71e division d'infanterie (France)

71e division d'infanterie
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de Verdun
1918 - 3e bataille des Flandres
1918 - 4e Bataille de Champagne
1918 - 2de bataille de la Marne
1918 - bataille du Chesne et de Buzancy

La 71e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

Commandants modifier

Première Guerre mondiale modifier

Composition modifier

La 71e DI dispose en outre, jusqu'au , de la 21e brigade de cavalerie légère, et du 3 au , d'éléments de la 2eDC.

Historique modifier

1914 - 1915 modifier

22 -  : combats au col de Sainte-Marie.
  •  : repli sur la Meurthe, mouvement vers Épinal et organisation de la défense d'Épinal.
  • -  : poursuite de l'ennemi, par Rambervillers et Baccarat, jusqu'au-delà de la Meurthe, entre la vallée de Celles et la voie ferrée d'Avricourt. À partir du , occupation d'un secteur dans la région du col de la Chapelotte et de la voie ferrée d'Avricourt.
-  : combats vers Badonviller et la Chapelotte.
 : front réduit, à gauche, jusqu'à la Vezouze.
 : attaque française sur la ferme du Chamois.

1916 modifier

  •  : retrait du front et mouvement vers le camp de Saffais ; instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc ; repos vers Chaumont-sur-Aire ; puis transport par camions dans la région de Verdun.
  • 6 –  : engagée dans la bataille de Verdun, vers le bois Fumin et le sud de Damloup : , attaque allemande sur le bois Fumin.
  • 15 –  : retrait du front ; repos vers Rosnes.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur dans la région d'Avocourt, l'Aire.
  •  : retrait du front ; repos vers Triaucourt, puis le , vers Nixéville.

1917 modifier

 : mouvement vers Romigny et Prouilly.
  •  : mouvement vers Chalons le Vergeur, puis occupation d'un secteur entre l'Aisne et la Neuville, déplacé à droite, le , entre Sapigneul et le sud de Godat.
  •  : retrait du front ; repos dans la région d'Épernay.
  •  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur entre Sapigneul et le sud de Godat.

1918 modifier

  •  : retrait du front et travaux au nord-ouest de Reims.
  •  : occupation d'un secteur entre Sapigneul et la Miette, étendu à gauche, le , jusque vers le bois des Buttes.
  • 11 –  : retrait du front, mouvement vers Fismes ; repos. À partir du 22, transport par V.F. dans la région de Lumbres ; repos à Steenvoorde.
  •  : occupation d'un secteur vers Locre et le château de Locre. Participation à la 3e bataille des Flandres :
5 -  : combats dans la région de Locre.
 : extension du front, à droite, jusque vers Koutkot.
  •  : retrait du front (relève par l'A.W.), transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne ; puis stationnement sur la Vesle.
 : engagée, au nord-ouest de Prosnes, dans la 4e bataille de Champagne : arrêt de l'offensive allemande. À partir du , contre-attaques françaises (2e bataille de la Marne) ; puis stabilisation et organisation d'un secteur vers la ferme de Moscou et le sud du mont Cornillet.
 : réduction du front à gauche jusqu'à l'ouest d'Olizy, violents combats vers Olizy.
4 -  : engagée dans la Bataille du Chesne et de Buzancy.

Rattachements modifier

  • Affectation organique :
isolée d' à
38e corps d'armée, de à
3 –
8 –

L'entre-deux-guerres modifier

La Seconde Guerre mondiale modifier

Drôle de guerre modifier

La 71e division d'infanterie est d'abord affectée au renforcement du 136e régiment d'infanterie de forteresse qui occupe le sous-secteur de Mouzon (secteur fortifié de Montmédy), elle est alors l'une des deux divisions du Xe corps d'armée (2e armée) dont elle constitue l'aile droite[1]. En avril 1940, elle est remplacée par la 3e division d'infanterie nord-africaine et elle se place alors en réserve de la 2e armée dans la région de MachaultSemide, derrière l'aile gauche de l'armée[1].

La division n'est pas concernée dans son ensemble par les plans d'intervention en Belgique, mais son groupe de reconnaissance de division d'infanterie, le 60e GRDI, doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne au sein du sous-groupement sud du groupement est de la 5e division légère de cavalerie[2].

Bataille de France modifier

À Sedan, lors de la bataille de France, la 71e DI n’a que 16 canons antichar sur une dotation normale de 60 par division.

Composition modifier

Au [3] :
Cavalerie

Infanterie

Artillerie

  • 38e régiment d'artillerie mixte divisionnaire
  • 10e batterie divisionnaire antichar (du 38e RAMD)
  • 50e parc d'artillerie divisionnaire
  • 50e compagnie d'ouvriers d'artillerie
  • 50e section de munitions hippomobile
  • 250e section de munitions automobile

Génie

  • compagnie de sapeurs mineurs 50/1
  • compagnie de sapeurs mineurs 50/2

Transmissions

  • compagnie télégraphique 50/81
  • compagnie radio 50/82

Train

  • compagnie hippomobile 50/22
  • compagnie automobile 150/22

Intendance

  • groupe d'exploitation divisionnaire 50/22

Santé

  • 71e groupe sanitaire divisionnaire

Notes et références modifier

  1. a et b Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 25.
  2. André Bikar, « La campagne de mai 1940 en Belgique : la 5e division légère de cavalerie en Ardenne, du 10 au 12 mai », sur atf40.fr (consulté le ).
  3. Mary 2009, p. 442.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

La 71° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)