Wendy's Got the Heat

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Wendy's Got the Heat est une autobiographie de 2003 de l'animatrice radio et personnalité médiatique américaine Wendy Williams, co-écrite avec la journaliste Karen Hunter.

Wendy's Got the Heat
Auteur Wendy Williams
Karen Hunter
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Autobiographie
Version originale
Langue Anglais
Titre Wendy's Got the Heat
Éditeur Atria Books
Date de parution 5 août 2003
Nombre de pages 272
ISBN 0-7434-7021-4

Contexte modifier

« J’ai toujours su que je voulais écrire un livre, et je pensai que j’écrirais un livre de ragot. Je ne pensai pas que j’écrirai mon histoire après tous je suis juste une DJ, Qui est intéressé par ça? »

— Wendy Williams parlant de l'origine de son livre[1]

Lors de son émission de radio WBLS en 2002, Wendy Williams a exprimé son intérêt pour l'écriture d'un livre. Trois employés de Simon & Schuster qui écoutaient régulièrement l'émission ont entendu la déclaration de Williams et l'ont contactée. Les éditeurs d' Atria Books et Pocket Books ont rencontré Williams et ont convenu qu'une autobiographie serait l'idéal compte tenu de ses expériences passées, consommation de drogues, fausses couches et querelles publiques avec les patrons du WQHT, selon eux, cela « motiverait les femmes confrontées à des défis similaires dans leurs luttes pour le succès ». L'agent de Williams a alors signé un deal pour la distribution nord-américaine du livre, elle l'a co-écrit avec la journaliste Karen Hunter[2],[3].

Publication et publicité modifier

Atria Books a publié Wendy's Got the Heat en couverture rigide le 1er août 2003. Pour en faire la promotion, Williams a programmé des visites et des dédicaces de livres dans des bibliothèques et des librairies de New York, Washington, DC et Philadelphie. Elle a également fait la promo à la Foire du livre de Harlem, où il s'est vendu à 400 exemplaires. Wendy a la Pression a fait ses débuts au neuvième rang de la liste des meilleures ventes non fictionnelles du New York Times la semaine du 4 août 2003[4]. Sur la liste des best-sellers du magazine Essence, basée sur les ventes dans les librairies afro-américaines, il etait en première position[5]. En août 2004, Pocket Books l'a publié en livre de poche.

Accueil modifier

Wendy's Got the Heat a reçu des critiques mitigées[6]. Dans le Library Journal, Mark Bay l'a comparé positivement a l'autobiographie de personnalités de la radio tel que Howard Stern et Mancow Muller car elle parle de sujets tels que la toxicomanie et les fausses couches au lieu de faire des « diatribes égoïste et des discours libidineux juvéniles»[7]. Écrivant pour QBR The Black Book Review, Kecia Palmer-Cousins pensait que l'inclusion de ces expériences rendait le livre plus vrai qu'une autobiographie typique[8]. Dans le New York Amsterdam News, Renee Minus White a apprécié le fait que Williams "est aussi sincere qu'elle le demande à ses invités [de radio] à propos de sa propre vie dramatique et souvent compliquée "[9]. Publishers Weekly a estimé qu'il manquait d'informations sur les responsabilités professionnelles de Williams en tant que disc-jockey[10]. Dans son livre Hip-Hop Revolution in the Flesh, l'érudit Greg Thomas a estimé que Williams était hypocrite alors qu'elle se présente comme une ambassadrice de la Langue Anglaise, l'autobiographie s'ouvre sur la phrase "Les salopes et les négros s'entraînent tous les jours pour faire ma merde". Kirkus Reviews était d'accord, concernant la déclaration de Williams contradictoire "il n'y a aucune excuse pour parler mal" avec "le récit du livre [écrit] en argot le plus simple"[11].

Les critiques varient au sujet de l’efficacité des anecdotes sur le succès dans la vie. Tim Butler du journal afro-américain Tri-State Defender a écrit que l'autobiographie « offre aux lecteurs une multitude de leçons, depuis la façon d'atteindre leurs objectifs jusqu'à la façon de vivre leur vie »[12]. Palmer-Cousins considérait la citation « Rien n'est garanti. Apprenez de vos erreurs, avancez et surtout soyez fidèle à vrai » comme une leçon de vie utile[8]. En revanche, Publishers Weekly pensait que la déclaration « se défoncer avec des "mecs shelou" ne fait rien pour vous sauf donner aux gens de quoi parler » manquait de profondeur[10], et enfin Kirkus Reviews considérait les conseils sur les relations et les conseils pour avoir une bonne carrière dans le livre étaient « embarrassants simplistes »[11].

Bibliographie modifier

Ouvrages modifier

Presse modifier

Recensions modifier

Références modifier