’article Victoire F./Brouillon8
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Alexandre Laï-Kane-Cheong
Fondation
Siège Sainte-Clotilde[1]
Positionnement Gauche

Croire et oser (PCO) est un parti politique réunionnais fondé en 2013.

Fondé comme un parti à destination de la jeunesse, son secrétaire général Alexandre Laï-Kane-Cheong dirige sa liste aux élections municipales de 2014 à Saint-Denis, qui obtient près de 4 % des suffrages. Il se porte ensuite candidat, sans succès, aux élections législatives de 2017 (9,70 %) puis aux élections municipales de 2020 à Sainte-Suzannne, à l'issue desquelles il est élu conseiller municipal avec 32 % des voix environ au second tour ; Croire et oser présente aussi la candidature de Vanessa Payet qui totalise près de 7,5 % des voix au premier tour à Saint-Denis.

Historique modifier

Fondation modifier

Croire et oser trouve ses origines dans le mouvement associatif Union jeunesse résistante réunionnaise, fondé après les émeutes de 2012. Il est lancé le par Alexandre « Alek » Laï-Kane-Cheong et Frédéric Maillot, six mois avant les élections municipales. Il ne souhaite pas se positionner sur l'échelle politique gauche-droite et déclare offrir « un nouvel espace d'expression et d'action pour la nouvelle génération des moins de 30 ans »[2].

À sa fondation, le parti réunit entre 100 et 150 militants. Sandra Mauve occupe la présidence, Alexandre Laï-Kane-Cheong le secrétariat général et le bureau est majoritairement féminin[2].

Premières participations aux élections modifier

Aux élections municipales de 2014 à Saint-Denis, la liste de Croire et oser est conduite par Alexandre Laï-Kane-Cheong, alors âgé de 25 ans[3]. Elle réunit près de 2 000 voix, soit 3,82 % des suffrages exprimés[4]. Alexandre Laï-Kane-Cheong se présente l'année suivante, en binôme avec Dominique Thionville, aux élections départementales dans le canton de Saint-Denis-1. Il obtient 914 voix (10,70 % des suffrages exprimés) et se positionne quatrième[5].

Le parti présente la candidature d'Alexandre Laï-Kane-Cheong au élections législatives de 2017 dans la sixième circonscription[6], officiellement classée divers gauche. Il réunit environ 2 000 voix, soit 9,70 % des suffrages exprimés et arrive quatrième[7]. Croire et oser revendique alors 500 adhérents[8].

Scrutins de 2020 et 2021 modifier

Aux élections municipales de 2020, Croire et oser présente plusieurs listes[9]. Notamment, à Saint-Denis, celle conduite par Vanessa Payet se positionne quatrième avec 7,47 % des suffrages exprimés (environ 3 000 voix)[10],[11]. La candidate reçoit des propositions de fusion de liste de Nassimah Dindar (UDI-LREM, 13 %) puis de Didier Robert (OR, 25 %), qu'elle décline. Alexandre Laï-Kane-Cheong est lui candidat à Sainte-Suzanne[9], où il obtient 15,53 % des suffrages exprimés au premier tour (troisième)[10] puis 31,89 % au second tour (deuxième), des résultats qui lui permettent d'obtenir six sièges au conseil municipales et deux à la communauté intercommunale du Nord de La Réunion[12].

À l'approche des élections départementales et régionales de 2021, Croire et oser subit la défection de deux de ses cadres, Vanessa Payet puis le cofondateur Frédéric Maillot[13]. Ils affirment avoir perdu leur confiance réciproque avec Alexandre Laï-Kane-Cheong[13],[14]. Vanessa Payet rejoint Laurent Grosset pour les élections départementales, avec qui elle se porte candidate dans le canton de Saint-Denis-4[15], soutenus par le président de la région Didier Robert[16], et Frédéric Maillot rejoint la liste d'union aux régionales Pour La Réunion-La France insoumise menée par Huguette Bello, en seconde position[17]. Croire et oser présente quatre binômes aux élections départementales à Saint-André et Saint-Paul[18] et ne présente pas de liste aux élections régionales[19]. À l'issue du premier tour, le secrétaire général Alexandre Laï-Kane-Cheong appelle à l'abstention et à Frédéric Maillot de se retirer de la liste d'Huguette Bello[20],[21].

