Sainte-Menehould

commune française du département de la Marne

Sainte-Menehould
Sainte-Menehould
L’hôtel de ville.
Blason de Sainte-Menehould
Blason
Sainte-Menehould
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Argonne Champenoise
(siège)
Maire
Mandat
Bertrand Courot
2020-2026
Code postal 51800
Code commune 51507
Démographie
Gentilé Ménehildien
Population
municipale
4 166 hab. (2021 en augmentation de 0,05 % par rapport à 2015)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 27″ nord, 4° 53′ 53″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 261 m
Superficie 57,11 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sainte-Menehould
(ville isolée)
Aire d'attraction Sainte-Menehould
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Argonne Suippe et Vesle
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web ville-sainte-menehould.fr

Sainte-Menehould (prononcé [sɛ̃tmənu][B 1] ou [sɛ̃tmeneuld][1]) est une commune française, située dans l'est du département de la Marne en région Grand Est. Ancienne sous-préfecture d'environ 4 600 habitants, elle est la capitale de la région de l'Argonne[2], dont la forêt éponyme se situe en grande partie sur le territoire de la commune.

Composé de zones assez peuplées et de vides démographiques, le vaste territoire de la commune est majoritairement forestier et se situe dans les vallées de l'Aisne et de la Biesme. La ville est desservie par des routes départementales plus ou moins importantes et l'autoroute A4.

Les origines de la ville sont incertaines. La butte de Gaize est probablement un lieu de culte païen dès l'Antiquité, avant d'accueillir un château. Une ville se forme dès le Ve siècle sur les bords de l'Auve et se développe grâce aux ressources de la forêt défrichée et de l'agriculture. La ville, souvent située en zone frontalière, subit de nombreuses guerres et sièges. Elle passe sous le contrôle des comtes de Champagne à la fin du XIIe siècle, puis de la couronne de France à la fin du siècle suivant. Elle accueille ensuite des reliques de la sainte dont elle porte le nom, Ménehould.

Incendiée en 1719 puis reconstruite, elle conserve donc un important patrimoine architectural du XVIIIe siècle. Lors de la Révolution française, c'est dans cette ville qu'est reconnu Louis XVI, qui est ensuite poursuivi, notamment par Jean-Baptiste Drouet, et rattrapé à Varennes, non loin de là.

La ville souffre beaucoup des guerres de 1870 mais surtout de 1914-1918, qui dévaste la région. Elle connaît entre 1945 et 1975 un développement démographique faible mais régulier, ainsi qu'une industrie assez importante, puis une légère baisse de population durant les trente dernières années.

Géographie modifier

Localisation modifier

Sainte-Menehould se situe à l'extrême est de la Marne et est limitrophe avec la Meuse[G 1]. Elle est traversée par l'axe Châlons-en-Champagne - Verdun, 42 km la séparent du premier[3] et 37 km du second[4]. Elle est également située à 66 km à l'est de Reims[5] et 41 km au nord de Bar-le-Duc[6].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes modifier

Sainte-Menehould est limitrophe de huit autres communes situées dans les départements de la Marne à l'ouest et de la Meuse à l'est[G 1]:

  Florent-en-Argonne (Marne) Le Neufour (Meuse)  
Chaudefontaine (Marne) N Les Islettes (Meuse)
O    Sainte-Menehould    E
S
Argers (Marne)
Verrières (Marne)
Châtrices (Marne) Futeau (Meuse)

Géologie et relief modifier

Le centre-ville est bâti au pied des buttes de Gaize, abritant le château, et du Châtelet, un peu plus à l'ouest. Elle était auparavant entourée de marais formés par la vallée de l'Aisne. Les affluents de celle-ci forment de nombreuses petites vallées dans la forêt de l'Argonne, dans l'est du territoire de la commune. C'est sur la ligne de crête boisée séparant les vallées de l'Aisne et de la Biesme que se situe le point culminant de la commune, à 261 mètres d'altitude. De l'autre côté, ce sont des rivières plus courtes et pentues qui se jettent dans la Biesme, limite communale[G 1].

Hydrographie modifier

 
Carte de Sainte-Menehould présentant le réseau hydrographique.
  • Cours d'eau
  • Limites communales
  • Forêts
  • Zones construites
  • L'Aisne traverse la partie ouest de Sainte-Menehould, et notamment son centre, et coule du sud au nord. Plusieurs de ses affluents et sous-affluents arrosent également la commune et coulent d'est en ouest, prenant leur source dans la forêt d'Argonne, comme le ruisseau du Sougniat et son tributaire le ruisseau de la Mairesse. L'Auve, autre affluent de l'Aisne mais coulant d'ouest en est, rejoint celle-ci au niveau de Sainte-Menehould[G 1].

    À l'est de la commune, selon un schéma similaire, coule la Biesme, qui rejoint l'Aisne plus au nord. Cependant, les affluents de la Biesme traversant la commune coulent d'ouest en est et sont bien plus courts en raison de la plus forte déclivité de ce côté de la forêt d'Argonne[G 1].

    Climat modifier

    En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[8].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argers », sur la commune d'Argers à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

    Statistiques 1991-2020 et records ARGERS (51) - alt : 152m, lat : 49°03'51"N, lon : 4°50'59"E
    Records établis sur la période du 01-05-2003 au 04-01-2024
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,4 0,2 1,6 3,9 7,3 10,7 12,7 12,9 9,8 7,6 4,1 1 6
    Température moyenne (°C) 3,1 3,7 6,5 10,1 13,4 17 19,4 19 15,6 11,7 7,1 3,7 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,1 11,4 16,3 19,4 23,3 26 25,1 21,4 15,8 10 6,4 15,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,6
    04.01.04
    −14,6
    07.02.12
    −13,1
    01.03.05
    −5,3
    04.04.22
    −1,6
    04.05.11
    1,1
    02.06.06
    3
    31.07.15
    4,4
    26.08.18
    0
    30.09.03
    −6
    28.10.03
    −7,2
    30.11.16
    −17,5
    20.12.09
    −17,5
    2009
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,5
    01.01.22
    21,1
    27.02.19
    24,9
    31.03.21
    29,2
    25.04.07
    32,8
    28.05.17
    35,8
    28.06.11
    41,1
    25.07.19
    40
    12.08.03
    34,2
    15.09.20
    27,4
    13.10.23
    21,8
    08.11.15
    16,1
    17.12.15
    41,1
    2019
    Précipitations (mm) 69 59,8 54 41,2 71,5 61,7 57,3 69,3 49 64,8 61,5 80,3 739,4
    Source : « Fiche 51015001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    5,8
    0,4
    69
     
     
     
    7,1
    0,2
    59,8
     
     
     
    11,4
    1,6
    54
     
     
     
    16,3
    3,9
    41,2
     
     
     
    19,4
    7,3
    71,5
     
     
     
    23,3
    10,7
    61,7
     
     
     
    26
    12,7
    57,3
     
     
     
    25,1
    12,9
    69,3
     
     
     
    21,4
    9,8
    49
     
     
     
    15,8
    7,6
    64,8
     
     
     
    10
    4,1
    61,5
     
     
     
    6,4
    1
    80,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

    Transports et voies de communication modifier

     
    Carte de Sainte-Menehould présentant les différentes voies de communication.
  • Cours d'eau
  • Limites communales
  • Forêts
  • Zones construites
  • Routes
  • Autoroute A4
  • Voie de chemin de fer
  • Routes modifier

    La commune est traversée par l'autoroute A4 qui relie d'est en ouest Paris, Reims à Metz et Strasbourg. La sortie no 29 dessert la commune et l'aire de repos des Fontaines d'Olive se situe dans la forêt d'Argonne, à l'est du territoire. La route départementale 982E2 permet de rejoindre l'autoroute[G 1].

