Yann Borgstedt
Yann Borgstedt est un entrepreneur et philanthrope franco-suisse[1], né à Genève le [2]. Il est le président-fondateur de la fondation Womanity[3].
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Origines et formation modifier
Fils de Jean-Jacques Borgstedt, descendant de la famille Pelichet et dirigeant du groupe éponyme créé en 1891[4], Yann Borgstedt étudie à l’Institut Florimont[2] où il reçoit son certificat de maturité avant d’obtenir un baccalauréat universitaire aux Etats-Unis, au Babson College[2].
Carrière entrepreneuriale modifier
En 1996, Yann Borgstedt cofonde la société de webdesign Netarchitects[5], revendue quatre ans plus tard au groupe français Altran Technologies[5], avant d’investir dans le développement immobilier, la relocation et le stockage notamment en France, au Royaume-Uni et en Suisse[5].
En 2008, il lance le premier projet d’écoquartier de Genève, à La Praille-Acacias-Vernets, s’étendant sur 5 hectares et combinant plan pour l’emploi, logements sociaux et technologies vertes[6].
En 2017, parallèlement à la gestion d’un portefeuille d’investissements à impact social (comme microdon.org ou Alter Equity)[7], il reprend avec deux associés la maison de négoce de grands crus bordelais The Wine Merchant[8],[9].
Philanthropie modifier
En 2005, Yann Borgstedt crée la fondation Womanity[3]. S’inspirant du modèle de fonctionnement de l’ONG Ashoka[3] fondée par l’entrepreneur social Bill Drayton, il finance des projets d’éducation, de formation et de développement des femmes en Afghanistan, au Proche-Orient, au Maghreb, en Inde et au Brésil[3].
La fondation a notamment permis le lancement de « Radio Nisaa FM », première radio exclusivement animée et gérée par des femmes du Moyen-Orient[3].
À travers le programme « Women Change Makers » lancé en 2009, Yann Borgstedt soutient les entrepreneurs sociaux défendant des projets en faveur de l’autonomisation des femmes[10].
Prenant en charge à titre personnel les frais administratifs de la fondation[11], il en assure le financement à travers la tenue de galas depuis 2006 et la mise en place de partenariats avec de grands groupes, comme UBS, Julius Baer ou Accenture[11]. En 2018, il renonce à en organiser car selon lui « c'est trop de boulot. »[12].
Il est par ailleurs membre du conseil consultatif mondial d’EDGE (Economic Dividends for Gender Equality), agence de certification militant pour l’égalité entre les femmes et les hommes, cofondée par Nicole Schwab[13], fille du fondateur du Forum économique mondial de Davos Klaus Schwab[14].
Distinctions modifier
En 2016, Yann Borgstedt reçoit le Prix spécial remis par BNP Paribas Wealth Management qui récompense la nouvelle génération de philanthropes entrepreneurs[15], au titre de ses engagements en faveur de l’éducation des femmes particulièrement en Afghanistan, en Inde et au Brésil[16].
Références modifier
- « Yann BORGSTEDT - Dirigeant de la société Nanouk - BFMBusiness.com », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le )
- (en) « Swiss Who's Who », sur swisswhoswho.ch (consulté le )
- « Yann Borgstedt, l'homme qui lève 2,6 millions de francs en un soir pour sa fondation Womanity », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- « Comment Pelichet n’a cessé de se diversifier pour grandir », Bilan, (lire en ligne, consulté le )
- « Yann Borgstedt, l’émancipateur », Le Figaro,
- « Foison de projets pour le quartier du XXIe siècle », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
- « Election de l’Homme de l’Année », Bilan, (lire en ligne, consulté le )
- « Côté châteaux », sur Côté châteaux (consulté le )
- « Un grand négociant bordelais passe en mains suisses », Bilan, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Ashoka, « Building A Smarter World, One Girl At A Time », Forbes, (lire en ligne, consulté le )
- « La Fondation Womanity récolte près de CHF 1.5 million | LEXTENSION », LEXTENSION, (lire en ligne, consulté le )
- « Le difficile business des dîners de gala », Le Temps, (lire en ligne)
- (en-US) Jena McGregor, « A seal of approval for corporate gender equality », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
- « Les 20 femmes qui font la Suisse », Bilan, (lire en ligne, consulté le )
- « En dix ans, le secteur de la philanthropie s’est énormément professionnalisé », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Chronicle.lu », sur www.chronicle.lu (consulté le )