Résultats électoraux modifier

Élections municipales à Saint-Denis modifier

Année Premier tour Second tour Sièges Tête de liste
Voix % Rang Voix % Rang
2014 1 974 3,82 5e
0  /  55
Alexandre Laï-Kane-Cheong
2020 3 026 7,47 4e
0  /  55
Vanessa Payet

Notes et références modifier

  1. « Croire et oser (W9R1004329) », sur entreprise.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Yohan Guilloux, « Un nouveau parti prône la rupture jeune », sur Clicanoo, (consulté le ).
  3. « Alexandre, candidat aux Municipales à 25 ans », sur Linfo.re, (consulté le ).
  4. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 : La Réunion (ZD) - Saint-Denis », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  5. « Résultats des élections départementales 2015 : La Réunion (974) - canton de Saint-Denis-1 (09) », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  6. « Alexandre Lai-Kane-Cheong (Croire et Oser) se lance dans la 6e », sur Zinfos974, (consulté le ).
  7. « Résultats des élections législatives 2017 : La Réunion (974) - 6e circonscription », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  8. Lukas Garcia, « Lai-Kane-Cheong, pour confimer », sur Clicanoo, (consulté le ).
  9. a et b Yoann Guilloux, « Croire et Oser droit dans leurs bottes », sur Clicanoo, (consulté le ).
  10. a et b Gaëtan Dumuids, « Municipales : Le Parti Croire et Oser ne fusionnera avec aucune liste », sur Zinfos974, (consulté le ).
  11. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 : La Réunion (ZD) - Saint-Denis », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  12. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 : La Réunion (ZD) - Sainte-Suzanne », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  13. a et b Yves Mont-Rouge, « Sale temps pour "Croire et Oser" : après Vanessa Payet, c'est Frédéric Maillot qui quitte le Parti qu'il a fondé », sur Free Dom, (consulté le ).
  14. Antoine Ajavon, « Vanessa Payet : J'ai pris la décision de quitter Croire et Oser », sur Linfo.re, (consulté le ).
  15. « [Politique] Vanessa Payet-Pignolet et Laurent Grosset en binôme », sur Clicanoo.re, (consulté le ).
  16. « Canton 12 : Didier Robert soutient Laurent Grosset », sur Zinfos974, (consulté le ).
  17. « Second tour des régionales : Huguette Bello dépose sa nouvelle liste en préfecture », sur Imaz Press, (consulté le ).
  18. « Départementales : Croire et oser repart au « combat » », sur Clicanoo, (consulté le ).
  19. Manuel Yepes, « Alexandre Laï-Kane-Cheong : Croire et Oser sera présent aux départementales », sur Linfo.re, (consulté le ).
  20. « Croire et oser appelle à l’abstention et Frédéric Maillot à quitter la liste Bello », sur Clicanoo, (consulté le ).
  21. Samuel Irlepenne, « Départementales/Régionales : Croire et Oser appelle à l'abstention », sur Zinfos974, (consulté le ).

Lien externe modifier

Catégorie:Parti politique réunionnais Catégorie:Parti politique fondé en 2013 Catégorie:Parti politique de la Cinquième République Catégorie:Gauche en France

Sursis pour l'orchestre modifier

Sursis pour l'orchestre

Titre original Playing for Time
Réalisation Joseph Sargent puis Daniel Mann
Scénario Arthur Miller
Musique Brad Fiedel
Sociétés de production Szygzy Productions
Pays de production États-Unis
Genre Drame, historique
Durée 150 minutes
Première diffusion 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sursis pour l'orchestre (Playing for Time) est un téléfilm américain réalisé par Joseph Sargent puis Daniel Mann et diffusé en 1980 sur CBS.

Il est basé sur l'autobiographie de Fania Fénelon du même nom, dans laquelle elle décrit comment elle a survécu d'Auschwitz en jouant au sein de l'orchestre des femmes.