    La commune est également traversée, toujours suivant cet axe est-ouest par l'ancienne route nationale 3, déclassée en route départementale 3, qui mène à Dommartin-Dampierre et Châlons-en-Champagne à l'ouest ainsi qu'à Clermont-en-Argonne à l'est. La route départementale 63 suit quant à elle l'axe nord-sud, reliant la ville à Moiremont au nord et Verrières et sud. Sainte-Menehould est également reliée aux villages voisins de Chaudefontaine et Élise-Daucourt par la route départementale 982 et d'Argers et Florent-en-Argonne par la route départementale 85[G 1] Le transit des véhicules de plus de 13 tonnes est interdit par un arrêté municipal sauf pour les dessertes locales.

    Transports en commun modifier

    La gare de Sainte-Menehould fermée aujourd'hui se situait sur la ligne de Châlons-en-Champagne à Verdun. À l'époque, elle est desservie par des TER Champagne-Ardenne[14]. Le trajet jusqu'à Châlons-en-Champagne durait environ 50 minutes, désormais remplacé par un trajet en bus.

    La commune est désormais desservie par les bus du réseau départemental de la Marne, la ligne 43 la reliant à Châlons-en-Champagne par Auve et Courtisols[15]. Le trajet jusqu'à Châlons-en-Champagne dure environ 75 minutes.

    Un réseau urbain de bus assure quelques liaisons entre les différents quartiers[O 1].

    Transport aérien modifier

    Les aéroports les plus proches sont l'aéroport de Châlons - Écury-sur-Coole et celui de Vatry.

    Urbanisme modifier

    Typologie modifier

    Sainte-Menehould est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Menehould, une unité urbaine monocommunale[19] de 4 150 habitants en 2018, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

     
    Carte de Sainte-Menehould présentant les différents quartiers.
  • Limites communales
  • Zones construites
  • Occupation des sols modifier

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,4 %), terres arables (15,8 %), prairies (6,3 %), zones urbanisées (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

     
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Lieux-dits, écarts et quartiers modifier

    Autour du centre surplombé par la butte de Gaize s'étendent les quartiers Sainte-Catherine à l'ouest et du Romarin au sud. Les quartiers ou écarts des Vertes Voyes, de la Grange aux Bois et de La Vignette prolongent l'habitat vers l'est[G 1].

    Le premier de ces quartiers résulte d'une expansion récente de l'urbanisation vers l'est et abrite le lycée et un habitat pavillonnaire, tandis que le second provient d'un peuplement plus ancien puisqu'il s'agit d'un village fusionné dans la commune de Sainte-Menehould à la fin du XVIIIe siècle[C 1].

    La Grange aux Bois, avec une altitude de 218 mètres, correspond au point culminant de l'habitat ménéhildien, et accueille à ce titre le château d'eau[G 1]. La Vignette est limitrophe de l'agglomération des Islettes dans le département de la Meuse.

    Morphologie urbaine modifier

    La commune présente un habitat très groupé, avec de nombreuses constructions à proximité du centre-ville et le long d'un axe est-ouest, c'est-à-dire à l'ouest et au centre du territoire. Cette centralité et linéarité résidentielles s'opposent à un vide d'habitations dans la forêt d'Argonne, mais aussi au sud, au nord et à l'est du territoire communal[G 1].

    Toponymie modifier

    Orthographe du nom modifier

    L'orthographe du nom de la ville selon l'Insee est sans accent[I 1], alors que le site de la ville écrit « Ménehould »[O 2]. Les gens du cru prononcent « Menou » ou plus rarement « Sainte-Menou ». Ses habitants sont appelés les « Ménehildiens »[25].

    Anciens noms modifier

    Claude Buirette prouve que Sainte-Menehould ne correspond pas à l'ancienne étape romaine d'Auxuenna[H 1]. Dom Le Long puis Buirette de Verrières avancent que Sainte-Menehould portait au début du Moyen Âge le nom d'Astenai[H 2]. Buirette montre à l'aide de la chronique de Signi (939) que la ville ne fut que le siège de l'archidiaconé d'Astenai et ne portait pas ce nom[H 3]. La ville porta le nom de Stadunum qui signifie "halte au mont" à cause des différentes voies y menant. À l'époque gallo-romaine, en particulier à l'époque de la Ménehould, la ville est dénommée Château-sur-Aisne ou Châteauneuf-sur-Aisne [26]. Castra Conthense[27]

    La ville porta sans doute le nom de Sante-Menehould (Sanctá-Menehilde)[H 4] en l'honneur de la sainte du perthois dont les reliques furent déposée en la ville [28] et fut orthographié Sancta Manehout en 1148, Sancta Manehuldis en 1152, Santenmanehot, Sancta Manehot en 1154, Sancta Maneolt en 1165., Sancta Menoldis en 1172, Sancta Manehyldisen 1200, Sainte-Menehoste en 1285.Sainte-Meneheust en 1326, Saincte-Menoult en 1484, Saint-Emenou en 1512, Sainte-Mannehould en 1602, Sainte-Menhou en 1723 ou sous la Révolution française, la commune porta le nom de Montagne-sur-Aisne[C 1].

    Sainte Ménehould modifier

    Le nom de la ville rend hommage à Ménehould, sainte du Ve siècle originaire de la région. Née à Perthes, elle vécut avec ses sœurs dans de petites communautés de vie évangélique, se consacrant à la prière et au service des malades. Elle mourut à Bienville où elle fut inhumée en 490. Grâce à sa réputation de sainteté, elle devint patronne de plusieurs églises et donna son nom à la capitale de l’Argonne, où fut transférée une importante relique de la sainte en 1379[29].

    Histoire modifier

    Antiquité modifier

    Adrien de Valois, repris par de nombreux historiens[Note 4] avance l'hypothèse selon laquelle Sainte-Menehould correspondrait à Auxuenna, une étape sur la route militaire des Romains, à l'endroit où celle-ci traverse l'Aisne[H 5]. Claude Buirette réfute cette hypothèse dans son Histoire de la ville de Sainte-Ménehould et de ses environs et démontre d'après divers écrits qu'Auxuenna correspond à l'actuelle Vienne-la-Ville, au nord de Sainte-Menehould[H 1]. Cependant, le chemin traverserait ou passerait non loin du territoire actuel de la commune puisqu'une partie de l'itinéraire se situerait « dans la contrée de bois appelée la Grange-aux-Bois »[H 1].

