Wikipédia:Pastiches/La Carotte comme facteur de décrispation sociale

Éventail démocratique de carottes

La Carotte comme facteur de décrispation sociale est un ouvrage du sociologue Nathaniel Z. Rubinstein.

Histoire

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Surfant sur l'actualité récente, le sociologue américain Nathaniel Z. Rubinstein, s'inspirant de l'adage selon lequel « Les carottes ça rend aimable », a publié le 10 octobre 2004, chez l'éditeur new-yorkais Barber & Sons, un manuel de 544 pages intitulé Carrot as a social decrispation factor (La Carotte comme facteur de décrispation sociale, dans la traduction française en cours d'élaboration).

Analyse

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Un important chapitre est consacré à l'élection présidentielle aux États-Unis d'Amérique. Partant du constat que, les années passant, les coups bas tendent à se multiplier, sinon entre les candidats eux-mêmes, du moins entre leurs « entourages », le sociologue a émis l'idée de rendre obligatoire pour les futurs candidats à la présidence des États-Unis, donc au plus tôt pour 2008, l'adoption d'un régime exclusivement carottivore durant toute la campagne, et cela dès le stade des primaires.

Certaine critiques et historiens reconnaissent, sinon dans le contenu de l'ouvrage en lui-même, du moins dans son esprit, à tout le moins une proximité si ce n'est l'influence directe de l'œuvre du fou littéraire Paulin Gagne. Plus particulièrement de son œuvre L'Unitéide ou la femme messie, et notamment son XXXIXe acte consacré à la « carotticulture »[1], personnage prônant la consommation de la carotte à la planète entière. Cet acte se sonclut notamment par son fameux chant final dit de la carotte universelle (qu'a vulgairement plagié Rouget de Lisle pour écrire La Marseillaise), dont voici le début :

« Allons, enfants de la carotte,
Le jour de gloire est arrivé,
Contre nous du blé qui marmotte
L'étendard sanglant est levé ;
Entendez-vous dans ces campagnes
Mugir ces moissonneurs soldats,
Ils viennent jusque dans nos bras
Égorger nos carottes compagnes !
Aux armes, carottiers, formez vos bataillons,
Marchons, que la carotte inonde nos sillons ! »

— Paulin Gagne

Réactions

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Les staffs des deux principaux candidats pour le scrutin du 2 novembre ont aussitôt publié des communiqués pour soutenir cette proposition[2]. Il se dit également, dans les milieux autorisés, sur les rives du Potomac, qu'une commission mixte informelle de sénateurs et représentants se serait discrètement constituée, dès le surlendemain 12 octobre, pour préparer l'adoption au Congrès d'un XXVIIIe amendement à la Constitution, basé sur la proposition du sociologue[3].

Les observateurs pensent que ce XXVIIIe amendement pourrait être adopté par le Congrès dans le courant du premier trimestre de 2005, aussitôt après l'investiture du président élu, qu'il s'agisse de George W. Bush ou de John Kerry[4].

D'ores et déjà, il se murmure à Washington que Nathaniel Z. Rubinstein aurait pris contact avec les deux principaux challengers de la prochaine élection, à la fin du mois de septembre, et les aurait tous deux convaincus d'adopter, à titre strictement personnel, le régime carottivore jusqu'à l'adoption éventuelle d'un amendement à la constitution. De fait, si l'on continue à assister à des échanges d'« amabilités » entre les deux camps, il semblerait qu'on puisse noter une certaine décrispation » chez les candidats eux-mêmes[5].

On note par ailleurs, chez les contributeurs de Wikipédia, un mouvement discret de sympathie envers l'ouvrage du sociologue. Certains auront par exemple noté l'existence de conflits internes parfois un peu « tendus », et se diraient prêts à adopter le régime préconisé par Rubinstein afin d'apaiser les tensions et de rendre plus sereine la croissance de l'encyclopédie.

Un bandeau {{J'adore les carottes rapées}} est d'ores et déjà disponible.

Il convient toutefois de préciser que l'usage de la dite carotte est alimentaire. Toute autre utilisation d'une carotte en vue d'une décrispation est à la discrétion de l'utilisateur.

Voir aussi

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  1. Paulin GAGNE — La Carotticulture, Institut International et d'Explorations sur les Fous Littéraires (5/06/2010).
  2. Times mag. October 2004
  3. Newsweek, October 2004
  4. Washington Post, oct. 14. 2004
  5. L'épouse de George Bush confiait au New York Herald Tribune (oct. 18 2004) : « He does look a bit jaundiced to me, but at least he's much more relaxed; He no longer hits me with a baseball bat. »