Film salué par la critique et multi-récompensé, il est, comme l'œuvre dont il s'inspire, critiqué pour

Synopsis modifier

Fiche technique modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Production modifier

Création modifier

Le scénario de Playing for Time, écrit par Arthur Miller en 1979[2], est adapté du livre à succès Sursis pour l'orchestre de la chanteuse et pianiste parisienne Fania Fénelon, dans lequel elle fait le récit de sa survie au camp de concentration d'Auschwitz[3],[4]. Jouant au sein de l'orchestre des femmes, elle bénéfice de conditions moins pires que les autres détenues. Elle survit ensuite à Bergen-Belsen. Dans les années 1970, de retour en France, elle rédige son autobiographie[5].

Arthur Miller, homme de lettres déjà reconnu, s'associe avec les producteurs et productrices John E. Quill, Linda Yellen et Louise Ramsay pour en faire un téléfilm[3]. Joseph Sargent est nommé réalisateur[6]. Ils font le choix de Vanessa Redgrave pour incarner le personnage principal, préférée à Jane Fonda ou Barbra Streisand[3].

Tournage modifier

Les acteurs de Playing for Time répètent ensemble à New York[6] avant de tourner à Fort Indiantown Gap en Pennsylvanie[7] pendant six semaines. À mi-parcours du tournage, les producteurs décident de remplacer le réalisateur Joseph Sargent par Daniel Mann[6].

Controverse à propos de Vanessa Redgrave modifier

Lorsqu'il est annoncé en que le rôle principal de Fania Fénelon, une victime juive de l'Holocauste, est incarné par Vanessa Redgrave, le film fait l'objet d'une vive polémique. Son soutien affiché à l'Organisation de libération de la Palestine provoque l'ire du Congrès juif américain, du B'nai B'rith et du Centre Simon-Wiesenthal de Los Angeles. De nombreuses personnalités d'Hollywood, comme Martin Balsam, Larry Gelbart, David L. Wolper (en) ou Mel Brooks, demandent à ce que CBS renvoie l'actrice. Fania Fénélon réagit elle aussi, dénonçant Redgrave comme une « fanatique »[3].

Vanessa Redgrave reçoit cependant le soutien d'Arthur Miller et de son prestige, qui affirme que l'exclure du projet renverrai à dresser une liste noire politique. Redgrave est maintenue[3].

En réponse, plusieurs manifestations sont organisées contre CBS et ses antennes[3]. Une effigie de l'actrice est brûlée devant les studios philadelphiens, des alertes à la bombes sont déclenchées à Hollywood et, le soir de la diffusion du téléfilm, des coups de feu sont tirés sur la porte d'entrée des studios à Los Angeles[8].

[9]

Diffusion modifier

Le téléfilm est diffusé le [3] en prime time sur CBS[9].

En France, il est disponible en DVD à partir du [7].

Il intègre le catalogue français de Netflix le [10].

Accueil modifier

Playing for Time est le programme le plus regardé à la télévision américaine en prime time durant sa semaine de diffusion, visionné par 20,4 millions de foyers[9].

Récompenses et nominations modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Controverse historique modifier

Notes et références modifier

  1. « Sursis pour l'orchestre » (fiche film), sur Allociné.
  2. Eischeid 2016, p. 100.
  3. a b c d e f g h i j k et l (en) Robert Niemi, History in the Media: Film and Television, ABC-CLIO, , 501 p. (ISBN 9781576079522, lire en ligne), p. 122.
  4. Eischeid 2016, p. 2.
  5. Bigsby 2005, p. 312.
  6. a b et c (en) Vanessa Redgrave, Vanessa Redgrave: An Autobiography, Hutchinson (en), (ISBN 978-0-0917-4593-6).
  7. a et b « Sursis pour l'orchestre » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  8. Eischeid 2016, p. 107.
  9. a b et c (en) « Top-rated TV program », The Desert Sun (en),‎ , p. C5 (lire en ligne).
  10. https://fr.flixable.com/title/playing-for-time/

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