    Un rocher au milieu d'une plaine : les débuts de l'occupation du lieu modifier

    Les origines de la ville sont incertaines ; la situation de ce rocher, seul relief au milieu d'une plaine marécageuse, en fit probablement un lieu de culte païen avant la christianisation[H 6]. Celui-ci était peut-être dédié à Isis ou plus probablement à Diane[H 7]. Ensuite, la position militairement favorable de cette butte, permit la construction d'une forteresse, appelée Château-d'Aisne (Castrum Axonae)[Note 5], puis d'un village sur les bords de l'Auve, en amont du confluent avec l'Aisne[H 8]. Au Ve siècle, Ménehould y séjourna, et serait parvenue à enrayer une épidémie qui dévastait la région[H 9]. C'est à cette époque que fut fondé l'hôpital ou hospice[H 10].

    Au Moyen Âge : la cité se développe modifier

    Au VIe siècle, Sainte-Menehould appartenait au Perthois et était enclavée dans le comté d'Astenois[H 11]. C'était également la principale ville de la province de l'Argonne, qui connaissait un développement considérable, avec un développement de l'agriculture et donc un déboisement de la forêt aux alentours[H 12]. En 575, à la suite des divisions entre les enfants de Clotaire, la ville subit la guerre et les pillages ; le château la surplombant fut endommagé[H 13]. Près d'un siècle plus tard, Dreux ou Drogon, fils de Pépin de Herstal, reconstruisit le château, le fortifia, érigea un grand donjon ; la ville fut également dotée de petites fortifications[H 14]. En 741, le prince Grippon ou Griffon fut emprisonné dans le château[H 15].

    En 853, les habitants obtinrent l'autorisation d'ériger une église dont ils souhaitaient qu'elle soit située au centre de la ville, plus peuplé, sur les bords de l'Auve, mais qui fut construite à l'extrémité de la butte accueillant le château[H 16]. Cette église subsista jusqu'au XIVe siècle[H 16] ; cependant, il fut nécessaire d'en construire une nouvelle au bourg à la fin du IXe siècle[H 17]. En 986, Louis V et sa mère la reine Emma traversèrent la ville sans s'arrêter[H 18].

    Sainte-Menehould, notamment du fait de sa position proche de la frontière entre le royaume de France (Champagne) et l'Empire (Lorraine, Barrois), et aussi à cause des rivalités entre princes laïques et ecclésiastiques, est l'enjeu de guerres féodales ravageuses. Ainsi en 1038, le comte Valéran, lieutenant de Gozelon, duc de Basse et de Haute-Lorraine (Lotharingie), assiégea Sainte-Menehould qui appartenait au comte de Rethel, allié de Eudes, comte de Champagne[H 19]. Les agresseurs étaient peu nombreux ; les habitants se réfugièrent dans le château munis de vivres assez nombreux[H 19]. Le cinquième jour du siège, un habitant blessa grièvement Valéran à l'aide d'une flèche tirée du sommet des remparts, et le siège fut levé[H 20]. Les comtes de Rethel se réconcilièrent ensuite avec les ducs de Lorraine : Manassès III épousa sans doute Judith, fille du duc Godefroid le Barbu.

    Dans la deuxième moitié du XIe siècle, Sainte-Menehould appartenait au comte Manassès III[H 21]. Prédateurs redoutables, les comtes de Rethel menaient des luttes incessantes contre les évêques de Verdun. Mais en 1065, les habitants préférèrent se soumettre à l'évêque Théodoric/Thierry (1047-89) plutôt que de soutenir un siège[H 22]. Ils échappèrent ainsi aux sacs de la ville et du château, comme ce fut le cas à Sampigny[H 21]. Durant cette fin de XIe siècle et au cours du XIIe siècle, il y eut dans la région de Sainte-Menehould de nombreuses fondations de monastères[H 23].

    Le temps des croisades modifier

     
    Le pape Célestin II.

    Durant la deuxième croisade, vers 1143[Note 6], de nombreux seigneurs s'absentèrent de leurs terres pour participer aux combats, ainsi qu'Adalbéron III, évêque de Verdun[H 24]. Un certain Albert Pichot[30], surnommé « le Bâtard », gouverneur brigand de Sainte-Menehould, profita de ces absences pour piller, avec Robert de Conflans, les villages entre Verdun et Sainte-Menehould[H 24]. L'évêque Adalbéron, arrivé à Rome, fut renvoyé dans son diocèse par le pape Célestin II pour y ramener l'ordre[H 25]. Aidé de ceux de ses vassaux qui étaient encore présents ainsi que d'habitants excédés, il piégea Albert Pichot dans un défilé et le fit prisonnier[H 25]. Son butin fut récupéré et il fut emmené à Verdun : sa libération aurait été ensuite une des clauses du traité signé avec son allié Robert de Conflans[H 25].

    Albert Pichot s'associa ensuite avec le comte de Chartres (Thibaud V comte de Blois, fils et frère cadet des comtes de Champagne Thibaud le Grand et Henri Ier ?) pour piller le diocèse de Châlons[H 26]. Vers 1181, bien que commençant à être âgé, il rassemble une petite armée et s'élança vers Verdun[H 27]. Le nouvel évêque, Arnould de Chiny, l'attaqua avec ses alliés, le repoussa jusqu'à Sainte-Menehould et fit le siège du château[H 27]. Mais il fut tué par un trait d'arbalète tiré depuis le château le , ce qui entraîna la levée du siège, comme en 1038[H 28]. L'évêque de Châlons Guy III de Joinville était alors l'allié de l'évêque Arnould dans la lutte contre Albert.

    Propriété des comtes de Champagne depuis la fin du XIIe siècle modifier

    Sainte-Menehould devint propriété des comtes de Champagne à la fin du XIIe siècle[H 29]. En 1201, la régente Blanche de Champagne accorda plusieurs libertés aux habitants de Sainte-Menehould, qui avaient auparavant un statut proche de celui de serf, créa un poste de prévôt et quatre postes d'échevins, élus par les bourgeois[H 30]. En 1208, elle fit rénover la ville et lui donna une charte[H 31]. Elle renforce les fortifications du château de la butte[31].

    Sainte-Menehould fut peu de temps après dévastée par des épidémies de peste et de lèpre, maladies ramenées par les croisades du XIIe siècle[H 32]. Mais ce ne fut pas la seule nouveauté venue de l'Orient : vers 1250, la vigne fit son apparition dans la ville et fructifia rapidement[H 33]. Cependant, la vigne fut domestiquée au nord de l’Europe, sous l’influence des Romains, et jusqu’en Grande-Bretagne, vers 500 avant notre ère. Le sud de la France cultivait la vigne entre 1000 et 500 avant notre ère. La vigne domestiquée et le vin n'étaient donc pas des nouveautés.

