Zinli
Le Zinli, autrefois appelé Avi zinli, est à la fois un rythme et une musique traditionnelle béninoise.
Histoire
modifierLe Prince Gbeyin, roi du Danhomey, encore connu sous le nom de Glèle (1858-1889) crée le zinli à l'occasion des funérailles de l'un des amis de son père, le roi Guezo (1818-1858)[1].
C'est un rythme funéraire qui a maintenu une notoriété funèbre avant de s’enregistrer dans le registre des musiques populaires grâce à l'artiste Alèpkéhanhou [2].
Description
modifierVidéo externe | |
Zinli in Agbomey|15 août 2010|Curtis Andrews |
Le Zinli ou Avi zinli en Fongbé (jarre à laquelle est associé un tambour), se joue à l'aide d'un son de gong, de claquements de mains maintenus par la danse, le chant et aussi des hochets de tête[3],[4],[5],[6].
Le rythme est aussi interprété par différents artistes modernes[7]. On le retrouve dans le département du plateau au Bénin[8].
Références et bibliographie
modifierRéférences
modifier- Yvonne, « Danse Traditionnelle du Bénin : ZINLI », sur A la Découverte du Monde (consulté le )
- (en) « La musique populaire au Bénin », sur Music In Africa, (consulté le )
- ululeFR, « Les enfants de Hlodo découvrent leur pays », sur Ulule (consulté le )
- Elsevier Masson, « Répercussions des danses traditionnelles béninoises (Zinli, Tchinkounmè et Akonhoun) sur la musculature lombopelvienne », sur EM-Consulte (consulté le )
- « À la découverte d’une autre icône du Zinli royal d’Abomey : Tohossi Akogbèkan parle de son itinéraire », sur Matin Libre (consulté le )
- Le Roi Alekpehanhou, Roi Du Zinli Rénové (lire en ligne)
- (en) « La musique traditionnelle au Bénin », sur Music In Africa, (consulté le )
- « Le Zinli : Identité culturelle du Danxomè - Fraternité », sur www.fraternitebj.info (consulté le )
Bibliographie
modifier- « Répercussions des danses traditionnelles béninoises (Zinli, Tchinkounmè et Akonhoun) sur la musculature lombopelvienne », Journal de Réadaptation Médicale : Pratique et Formation en Médecine Physique et de Réadaptation, vol. 32, no 3, (ISSN 0242-648X, DOI 10.1016/j.jrm.2012.09.001, lire en ligne, consulté le ).