Gare de Tronsanges

gare ferroviaire française

La gare de Tronsanges est une gare ferroviaire française de la Ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est située au passage à niveau de la D174, au bourg centre de la commune de Tronsanges, dans le département de la Nièvre en Bourgogne-Franche-Comté.

Tronsanges
Image illustrative de l’article Gare de Tronsanges
Vue des quais de la gare de Tronsanges
Localisation
Pays France
Commune Tronsanges
Adresse 58400 Tronsanges
Coordonnées géographiques 47° 06′ 47″ nord, 3° 03′ 14″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87696203
Site Internet La gare de Tronsanges, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TER Bourgogne-Franche-Comté
Caractéristiques
Ligne(s) Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache
Voies 2
Quais 2
Altitude 189 m
Historique
Mise en service 1903

Carte

Halte ouverte en 1903 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), elle est devenue une halte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains express régionaux de Bourgogne (TER Bourgogne-Franche-Comté).

Situation ferroviaire modifier

Établie à 189 mètres d'altitude, la gare de Tronsanges est située, au PN 95, au point kilométrique (PK) 234,979 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares de La Marche et de Pougues-les-Eaux[1].

Histoire modifier

En attente d'une gare (1861-1903) modifier

Lors de l'étude du passage d'une ligne de chemin de fer sur la commune, le conseil municipal, réuni le , estime que la commune n'a pas un budget suffisant pour participer au projet de création d'un point d'arrêt. Lors de la présentation, par la préfecture, du projet finalisé du passage de la ligne avec l'emplacement des deux gares qui encadrent la commune, à La Charité et à Pougues-les-Eaux, le conseil demande le déplacement de la fontaine qui se situe sur le parcours de la ligne[2]. La ligne est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[3].

En janvier 1869, le Conseil général soutient une demande des habitants de Tronsanges qui réclament l'étude d'une implantation d'une station sur le territoire de la commune[4]. Le , Tronsanges reçoit le soutien des communes limitrophes de Germigny, Champvoux, La Marche et Chaulgnes pour envoyer une demande collective de création d'une gare à la Compagnie du PLM[2]. En 1870, le conseil général est confiant en une suite positive de la part de la Compagnie du PLM[5]. En 1873, le Conseil général se replonge dans le problème ; dans un rapport, lu par M. Girerd, il est rappelé que la demande faite en 1869 avec le soutien du Conseil général n'a pas eu de suite positive de la part de la compagnie. Néanmoins, le dossier a suivi son cours et a confirmé l'utilité de cette gare, autant pour les marchandises que pour les voyageurs, ce qui incite le Conseil à renouveler son vœu[6]. En 1874, le ministre des Travaux publics décide le que la Compagnie du PLM doit lui soumettre ses propositions pour l'exécution du projet en question[7].

Halte PLM (1903-1937) modifier

 
La halte vers 1920.

Le , l'ingénieur du contrôle Bousiques, indique, au titre des travaux réalisés : « Tronsanges : établissement d'une halte au passage à niveau N° 95, entre les gares de la Charité et Pougues-les-Eaux », par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[8].

En 1911, la gare figure dans la Nomenclature des gares stations et haltes du PLM[9]. Sur la ligne de Moret-les-Sablons à Nîmes gérée par cette compagnie, la halte est située entre la halte de Tronsanges et la gare de Fourchambault[10]. Elle est ouverte au service complet de la grande vitesse, à l'exclusion des bagages, articles de messagerie, denrées, finances, valeurs et objets d'art et des voitures, chevaux et bestiaux[11].

En 1913, les trains postaux passent la halte au ralenti pour lancer les sacs de dépêches[12].

PANG SNCF (depuis 1938) modifier

En 1985, l'ancienne halte PLM devient un point d'arrêt non géré (PANG) fermé au service des marchandises[13].

Service des voyageurs modifier

Accueil modifier

Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG)[14] équipé de deux quais avec abris situés de part et d'autre du passage à niveau. Elle ne dispose ni de distributeur de billet régional, ni d'automate de vente[15]. Le passage d'un quai à l'autre s'effectue par le passage à niveau.

Desserte modifier

Tronsanges est desservie par des trains TER Bourgogne-Franche-Comté circulant sur la ligne no 08 entre Nevers et Cosne[14].

Intermodalité modifier

Le stationnement des véhicules est possible à proximité.

Notes et références modifier

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/2] Cosne-S/Loire - Moulins », p. 95.
  2. a et b « La halte de Tronsanges », sur papysauvage.fr (consulté le ).
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.26 Montargis-Nevers : 21 septembre 1861 », p. 136.
  4. Conseil général, « Demande d'une station de chemin de fer à Tronsanges », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 208 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Conseil général, « Chemins de fer : service de l'exploitation », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 5-6 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Conseil général, « Chemins de fer du Bourbonnais, station projetée à Tronsanges », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 149 et 19 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Conseil général, « Établissement d'une gare à Tronsanges », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 32 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Conseil généra, « Travaux terminés : ligne de Paris à Lyon par le Bourdonnais », Rapports du Préfet, procès-verbaux des délibérations / Conseil général de la Nièvre,‎ , p. 36-37 (lire en ligne, consulté le ).
  9. PLM 1911, p. 46.
  10. PLM 1911, p. 89.
  11. PLM 1911, p. 35 et 5.
  12. « Histoire de la commune de Tronsanges », sur tronsanges.fr (consulté le ).
  13. Rasserie 1989, p. 55.
  14. a et b « Halte ferroviaire de Tronsanges », sur ter.sncf.com/bourgogne-franche-comte (consulté le ).
  15. « Assemblée plénière du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté », sur abcdelib.de.bourgognefranchecomte.fr, (consulté le ).

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne).  .
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presse et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2).  .

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Cosne-sur-Loire La Marche TER Bourgogne-Franche-Comté Pougues-les-Eaux Nevers