    Possession du royaume de France à la fin du XIIe siècle modifier

    À la suite d'un mariage puis aux décès de divers souverains, Sainte-Menehould fut rattachée à la couronne de France en 1284 ou 1285[H 34]. À la fin, il y eut un conflit territorial entre le roi de France et le comte de Bar, qui contestait la Biesme comme limite entre ses possessions et le royaume de France[H 35]. En 1342, un grenier à sel fut implanté dans la ville, qui devint rapidement l'un des plus importants de Champagne[H 36]. La peste fit son retour en 1347, éliminant le tiers de la population de Sainte-Menehould[H 37]. Grâce au roi Charles V, la ville fut enfin pavée en 1372, ce qui aida à faire face aux inondations[H 38].

    Le , des reliques de sainte Ménehould sont transférées à l'église de Sainte-Menehould[H 39]. En cette fin de XIVe siècle, la ville est coincée entre deux rochers et des marais, ce qui gêne son développement[H 40]. Charles VI permit à la ville d'être fortifiée en 1398, car elle était souvent dévastée en raison de sa position frontalière avec les territoires allemands[H 41]. Mais il chassa également la population juive de son royaume, et celle de Sainte-Menehould se réfugia à Metz, son départ provoquant une baisse de l'économie ménéhildienne pendant plusieurs années[H 41].

     
    Sur un dessin de Christophe Tassin publié en 1634, bibliothèque Carnegie (Reims).

    Dans les dernières années du règne de Charles VI et les premières de celui de Charles VII, la Champagne fut dévastée par les guerres entre français et Anglais[H 42]. La ville tomba facilement aux mains de ceux-ci en 1428, la ville étant sans armes et sans troupes face à 3 000 assaillants[H 42]. Près du tiers des habitants quitta la ville mais ils furent contraints d'y revenir, n'ayant aucun refuge[H 42]. Sainte-Menehould fut reprise sans difficulté par le duc de Richemond en 1435, soit douze ans plus tard[H 43]. Celui-ci administra ensuite la région, chassant de nombreux brigands[H 44].

    Le traité de Saint-Maur (1465) donne la cité, en dot de sa fille Marie de Bourbon, au Duc Jean II de Lorraine.

    Le bailliage de Sainte-Menehould, s'il il y en eut un, aurait été créé à la fin du XVIe siècle[H 45]. En 1514, Claude Toignel, gouverneur de Sainte-Menehould, vendit sa grange et sa maison situées à l'est du territoire, en forêt d'Argonne, à deux cultivateurs sous réserve qu'ils construisissent deux maisons dans ce « coupe-gorge »[H 46]. Ce hameau devint la Grange-aux-Bois, actuel quartier de la ville[H 46].

    En 1545, François Ier demande à Martin du Bellay et à Girolamo Marini, commissaire-général des fortifications de Champagne, de renforcer les fortifications de la butte[H 47]. Il fait ceindre d'eau la ville, la citadelle et les ouvrages avancés, creuser un canal dans lequel il fait couler l'Aisne. Aux trois anciennes portes de la ville, il en fait construire trois autres pour le château. Marini a surtout renforcé le rocher du château où il a fait construire six puissants bastions. Il a démoli une chapelle pour construire un cavalier dominant la ville. Un sous-ingénieur du nom de Mundos a dirigé le creusement de larges fossés autour de bastions du château. Ces anciens fossés, comblés aujourd'hui, ont pris le nom de Fossés-Mundos. François Ier a visité Sainte-Menehould en 1546 après être passé par Vitry-le-François. Le roi y a inspecté les travaux avant d'aller visiter les villes de la frontière, dont Villefranche-sur-Meuse.


    Époque moderne modifier

     
    Jean-Baptiste Drouet.

    Le 18 juin 1632, Mazarin - admis avec les ambassadeurs étrangers à suivre Louis XIII en Lorraine - reçoit la tonsure à Sainte-Menehould. C'est son ami le nonce Bichi qui lui coupe symboliquement quelques mèches de cheveux[32]. La ville fut assiégée deux fois lors de la Fronde : en novembre 1652, les Frondeurs (parmi eux, Vauban, cadet au régiment de Condé) assiégèrent et prirent la ville ; le , l’armée royale (avec Vauban encore, qui s’était rallié au roi) reprit la ville[B 2] sous la direction du chevalier de Clerville[B 3]. Louis XIV, qui participa au siège, est accueilli triomphalement par la population le 27, il assista au Te Deum dans l'église Notre-Dame du Château[B 4].

    Une grande partie de la ville fut détruite en 1719 par un incendie[B 5]. Elle fut reconstruite dans un style remarquable, en brique et gaize alternés, avec toit à la Mansard, à l’exemple de l’Hôtel de Ville, dont la première pierre fut posée en 1730.

    Sainte-Menehould est également connue comme la ville où le roi Louis XVI de France a été reconnu lors de sa tentative de fuite. À la demande de la municipalité, Jean-Baptiste Drouet et Jean-Chrisosthome Guillaume[B 6] se lancent à la poursuite des voitures et font arrêter le roi à Varennes-en-Argonne le . Le , le corps de Nicolas Beaurepaire, héros malheureux de la bataille de Verdun, est inhumé discrètement à Sainte-Menehould. Malgré sa panthéonisation officielle, il y est resté[33].

    Première Guerre mondiale modifier

     
    Le monument aux morts.

    Le sixième régiment de Cuirassiers, basé à Sainte-Menehould depuis le XVIIe siècle, quitte le Quartier Valmy le pour prendre position. Il est composé de 33 officiers, 48 sous-officiers, 600 cuirassiers et presque 700 chevaux. Le , la mobilisation générale est décrétée. La commune est occupée par l'armée allemande juste avant la bataille de la Marne, le . Les premières troupes ennemies à entrer en ville sont des uhlans. Sainte-Menehould est désertée par une partie de la population. Les maisons abandonnées sont pillées, et la ville doit ravitailler les occupants. Le 15 septembre, à la suite d'une contre-offensive, les Allemands quittent la ville qui devient « ville de guerre ». À partir du mois de janvier 1915, Sainte-Menehould est le poste de commandement de la IIIe armée du général Sarrail. La ville subit son premier bombardement au canon le . Par la suite, des avions et des zeppelins prennent le relais. En septembre 1915, l'offensive en Champagne éloigne le front[O 3].

    Durant cette guerre, Sainte-Menehould n'est pas un lieu de combats. Le cimetière militaire qui y est hébergé accueille 5 400 tombes, occupées par des combattants tués en Argonne ou morts des suites de leurs blessures dans les hôpitaux de la ville : l'Hospice, les écoles. L'hôpital d'évacuation HOE 37 gère cinquante lieux (bâtiments et tentes)[O 3].

    Sainte-Menehould est également dans cette période un nœud ferroviaire important. Sa gare assure la liaison vers le sud (direction de Revigny-sur-Ornain) et est un point de passage de la ligne « stratégique » à double voie Châlons-sur-Marne - Verdun. Des travaux permettent à cet axe de contourner la ville. Les aménagements effectués lors de cette période dans la gare de Sainte-Menehould (quais et voies de garage) sont encore visibles au début du XXIe siècle[O 3].

    Politique et administration modifier

     
    La mairie de Sainte-Menehould.

