Bonneville (Somme)

commune française du département de la Somme

Bonneville (Somme)
Bonneville (Somme)
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC du Territoire Nord Picardie
Maire
Mandat
Emmanuel Petit
2020-2026
Code postal 80670
Code commune 80113
Démographie
Gentilé Bonnevillois
Population
municipale
336 hab. (2021 en augmentation de 2,44 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 04′ 58″ nord, 2° 14′ 59″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 166 m
Superficie 10,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Doullens
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
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Bonneville (Somme)
Liens
Site web http://www.bonneville80.fr

Bonneville est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

 
La place du village vue du ciel en 2012.

Bonneville est un village rural picard de l'Amiénois situé à 12 km au sud-ouest de Doullens, à 25 km au nord d'Amiens, à 30 km à l'est d'Abbeville et à 45 km au sud-ouest d'Arras.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 24 (Doullens - Domart-en-Ponthieu) du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés, la ligne no 25, le jeudi, jour de marché à Doullens et la ligne no 57 mène à Amiens[1].

Le territoire de Bonneville situé sur un plateau calcaire à 153 m d'altitude moyenne a une superficie de 1 020 hectares et des altitudes variant de 110 à 157 mètres : Le point culminant est situé au lieu-dit le Grand Champ, entre Candas et Valheureux, le point le plus bas se trouve au lieu-dit le Fossé des Camuches.

Le territoire est bordé de bois au sud, limitant les territoires de Canaples et de Naours, à l'ouest sur Fieffes et au nord-ouest sur Montrelet et Candas.

Localisation modifier

  Candas Candas  
Fieffes-Montrelet N Candas
O    Bonneville    E
S
Canaples

Lieux-dits et écarts modifier

Au remembrement de 1955, le territoire est divisé en 40 toponymes, ces noms sont tous antérieurs au cadastre de Napoléon Ier, plusieurs remontent au Moyen Âge.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Bonneville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,1 %), forêts (16,4 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (3,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

C'est aux environs du VIIe siècle que fut mentionné pour la première fois le nom de Bonna-villa[14] ; puis Bona villa au XIIe siècle ; Bonneville en 1507 ; Boneville en 1733[15].

L'ancien français bonne avait déjà son sens actuel, et ville, qui est souvent issu en toponymie de son sens originel de « domaine rural » (du latin villa rustica), pourrait ici avoir le sens plus tardif de « village »[16].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

À la fin du VIIe siècle, l'abbaye Saint-Pierre de Corbie est propriétaire des terres de Bonneville. Dans une grande clairière de l'immense forêt de La Vicogne, allant de Bapaume à L'Étoile et de Outrebois à Naours, ces Bénédictins font édifier un manoir à l'emplacement du château actuel. Ce manoir était initialement entouré de huit fermes. Lorsqu'il y eut 60 maisons, ils construisent une chapelle à l'entrée de la rue d'Aumont.

Lors des Invasions normandes, entre 881 et 900, de nombreux pillages ont lieu dans les villages environnants.

Le village aurait beaucoup souffert pendant la Guerre de Cent Ans, notamment en 1368 et 1387.

La première église, de style roman, est construite en 1085, avec une seule nef et un chœur. Le coq en haut du clocher culminait à 18 mètres.
Depuis les origines, c'était toujours un religieux bénédictin, Templier ou Hospitalier qui assure les offices catholiques à Bonneville. L'église est restaurée en 1499.

Une léproserie, un couvent — celui des dames de Moreaucourt sur les terres d'Aumont — un prieuré et des moulins en pierre ont existé à Bonneville, ainsi que des souterrains refuges dont il est fait mention en 1697. De tout cela il ne reste aucune trace.

Les Templiers et les Hospitaliers modifier

En 1197, les Templiers installés à Fieffes succèdent aux Bénédictins et font de Bonneville une succursale. L'ordre des Templiers est supprimé en 1311 par le pape Clément V. Leurs biens passent aux mains des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le maître prend alors le titre de commandeur de Fieffes et Bonneville[17].

Au XVe siècle Bonneville était une dépendance de Fieffes. Les habitants de la paroisse devaient donner au commandeur une gerbe de blé pour chaque maison et cela pour avoir une messe les dimanches et aux fêtes solennelles dans leur chapelle du village. Mais pour les fêtes de Pâques, de Noël et de la saint Pierre où ils devaient venir dans l'église paroissiale de Fieffes[17].

Époque moderne modifier

Pendant les Guerres de Religion (France), de 1570 à 1590, peu de heurts nous sont parvenus, malgré la présence d'une forte communauté protestante.

Lors de la Guerre de Trente Ans, le terrible Jean de Werth à la tête des Espagnols pille le village.

La paroisse est créée en 1759' par Mgr de la Motte, évêque d'Amiens dont le premier curé officiel est l'abbé Fayel. De 1698 à 1937, 24 curés sont en poste à Bonneville.

Une école est signalée en 1770. Dirigée par une religieuse, cette école est à la Révolution.

Jusqu'en 1792, Bonneville a vécu sous le régime des seigneurs Riqueval, qui exercent encore aujourd'hui une grande influence dans la communauté bonnevilloise[réf. souhaitée].

