William Robinson (inventeur)

ingénieur et inventeur américain, né en 1840
William Robinson
Photo de William Robinson
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Brooklyn, New York, États-Unis
Nationalité
Formation
Activité
Inventeur, Homme d'affaires

William Robinson (1840–1921) est un inventeur américain, ingénieur en génie électrique et génie mécanique et homme d'affaires. Il est l'inventeur du circuit de voie, aujourd'hui très largement utilisé dans les systèmes de signalisation ferroviaire pour la détection des trains. Cette invention a permis une amélioration de la sécurité et de l'efficacité du chemin de fer.

Jeunesse et éducation modifier

William Robinson est né en Irlande du Nord le [1]:59. d'un père irlando-écossais et d'une mère anglaise.

Il arrive aux États-Unis d'Amérique encore enfant et vit à Brooklyn, New York, l'essentiel de sa vie[2].

Il obtient une licence en 1865 et une maitrise en 1868 à l'Université Wesleyan. Il obtient un Doctorat (Ph.D.) en génie électrique et génie mécanique à l'Université de Boston en 1907. Il est membre de la fraternité Alpha Delta Phi.

Activités professionnelles modifier

 
Joint Isolant Bois
 
Joint isolant acier isolé par composite fibre et caoutchouc vulcanisé
 
Continuité électrique entre rails par fil acier et cheville conique

Inventions en signalisation ferroviaire modifier

William Robinson commence le développement d'un système de block automatique en 1867. L'invention du circuit de voie, breveté en 1872 en France et aux États-Unis (brevet numéro 130 661 du de l'office américain des brevets), donne toute sa mesure au système proposé. Ce système est expérimenté à partir de 1870 sur la ligne de chemin de fer de Philadelphie au Lac Érié.

Une grande partie de ses travaux dans le ferroviaire viseront par la suite à fiabiliser, perfectionner et développer les principes de base du circuit de voie, pour la commande automatique des signaux de cantonnement. On peut citer, notamment :

  • la conception de joints isolants, d'abord avec des éclisses en bois, puis avec des éclisses en métal, isolées du rail par la mise en place d'un composite de tissu et de caoutchouc vulcanisé,
  • différents systèmes de mise en continuité électrique des rails, par fils d'acier et chevilles dans le patin du rail (ce système, perfectionné en 1942 sous la forme de chevilles "demi-lune" posées dans l'âme du rail, reste utilisé sur le réseau ferré français jusqu'au début du XXIe siècle).

Ces développements doivent beaucoup au travail de William Ashbridge Baldwin, directeur de la maintenance (general superintendent) du chemin de fer de Philadelphie au Lac Érié. Télégraphiste de formation, il assura le suivi de l'expérimentation du Circuit de Voie, à Kinzua et à Irvineton.

M. Robinson est également crédité en 1870 d'un brevet pour un "automatic electrical and electrically controlled fluid pressure signal systems" et en 1871 d'un "automatic electro-pneumatic electric signal systems" (Brevet au Royaume-Uni).

Autres inventions modifier

À la suite de la vente de sa société à l'Union Switch & Signal company (en), en 1881, William Robinson se tourne vers la mécanique. Il est crédité des inventions significatives suivantes :

Auteur modifier

William Robinson est l'auteur de "History of Automatic Electric and Electrically Controlled Fluid Pressure Signal Systems for Railroads" (Crist, Scott & Parshall, 1906 - 70 pages).

Reconnaissance professionnelle modifier

William Robinson fut membre de l'American Institute of Electrical Engineers[1], :50 et membre honoraire de la section Signalisation de l'American Railway Association (en).

Décès modifier

William Robinson décède le à Brooklyn (quartier de New York, aux États-Unis)[1].:59

Notes et références modifier

  1. a b c d et e (en) American Railway Association, The Invention of the Track Circuit, New York, (lire en ligne)
  2. « Obituary: William Robinson », Railway and Locomotive Engineering, New York, Angus Sinclair Co., vol. 34, no 1,‎ , p. 58 (lire en ligne)
  3. « Wm. Robinson, Inventor of the Track Circuit », Railway Signal Engineer, Chicago, Simmons-Boardman, vol. 9, no 9,‎ , p. 259–261 (lire en ligne)