    Rattachements administratifs et électoraux modifier

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune était jusqu'en 2017 le chef-lieu de l'arrondissement de Sainte-Menehould du département de la Marne. Par décret du , cet arrondissement est supprimé. La commune est alors intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[34].

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Sainte-Menehould[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Sainte-Menehould relève des juridictions du tribunal judiciaire de Châlons-en-Champagne, dans le ressort de la cour d'appel de Reims[M 1].

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton d'Argonne Suippe et Vesle

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Marne.

    Intercommunalité modifier

    La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes de l'Argonne Champenoise.

    En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[36], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de :

    Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[37].

    Tendances politiques et résultats modifier

    Sainte-Menehould est marquée à droite au niveau des résultats électoraux depuis 2002.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, les électeurs ménéhildiens votèrent[Note 7] à 23,80 % pour Jacques Chirac (19,88 % au niveau national), à 19,55 % pour Jean-Marie Le Pen (16,86 % au niveau national) et à 15,67 % pour Lionel Jospin (16,18 % au niveau national). Au second tour, Jacques Chirac recueillit 80,90 % des suffrages exprimés face à Jean-Marie Le Pen, moins que les 82,21 % au niveau national[M 2],[M 3].

    Lors du premier tour des élections législatives de 2002, les électeurs ménéhildiens votèrent à 51,52 % pour Bruno Bourg Broc (UMP) (50,72 % dans la circonscription), et à 25,54 % pour Gérard Berthiot (22,56 % dans la circonscription), le premier des deux étant donc élu dès le premier tour [M 4],[M 5].

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy obtint 34,87 % des voix ménéhildiennes (31,18 % sur le plan national), Ségolène Royal 19,88 % des voix (25,87 % sur le plan national), François Bayrou 16,58 % (18,57 %) et Jean-Marie Le Pen 15,67 % (10,44 %). Au second tour, l'écart entre les candidats fut bien plus marqué que sur le plan national puisque Nicolas Sarkozy obtint 62,38 % des voix à Sainte-Menehould et 53,06 % sur tout le territoire[M 6],[M 7].

    Lors du premier tour des élections législatives de 2007, les électeurs ménéhildiens votèrent à 41,78 % pour Benoist Apparu (UMP) (42,36 % dans la circonscription) et à 25,54 % pour Gérard Berthiot (27,65 % dans la circonscription). Au second tour, Benoist Apparu obtint 59,45 % des voix face à Gérard Berthiot (58,94 % dans la circonscription)[M 8],[M 9].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Bertrand Courot a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 278 voix (62,22 %, 22 conseillers municipaux élus dont 15 communautaires), devançant très largement la liste SE menée par Olivier Aimont (776 voix, 37,77 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 31,32 % des électeurs se sont abstenus[38]

    La liste LREM menée par le maire sortant Bertrand Courot était la seule candidate aux élections municipales de 2020 dans la Marne. Elle a donc été élue dès le premier tour, obtenant 597 voix lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 73,30 % des électeurs se sont abstenus.
    Cette liste dispose donc des 27 conseillers municipaux, dont 21 communautaires, de la ville[39].

    Administration municipale modifier

    La commune de La Grange-aux-Bois a été rattachée à Sainte Menehould entre 1790 et 1794[C 1].

    Compte tenu de l'importance de la populatiin de la commune, son conseil municipal est composé de 27 membres, dont le maire[M 10].

    Liste des maires modifier

    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Maucler[pourquoi ?]
    mort à Sainte-Menehould en 1878
       
    1815 1837 Claude-Apollon Robinet    
    1867[40]   M. Camille Margaine[Note 8],[41] Gauche républicaine Officier de carrière puis fabricant de tuiles mécaniques
    Député de la Marne (1871 → 1888)
    Sénateur de la Marne (1888 → 1893)
    Conseiller général de Sainte-Menehould (1867 → 1893)
        Alfred Autier   Propriétaire
    Conseiller général de Sainte-Menehould (1893 → 1904)
    1903 1912 Paul Charles Bertrand Républicains progressistes Notaire
    Conseiller général de Sainte-Menehould (1904 → 1910)
    1914 1915 Paul Charles Bertrand Républicains progressistes Notaire
    Conseiller général de Sainte-Menehould (1904 → 1910)
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1915[40]   Adrien Moulin    
    vers 1922   Mangin[42].    
      1937 Charles Pougnant Radical-socialiste Professeur
    Conseiller général de Sainte-Menehould (1922 → 1944)
    1937 1945 Gaston Vatier Radical-socialiste  
    1945 1959 Alix Buache Radical-socialiste  
    1959 1976 Robert Lancelot DVD Professeur, chef d'entreprise
    Conseiller général de Sainte-Menehould (1961 → 1976)
    1976 1977 Jean-Louis Pierre dit Méry    
    1977 2001 Robert Gautier PS Professeur de mathématiques
    Conseiller général de Sainte-Menehould (1977 → 1985)
    2001 En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Bertrand Courot RPR puis UMP
    puis UDI[43] puis LREM[44]
    Délégué territorial de la CGPME
    Conseiller général de Sainte-Menehould (2004 → 2011)
    Président de la CC de la Région de Sainte-Menehould (2001 → 2013)
    Président de la CC de la Région de Sainte-Menehould (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[45],[46]

    Sécurité modifier

    En 2010, Sainte-Menehould est le siège d'une communauté de brigades et d'une brigade de proximité de gendarmerie[M 11]. La section de l'autoroute A4 qui traverse la commune est en revanche prise en charge par le peloton motorisé de Sainte-Ménehould appelé PMo.

    Jumelages modifier

    La ville de Sainte-Menehould est jumelée :

    La ville de Sainte-Menehould est jumelée avec la compagnie de commandement et de logistique du 132e régiment d'infanterie cynotechnique de Suippes.

    Population et société modifier

    Démographie modifier

    Évolution démographique modifier

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

    En 2021, la commune comptait 4 166 habitants[Note 9], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1683 3943 5653 8813 9063 9624 1314 1334 347
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9684 1354 1703 1084 2864 6444 4425 2985 317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 9904 9925 0304 1104 6174 2344 4304 0283 981
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 2705 3925 7725 6675 1774 9794 6624 3904 110
    2021 - - - - - - - -
    4 166--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges modifier

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,4 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 926 hommes pour 2 224 femmes, soit un taux de 53,59 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,6 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,5 
    90 ou +
    3,3 
    9,8 
    75-89 ans
    15,0 
    19,6 
    60-74 ans
    20,9 
    19,4 
    45-59 ans
    18,2 
    16,5 
    30-44 ans
    15,4 
    16,2 
    15-29 ans
    12,9 
    17,0 
    0-14 ans
    14,3 
    Pyramide des âges du département de la Marne en 2020 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    6,2 
    75-89 ans
    16,3 
    60-74 ans
    17,5 
    19,6 
    45-59 ans
    19,3 
    18,7 
    30-44 ans
    17,6 
    20,1 
    15-29 ans
    18,1 
    18,5 
    0-14 ans
    16,8 

    Enseignement et éducation modifier

    Il existe à Sainte-Menehould deux écoles primaires et deux écoles maternelles[52]. La ville accueille également deux établissements publics d'enseignement secondaire : le collège Jean-Baptiste-Drouet, qui accueillait 564 élèves lors de l'année scolaire 2009-2010[53],[54], et le lycée professionnel de l'Argonne, dont l'effectif était de 127 élèves durant la même année scolaire[55],[56].