Époque contemporaine modifier

Au début de la période révolutionnaire, de 1789 à 1799, les villageois, attachés à leurs convictions religieuses et respectueux du seigneur de Bonneville, restent calmes. Néanmoins, les biens seigneuriaux (le château et 57 hectares de terres) sont vendus le comme biens nationaux.

A la fin de l'épopée napoléonienne, lors de la Campagne de France, le village est occupé et pillé par les cosaques en 1814.

Quatre soldats originaires du village sont tués aux campagnes de Napoléon[14]

Restauration et monarchie de Juillet modifier

Au début du XIXe siècle, on en compte 115 pratiquants du culte réformé qui célébraient leur culte dans une maison de la rue de Fieffes. Leurs grandes cérémonies avaient lieu à Havernas, alors que le pasteur résidait à Contay.

La première école officielle est ouverte en 1822 dans une maison de la rue d'Aumont. Placée sous le contrôle ecclésiastique, elle n'est pas laïque et, en 1830 un scandale éclate dans l'église entre l'abbé Lambert et l'instituteur Jules Vésier. Ils sont tous deux révoqués par Mgr Gallien de Chambon, évêque d'Amiens. En 1840, Mlle Florine Titren obtient l'autorisation d'ouvrir à ses frais, dans sa maison de la rue de Fieffes, une classe pour les jeunes filles. Les classes se déroulaient du 1er octobre au 31 mai.

En 1835, le conseil[Lequel ?] s'inquiète de la vétusté de l'église et décide de la consolider[14], ce qui ne suffit pas, puisqu'en 1853, un architecte conseil de démolir l'église qui se dégrade de plus en plus.

Second Empire et guerre de 1870-1871 modifier

Le premier instituteur laïc est nommé le , et, en 1864, une bibliothèque est ouverte, les premiers cours d'adultes sont donnés. Toutefois, en 1868, le préfet ordonne la fermeture de l'école qui tombe en ruines. La commune achète un terrain au milieu de la rue de Montrelet, pour y construire des classes garçons et filles avec logement de fonction et mairie. Les travaux commencent en octobre, permettant l'ouverture du nouvel équipement le .

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens occupent le village en 1871 et commettent des exactions. Deus soldats originaires de la commune sont tués pendant la guerre[14].

Début de la IIIe République et Première Guerre mondiale modifier

En exécution des Lois Jules Ferry, l'enseignement devient laïc, obligatoire et gratuit en 1882. L'instituteur devient alors un personnage important du village et est souvent le bras droit du maire, souvent secrétaire de mairie.

Compte tenu du mauvais état de l'église, signalé depuis des décennies, Sulpice Lefèvre, alors maire, fait don en 1874 de son manoir à l'entrée droite de la rue d'Aumont, à condition d'y construire une église. Le manoir devra servir de presbytère. En 1894, l'ancienne église menace de s'écrouler. Le conseil[Lequel ?] décide la construction d'une nouvelle. Un premier plan est soumis, tenant compte d'une population de 785 habitants dont environ 500 fidèles, mais ce projet, jugé trop onéreux, est refusé en 1895 et un second projet est établi et approuvé. Le chantier débute le et la nouvelle église est consacrée le . L'ancien édifice est démonté en 1899 et ses gravats servent au nivellement de la place.

Un soldat de la commune est tué en 1885 lors de l'Expédition du Tonkin.

Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats anglais et américains cantonnent jusqu'en 1919. L'église est bombardée en 1918 par un avion allemand. Trente Bonnevillois sont morts pour la France pendant la Grande Guerre.

Seconde Guerre mondiale modifier

Pendant la Drôle de guerre, en 1939-1940, les soldats anglais cantonnent quelque temps dans le village, mais, lors de la campagne de France, le , les Allemands arrivent dans le village et l'occupent durant l'été jusqu'en août 1944.

Deux des quatre clochetons s'écrasent de l'église au sol à la suite d'une tempête. On pose trois vitraux dans le chœur, au centre sainte Anne, patronne de la paroisse, à gauche la Vierge et l'Enfant offert par la famille Outrebon-Lamory, à droite saint Joachim offert par la famille Gustave Vignon[14].

Le , à quelques jours de la Libération, alors que la commune était occupée par un détachement de l’armée allemande et de soldats de la Waffen-SS remontant du sud de la France stationnés à Montrelet, vers 19 heures, un jeune homme du village, Guy Lacroix, tire sans l'atteindre sur un sous-officier allemand qui descendait la côte de Montrelet. L'auteur est arrêté et, sous la torture dénonce six de ses camarades qui sont arrêtés. Dans un bâtiment de l'usine Wattine à Montrelet, ils sont martyrisés toute la nuit. À l'aube, dans un état lamentable, les SS les conduisent à Bonneville au lieu-dit la Marlière et les fusillèrent dans un trou de bombe. Deux jours après, clandestinement, les Allemands transportèrent leurs cadavres dans le bois d'Acheux-en-Amiénois. Le suivant, leurs corps sont découverts, criblés de balles, les yeux encore bandés et les mains liées dans le dos avec du fil de fer. Leurs obsèques ont été célébrées, le 16 septembre 1944[14],[18]. Outre ces 7 suppliciés, 3 habitants de la commune sont morts pendant la guerre.

