Wang Ying (1895-1950)

Bandit du Nord de la Chine, sous la République de Chine
(Redirigé depuis Wang Ying (1895-1951))

Wang Ying (chinois : 王英 ; pinyin : wáng yīng, 1895 - ) est un bandit chinois et petit seigneur de la guerre pro-Japonais de l'ouest du Suiyuan.

Wang Ying
Biographie
Naissance
Décès
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王英Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Condamné pour

Biographie

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Membre de l'armée anti-japonaise populaire du Cháhāěr en 1933, Wang commande une formation appelée la 1re armée de route[1]. Après la suppression de l'armée unie anti-japonaise du Nord-Est, Wang Ying fait défection pour rejoindre l'armée japonaise du Guandong et les persuade de lui permettre de recruter des soldats chinois inoccupés de la province du Chahaer. Il retourne au Cháhāěr du Nord occupé par les Japonais avec assez d'hommes pour armer deux divisions qui sont entraînées par des conseillers japonais. En 1936, Wang devient commandant de sa grande armée Han vertueuse rattachée à l'armée de Mongolie-intérieure du prince Demchugdongrub.

Après l'échec de la première campagne du Suiyuan, les Japonais utilisent la grande armée Han vertueuse pour lancer une autre attaque de l'est de la province du Suiyuan en . Fu Zuoyi met cependant en déroute l'armée de Wang qui accuse de lourdes pertes[2].

Plus tard, après 1937, Wang réussi à organiser une petite armée pro-japonaise, indépendante du Mengjiang, dans l'ouest du Suiyuan et placée sous protection des Japonais. Son « armée du gouvernement autonome de l'ouest du Suiyuan » compte en 1943 plus de 2 300 hommes répartis en trois divisions, comme décrit dans un rapport britannique de [3].

Après la défaite du Japon de 1945, Wang Ying se rend à Fu Zuoyi, et est nommé commandant du 1er groupe de cavalerie. Il est ensuite transféré commandant du 14e de cavalerie Zongdui dans la 12e zone de guerre. En 1946, il devient officier supérieur du camp de Pékin auprès du président du comité militaire. Il est nommé ensuite commandant suprême pour l'élimination des communistes, chef de l'armée de route de Ping-Pu[4].

Après l'établissement de la République populaire de Chine, Wang Ying est arrêté par les autorités et condamné à mort par la cour populaire de Pékin le pour trahison, reddition à l'ennemi (hanjian) et anti-révolution. Il fait appel auprès de la cour populaire suprême chinoise, mais celle-ci confirme le jugement. Il est fusillé à Pékin le de la même année[5].

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Guo Rugui, China's Anti-Japanese War Combat Operations: Anti-Japan military alliance
  2. Jowett pg. 57
  3. Jowett pg. 85, 133
  4. Xu Youchun (main ed.) p.43.
  5. People's Daily, November 5, 1950, p.2. L'article note qu'il est « âgé de 56 ans ». Selon toute vraisemblance, cet âge est compté selon le système extrême-oriental. Et Xu Youchun écrit p. 43 qu'il a été exécuté en janvier 1951, mais que c'était une erreur

Liens externes

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  • International Military Tribunal for the Far East, Chapter 5: Japanese Aggression Against China
  • 中国抗日战争正面战场作战记 (China's Anti-Japanese War Combat Operations)
  • (en) Xu Youchun (徐友春) (main ed.), Unabridged Biographical Dictionary of the Republic, Revised and Enlarged Version (民国人物大辞典 增订版), Shi jia zhuang shi/石家庄市, Hebei People's Press (Hebei Renmin Chubanshe; 河北人民出版社),‎ , 2953 p. (ISBN 978-7-202-03014-1)
  • (en) Li Taifen (李泰棻), History of Wang Ying's Vice (王英罪恶史), Chinese Literature&History Press (Zhongguo Wenshi Chubanshe; 中国文史出版社),‎ from the Special Edition of Literary&Historical Materials Vol.15 (文史资料选辑 第15辑)