    La ville dispose d'un conseil municipal de jeunes[A 1].

    Santé modifier

     
    L'ancien hôpital de Sainte-Menehould.

    La ville dispose d'un centre hospitalier[57]. Celui-ci accueille des services d'urgences, une antenne du SMUR, de radiologie et de pharmacie, ainsi que des unités de soins et une maison de retraite[58].

    Sports modifier

    La forêt d'Argonne accueille des sentiers de randonnées pédestres et cyclable[59] Sainte-Menehould est le point de départ du Trail de l'Argonne, qui se déroule en grande partie dans la forêt de la commune. Trois parcours de 12, 24 et 55 kilomètres composent l'épreuve 2011[60]. La ville dispose par ailleurs de quatre terrains de football, de deux gymnases et d'un complexe sportif[O 5]. Un complexe sportif et une base kayak sont en projet pour un coût respectif de 7,5 millions et 400 000 euros[A 2]. Sainte-Menehould accueille également un club hippique depuis 1962[61].

    Médias modifier

    En 2010, la commune de Sainte-Menehould a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[62].

    La ville édite également un bulletin municipal[O 6].

    Le journal régional L'Union traite régulièrement de Sainte-Menehould[A 3].

    La ville apparait dans la saison 16, épisode 5, de l'émission américaine "The Amazing Race" où les concurrents doivent se rendre dans la boulangerie "Defontaine" afin d'y récupérer une baguette contenant un indice permettant d'avancer dans le jeu.

    Cultes modifier

    La paroisse de Sainte-Menehould regroupe quatorze communes de l'Argonne, au sein du diocèse de Châlons-en-Champagne[63]. Deux églises assurent le culte catholique à Sainte-Menehould[64].

    Économie modifier

    Commerce et industrie modifier

     
    La poste.

    La ville dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Châlons-en-Champagne.

    Les principales industries de la ville sont Albéa, qui fabrique des emballages plastiques et emploie 418 personnes ; JPS connectic, qui fabrique des connecteurs et emploie 109 personnes ; et enfin Cotuplas (groupe Alcan), qui fabrique des machines et emploie 87 personnes[65].

    La ville dispose d'une zone industrielle de 26 hectares, à proximité de la voie de chemin de fer, et d'une zone d'activités de 13 hectares jouxtant la sortie d'autoroute[O 7].

    La ville de Sainte-Menehould accueille plusieurs centaines d'entreprises, dont près d'une centaine de commerces[66].

    Tourisme modifier

    Les principales attractions touristiques sont le patrimoine de la ville et la forêt de l'Argonne. Sainte-Ménehould abrite l'office de tourisme du Pays d'Argonne [67]. La commune dispose d'un hôtel 0 étoile et de deux hôtels 2 étoiles, ainsi que d'un camping de 50 emplacements[I 2]. Il est possible de visiter la ville à pédalo grâce au bras de l'Aisne qui entoure la butte de Gaize[O 8]

    Les résidences secondaires représentent une faible part des logements (1,3 % au recensement de 2007) et sont pour la plupart anciennes (66,7 % d'entre elles ont été construites avant 1949), le mouvement de construction n'ayant cessé de s'essouffler depuis cette date[I 2].

    Emploi et revenus de la population modifier

    En 2007, Sainte-Menehould comptait 1 985 actifs, ce qui représentait 71,6 % de la population de plus de 15 ans. Le taux de chômage a augmenté entre 1999 et 2007, passant de 5,8 % à 7,0 %. Les femmes étaient les plus touchées par le chômage (11,6 % en 1999, 11,4 % en 2007), tandis que le taux de chômage moindre des hommes augmentait, passant de 6,3 % en 1999 à 8,6 % en 2007. L'emploi y était très majoritairement salarié puisque seuls 8,8 % des habitants ayant un emploi n'étaient pas salariés. Les femmes étaient les plus touchées par les temps partiels[I 2].

    Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2007[I 2]

    Branche d'activité Emplois ou statut Part
    Agriculteurs exploitants 32 1,1 %
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 188 6,6 %
    Cadres et professions intellectuelles supérieures 233 18,2 %
    Professions intermédiaires 674 23,6 %
    Employés 824 28,9 %
    Ouvriers 903 31,6 %
    Sources des données : INSEE (recensement 2007)

    En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 507 , ce qui plaçait Sainte-Menehould au 20 994e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[I 3].

    La commune fait partie de la zone d'Indication Géographique Protégée (IGP) « Volailles de la Champagne »[M 12].

    Culture et patrimoine modifier

    La ville possède un patrimoine riche qui détient une place importante dans la culture marnaise. Sainte-Ménehould est également labellisée Petite Cité de Caractère, distinguant la qualité du patrimoine bâti et des aménagements publics, des animations et de l'accueil touristique.

    Patrimoine architectural modifier

    Monuments modifier

     
    Ancienne Caisse d'Epargne, place du Général-Leclerc.

    La ville ayant été en grande partie détruite par un incendie en 1719, il existe de nombreux édifices du XVIIIe siècle. De nombreux bâtiments et lieux de Sainte-Menehould sont classés monuments historiques ou disposent d'une notice sur la base Mérimée : la place d'Austerlitz, la façade et les toitures des bâtiments la jouxtant[P 1] ; des immeubles de la place du Général-Leclerc[P 2] ; l'ancienne usine pharmaceutique Géraudel, devenue école[P 3] ; l'usine de chaussures fermée en 1975[P 4] ; les vestiges de la sucrerie[P 5] ; l'hôtel de ville[P 6] ; le château et son église[P 7] ; l'ancienne verrerie[P 8] ; l'ancienne tuilerie[P 9] ; la faïencerie du XVIIIe siècle[P 10],[P 11].

    Lieux de mémoire de la Grande Guerre modifier

    Édifices religieux modifier

    • Église Notre-Dame du château XIIIe siècle
    • Église Saint-Charles XIXe siècle
    • Chapelle Saint-Charles
    • Chapelle des Vertes-Voyes
    • Église Saint-Nicolas de la Grange-aux-Bois.
    • Chapelle de l'ancien hôpital et hospice
    • Chapelle du château (Château du Bois d'Épense)
    • Statue de sainte Menehould

    Patrimoine culturel et artistique modifier

     
    Tetsuo Harada, fontaine des Vertes Voyes, 1986.

    La ville de Sainte-Menehould accueille un important patrimoine culturel et artistique dans ses deux églises. Dans l'église du Notre-Dame-du-Château se situent deux bustes d'homme et de femme, datés du XIVe siècle[P 13] ainsi qu'un orgue des XVIIe et XVIIIe siècles[P 14] et enfin une dalle funéraire du XVe siècle[P 15]. Dans l'église Saint-Charles se situent un chandelier pascal[P 16] ; une console en bois[P 17] ; un autel et une statue de la Vierge[P 18] ; un tableau représentant Louis XIII, Richelieu et sainte Ménehould avec la ville en fond[P 19] ; un autre du martyre de saint Laurent[P 20].