En 1945, de nombreux prisonniers rentrent de captivité[14].

Bonneville est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le [19]

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Domart-en-Ponthieu[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Doullens

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.

Intercommunalité modifier

Bonneville était membre de la communauté de communes du Bernavillois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette petite intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont est désormais membre la commune.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1989 André Riquier    
1989 2008 Francis Titren    
2008[21] mai 2020[22] Daniel Potriquier    
mai 2020[23] En cours
(au 19 février 2021)
Emmanuel Petit    

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 336 habitants[Note 3], en augmentation de 2,44 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
715768766797843844853845888
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
929959977879842760753771709
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
640578552435419412388404367
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
337381346352346348352353335
2018 2021 - - - - - - -
333336-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La compétence scolaire est gérée par la communauté de communes[27].

Sports modifier

Le football peut être pratiqué au sein de l' Association Bonneville - Candas - Fienvillers -Fieffes-Montrelet (ABC2F) qui évolue sur le terrain de football de Candas. Un pôle d'accueil communal est inauguré en 2019. Une salle permet l'utilisation par les associations locales[28].

Autres équipements modifier

 
La salle des fêtes du village.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Sainte-Anne, conçue par l'architecte Paul Delefortrie a été ouverte au culte le 7 août 1898. Ses cloches sont baptisées en 1900 et portent les inscriptions suivantes :
    • la grosse : Je me nomme Charlotte-Oportune, parrain Charles Saint, marraine Oportune Saint son épouse.
    • la moyenne : Je me nomme Gustavie-Alexandrine, parrain Gustave Vignon, marraine Alexandrine Macque.
    • la petite : Je me nomme Georgette-Claire, parrain Georges Saint, marraine Claire Boursin.
Le clocher est orné en 1904 d'une orloge à quatre quadrants.
  • Stèle aux sept suppliciés du  :
    En 1948, à l'initiative du maire André Riquier, un monument à la mémoire des sept jeunes gens de la commune suppliciés par les Allemands le est édifié sur les lieux du supplice, le terrain ayant été offert par Charles Petit.
    Le monument a été ensuite déplacé pour en faciliter l'accès. Situé près du cimetière communal, on y parvient par une allée en escalier, baptisée allée des Martyrs. Pour protéger le lieu, le trou de bombe a été clôturé.
    En 2008, le conseil municipal a décidé de rénover l’allée des Martyrs. Après travaux, la nouvelle allée a été inaugurée le 2 mai 2010[18].
 
Le monument aux morts, près de l'église.
  • Monument aux morts.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Le dernier curé du village est l'abbé Caron (1918-1937). Depuis des desservants se succédèrent, abbé Lemaire en 1937, abbé Pérot en 1941, abbé Mansard en 1974.
  • Les 7 suppliciés de Bonneville, exécutés par les Nazis le [18] :
    • Adrien Dufrénoy (19 ans) ;
    • René Jolibois (19 ans) ;
    • Guy Lacroix (18 ans) ;
    • Roger Mercier (18 ans) ;
    • Léon Titren (21 ans) ;
    • Georges Titren (16 ans) ;
    • Jean Vasseur (21 ans).

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • René Boyenval, René Debrie et René Vaillant, Répertoire des noms de famille de la Somme en 1849, Éditions ÉKLITRA (Amiens), , 232 p.
  • Guy Cantillon, La mémoire de Bonneville, Éditions Paillard

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bonneville et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c d e f et g La mémoire de Bonneville de Guy Cantillon Ed. Paillard
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 139 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1423
  17. a et b Eugène Mannier, Les commanderies du grand-prieuré de France, 1872, Paris, Aubry et Dumoulin, p. 642
  18. a b et c Éric Sara, « Il y a 75 ans, c’était l’horreur au village de Bonneville : Le 17 août 1944, sept jeunes Bonnevillois étaient fusillés. Samedi 17 août 2019, la commune leur a rendu hommage », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 43.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. « Municipales - 2008 », Le Courrier picard édition Région d'Amiens,‎ .
  22. « Daniel Potriquier restera conseiller à Bonneville », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Je ne vous parlerai pas d’élection, mais simplement, comme vous le savez déjà, je vous annonce que je ne me représente pas au poste de maire pour un 3e mandat ». En revanche, Daniel Potriquier se présentera pour un 5e mandat au conseil municipal. C’est Emmanuel Petit, premier adjoint sortant, qui devrait être tête de liste. « Comme je souhaite continuer un mandat au syndicat d’eau du Bernavillois, il faut que je sois élu et délégué par le conseil municipal. C’est maintenant la règle depuis cette année », a t-il justifié ».
  23. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « La communauté de communes sur la base Banatic ».
  28. « Une structure pour accueillir au mieux les associations locales : Le pôle d'accueil communal qui servira essentiellement de club-house au club de football sera aussi à la disposition des associations locales », Courrier picard, édition Picardie maritime,‎ , p. 18.