    La ville abrite également le Monument à Dom Pérignon, dans le Jard, œuvre de Nicolas Agarbiceanu (1908-1991), la statue de sainte Ménehould sur la butte du château, œuvre du sculpteur Henri Charlier réalisée en 1920, ainsi que la fontaine des Vertes Voyes, réalisée par Tetsuo Harada en 1986, et une fontaine Wallace.

    Musée d'Art et d'Histoire de Sainte-Ménehould modifier

    Le musée d'Art et d'Histoire de Sainte-Ménehould a rouvert depuis et présente l'aspect historique et urbanistique de la ville ainsi qu'une collection de beaux-arts (sculptures, peintures des XVIIe et XVIIIe siècles, dont le Cycle de la vie de Moïse, d'Henri Mauperché), un Autoportrait en trompe-l'œil avec coquillages et objets scientifiques[P 21] d'Étienne Moulinneuf (1749-1817), d'arts décoratifs (mobilier XVIIIe siècle et céramique de la manufacture du Bois d'Epense, dite des Islettes) et de sciences naturelles. Une extension contemporaine a été ajoutée au bâtiment du XVIIIe siècle pour accueillir une cyberbase et une médiathèque[O 9].

    Patrimoine environnemental modifier

    La ville a obtenu trois fleurs du concours des villes et villages fleuris[69].

    La zone Natura 2000 « Étangs d'Argonne » se situe partiellement sur le territoire de la commune[M 13]. De plus, trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont situées partiellement sur le territoire de la commune : « Étangs de la Champagne humide » ; « Bois de Rohais et étang de Florent-en-Argonne » et « Massif forestier d'Argonne »[70],[71],[72].

    Gastronomie modifier

     
    Pieds de porc panés façon Sainte-Menehould.

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Les pieds de porc « à la Sainte-Menehould » sont longtemps bouillis puis panés. La cuisson prolongée plusieurs dizaines d'heures rend les os mous et consommables, bien que peu goûteux et d'aspect crayeux. La recette existait déjà au temps de Charles VII, à qui l'on servit le plat lorsqu'il visita la ville en 1435. Une légende locale veut que Louis XVI fut arrêté à Varennes pour s'être attardé à en manger lors de l'arrêt de sa voiture à Sainte-Menehould. Alexandre Dumas contribua beaucoup à la célébrité de cette spécialité locale en en donnant une description enthousiaste dans son Grand dictionnaire de la cuisine.

    Dans Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume, d'Edgar Allan Poe, est citée sans plus de détails une spécialité de veau dite « à la Sainte-Menehould »[B 7].

    Personnalités liées à la commune modifier

    Sainte-Menehould dans la littérature modifier

    • Anne Villemin Sicherman évoque, dans son roman Retour à Varennes, paru en 2021 aux éditions 10-18, (ISBN 978-2-264-07803-2), le passage de Louis XVI à Sainte-Menehould, après qu'il a été contraint de rebrousser chemin depuis Varennes

    Héraldique modifier

    Les armes de Sainte-Ménehould se blasonnent :
    « D'azur à une porte de ville donjonnée d'argent maçonnée ajourée et ouverte de sable, les deux tours d’angle essorées en dôme d’or, la porte chargée d'un lion d’or, armé et lampassé de gueules, issant du seuil et tenant dans sa patte dextre une épée en barre aussi d’argent ; les trois tours sommées chacune d’une aigle essorante du même. »

    Au XVIIème siècle, le blasonnement[73] était ainsi décrit[74] :
    « D’azur au portail de ville crénelé d’argent, maçonné de sable, sommé d’une tour d’argent, flanquée de 2 autres, crénelées de même, couvertes en dôme d’or ; le tout maçonné de sable ; chacune des tours sommées d’un aigle s’essorant d’argent, le portail ouvert de sable, coulissé d’argent, défendu par un lion naissant d’or, armé et lampassé de gueules, tenant de sa patte dextre, une épée d’argent. »

    Logotype modifier

      Le logotype de la ville reprend le nom écrit avec un accent (Sainte-Ménehould), en trois couleurs (orange, deux teintes bleutées).

    Sources modifier

    Notes modifier

    1. Les records sont établis sur la période du au .
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Dom Jacques Martin (Histoire des Gaules), Dom Cajot (Antiquités de Metz), Baillet, Dom Calmet (Histoire de Lorraine), Longeval (Histoire Gallicene), ou encore Buzen de la Martinière.
    5. Ou encore Château-sur-Aisne (Castellum supra Axonam)
    6. L'Histoire de la ville de Sainte-Ménehould et de ses environs, de Claude Buirette, indique qu'Albert Pichot fut fait prisonnier en 1143, ce qui ne correspond pas aux dates de la deuxième croisade (de 1147 à 1149). Le livre a été écrit au XIXe siècle, un décalage de quelques années sept siècles plus tôt remet donc peu en cause sa fiabilité générale.
    7. Les données exprimées en pourcentages se rapportent aux votes exprimés.
    8. Une rue de la commune porte le nom de ce maire
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

    Bibliographie modifier

    Histoire de la ville de Sainte-Ménehould et de ses environs modifier

    • Claude Buirette, Histoire de la ville de Sainte-Ménehould et de ses environs, éditions Poignée-Darnauld, Sainte-Menehould, 1837, 644 pages, lire en ligne.
    1. a b et c Page 4.
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    Cartes modifier

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références bibliographiques diverses modifier

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 102 et 104.
    2. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), page 164.
    3. Anne Blanchard, « Louis Nicolas de Clerville», in Actes du colloque « Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant », Brest, 16-19 mai 1993, publié dans Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant, Paris, Association Vauban, 2000, page 122 (également publié dans Les cahiers de Montpellier, numéro 38, tome II/1998, Histoire et Défense, Université Paul-Valéry).
    4. Jean-Paul Barbier, Ils sont passés à Châlons, 2003.
    5. Dr. Valentin, « Échevinage de la ville de Vitry-le-François », dans Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François, Mémoires, Vitry-le-François, , 290 p. (ISSN 1162-8804, lire en ligne), p. 200.
    6. Jean-Chrisosthome comme l'écrit le curé de Sainte-Menehould (Arch. dépt. Marne 2 E 563/6), et tous les actes d'archives. Jean-Paul Barbier Jean-Chrisosthome Guillaume le deuxième homme de Varennes, Études Marnaises de la SACSAM 2010.
    7. Edgar Allan Poe, Histoires grotesques et sérieuses, traduit de l'anglais par Charles Baudelaire, Michel Lévy frères, Paris, 1871, extrait sur Wikisource.

    Articles de presse modifier

    1. Installation du conseil municipal Place aux jeunes !, in L'Union, 18 décembre 2010, consulté le 22 décembre 2010.
    2. Stéphanie Verger, Construction d'une base kayak, d'un complexe sportif, rénovations à l'Aiglonne Menou : les fonds et la forme, in L'Union, 28 octobre 2010.
    3. Articles de l'Union sur Sainte-Menehould, consulté le 31 octobre 2010.

    Sites officiels modifier

    Insee modifier

    L'Institut national de la statistique et des études économiques fournit des données précises sur la population, l'emploi, l'économie, le logement des communes françaises à partir des différents recensements. Le dernier en date est celui de 2007, celui de 1999 sert de comparaison. À l'échelle d'une commune de 4 000 habitants, les données sont assez complètes et fiables.

    1. « Recensement de la population au 1er janvier 2006 », sur Insee (consulté le )
    2. a b c et d Sainte-Menehould - Chiffres clés sur le site de l'Insee, consulté le 25 octobre 2010.
    3. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'Insee (consulté le ).

    Ville de Sainte-Menehould modifier

    Le site officiel de la ville fournit de nombreuses informations, qui sont à considérer avec prudence en raison du caractère promotionnel qu'elles peuvent revêtir.

    1. Les transports urbains, consulté le 31 octobre 2010.
    2. Site officiel de la ville de Sainte-Menehould, consulté le 9 octobre 2010
    3. a b et c L'Histoire, consulté le 24 janvier 2011.
    4. Le jumelage, consulté le 8 octobre 2010.
    5. Équipements sportifs, consulté le 29 octobre 2010.
    6. Le journal municipal, consulté le 31 octobre 2010.
    7. Les Parcs d'activités de Sainte-Menehould, consulté le 30 octobre 2010.
    8. Pédalo, consulté le 4 novembre 2010.
    9. Musée-Médiathèque : un nouvel espace s'ouvre à vous., consulté le 31 octobre 2010.

    Géoportail modifier

    Les données recueillies par l'Institut national de l'information géographique et forestière sont accessibles via le site Géoportail. Il est possible de consulter différentes couches : carte, photos satellite, cadastre…

    1. a b c d e f g h i et j « Carte topographique au 1/32 000 de Sainte-Menehould », sur Géoportail - Le portail des territoires et des citoyens (site de l'IGN) (consulté le ).

    Cassini modifier

    Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui est le site de l'École des hautes études en sciences sociales qui met en scène l'évolution du territoire français à partir de la carte de Cassini et de données actuelles. Il présente les différents toponymes qu'a eu la ville, l'évolution de sa population, des données territoriales.

    1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Menehould », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..

    Sites ministériels et gouvernementaux modifier

    Le site du Ministère de l'Intérieur donne accès aux résultats électoraux à l'échelle communale depuis 1998. D'autres sites ministériels et gouvernementaux donnent accès aux comptes des communes, à la carte judiciaire. Les informations sont donc a priori très fiables.

    1. Ministère de la Justice, carte judiciaire, en ligne, consultée le 8 octobre 2010.
    2. Résultats électoraux à Sainte-Menehould sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    3. Résultats électoraux en France sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    4. Résultats électoraux à Sainte-Menehould sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    5. Résultats électoraux de la quatrième circonscription de la Marne sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    6. Résultats électoraux à Sainte-Menehould sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    7. Résultats électoraux en France sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    8. Résultats électoraux à Sainte-Menehould sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    9. Résultats électoraux de la quatrième circonscription de la Marne sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 1er septembre 2010, en ligne.
    10. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    11. Les brigades de la compagnie de Sainte-Ménehould sur le site de l'État dans la Marne, consulté le 14 octobre 2010.
    12. Volailles de Champagne sur le site de l'INAO, consulté le 5 novembre 2010.
    13. Etangs d'Argonne sur le site de Natura 2000, consulté le 5 novembre 2010.

    Bases Joconde, Mérimée et Palissy modifier

    Les bases Joconde, Mérimée et Palissy donnent accès aux inventaires collections des musées français, des patrimoines architectural et mobilier. De nombreuses informations sont ainsi disponibles sur les tableaux, les monuments et les objets de la ville.

    1. Notice no PA00078843, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Notice no PA00078844, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    3. Notice no IA51000145, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    4. Notice no IA51000263, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    5. Notice no IA51000144, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    6. Notice no PA00078842, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    7. Notice no PA00078841, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    8. Notice no IA51000283, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    9. Notice no IA51000266, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    10. Notice no IA51000143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. Notice no PA51000013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    12. Notice no IA51000525, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    13. Notice no PM51001312, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    14. Notice no PM51001003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    15. Notice no PM51000996, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    16. Notice no PM51001001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    17. Notice no PM51001000, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. Notice no PM51000999, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. Notice no PM51000998, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    20. Notice no PM51000997, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. « Autoportrait en trompe-l'œil avec coquillages et objets scientifiques », notice no M0315000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

    Autres références en ligne modifier

    1. « Ici et pas ailleurs à Sainte-Ménéhould - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
    2. « Découvrir la région Argonne Champenoise - Villa Les Roses », Villa Les Roses,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    5. Orthodromie entre "Sainte-Menehould" et "Reims" sur le site lion1906.com, consulté le 22 décembre 2010.
    6. Orthodromie entre "Sainte-Menehould" et "Bar-le-Duc" sur le site lion1906.com, consulté le 22 décembre 2010.
    7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
    13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
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    15. Fiche horaire des bus départementaux, valable du 30 août 2010 au 2 juillet 2011, consulté le 24 septembre 2010.
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    29. Sainte Ménehould sur Nominis, consulté le 7 octobre 2010.
    30. On remarque qu'Albert Pichot se maintint longtemps comme châtelain ou seigneur de fait de Ste-Menehould, fidèle à sa longue carrière de rapines et d'agressions, nargueur des évêques, à tel point que certains auteurs le dissocient en deux Albert père et fils. C'est pourtant l'époque, le XIIe siècle, où le comté de Champagne devient très important, et dans une moindre mesure le comté de Rethel (d'ailleurs en lien : le comté de Rethel passe alors par mariage aux châtelains de Vitry, vassaux directs du comte de Champagne). Albert devait donc avoir de puissantes protections pour durer ainsi comme seigneur brigand : c'était peut-être le bâtard dévoyé d'une grande Maison. On l'a dit fils de Thibaud le Grand, et le deuxième Albert, s'il existe, neveu de son allié en prédations le comte de Blois et de Chartres (Thibaud V ?), ce qui est cohérent. Toujours est-il que ses activités évoquent les débuts d'Hugues de Montfélix, ensuite fondateur de la deuxième Maison de Pierrepont (qui donnera la troisième — ou quatrième — Maison des comtes de Roucy), et qu'on présente volontiers comme un bâtard de Thibaud le Grand. Quant à Robert de Conflans, il semble lié aux Briey-Apremont.
    31. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Champagne Ardenne, p. 326, Hachette, Paris, 1997 (ISBN 978-2-01-0209871).
    32. Simone Bertière in Mazarin, éd. de Fallois, p. 103.
    33. Jean-François Decraene, Dictionnaire des gloires du Panthéon, Paris, Editions du Patrimoine, Centre des Monuments nationaux, , 126 p. (ISBN 978-2-7577-0374-8), p. 81.
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    35. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    37. « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis,‎ , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
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