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Die Wochenzeitung

journal hebdomadaire de Suisse alémanique
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WOZ
Die Wochenzeitung
Image illustrative de l’article Die Wochenzeitung
Pays Suisse
Zone de diffusion Suisse alémanique, Suisse romande
Langue Allemand
Périodicité hebdomadaire
Genre Presse généraliste et culturelle
Diffusion 19 157 ex.
Date de fondation 1981
Ville d’édition Zurich
Propriétaire Infolink (coopérative des salariés)
Comité éditorial Salariés du journal
ISSN 0399-1989
OCLC 85126062
Site web woz.ch
Supplément

Version allemande du Monde diplomatique, Wobei

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Die Wochenzeitung, souvent abrégé en WoZ ou WOZ, est un journal hebdomadaire de Suisse alémanique, le seul à large diffusion clairement situé à gauche.

Histoire modifier

Le journal est fondé en , à Zurich, sur le modèle du journal allemand Die Tageszeitung (Taz)[1]. Il succède au mensuel de gauche des étudiants zurichois Das Konzept, qui disparaît en juin de la même année[2],[3].

Il est administré par une coopérative des salariés, Infolink[1], où chacun reçoit le même salaire de base (4000 francs suisses en 2000)[4]. Il n'a pas de rédacteur en chef mais depuis 2005 une direction de rédaction qui est élue par la rédaction elle-même[1].

L'association Pro WoZ assure un soutien financier depuis 1984[1]. Depuis [5], l'édition allemande du Monde diplomatique, préparée avec Taz, est offerte en supplément une fois par mois. L'évolution des différents courants de la gauche suisse (surtout au début des mouvements de jeunesse des années 1980) a marqué le contenu du journal. La faible place laissée aux espaces publicitaires, tout en garantissant une certaine indépendance, explique les difficultés financières récurrentes. En 2003, le lancement d'une nouvelle formule, plus coûteuse, menace le journal de faillite, qu'une réorganisation en 2005 permet d'éviter[1].

En 2019, le journal remplace son supplément culturel trimestriel intégré par une revue bimensuelle tirée à part, Wobei[6].

Ligne éditoriale modifier

WOZ est le principal journal suisse classé à gauche[7], dans une presse suisse alémanique majoritairement du centre ou de droite, devenant de plus en plus conservatrice[8]. Il propose des enquêtes thématiques fouillées, et a été l'un des premiers à cultiver le genre du scoop, dont la révélation du site de stockage des déchets nucléaires de la CEDRA dans son premier numéro[4].

Diffusion modifier

  • 1981 : 10 000 exemplaires[9]
  • 1991 : 18 000 exemplaires[9]
  • 2000 : 14 000 exemplaires en diffusion payante, pour un lectorat de 107 000 personnes[4]
  • 2023 : 19 157 exemplaires en diffusion payante[10], pour environ 92 000 lecteurs.

Perception modifier

En 2022, il est classé premier du groupe de référence des hebdomadaires et magazines par la quatrième édition du classement de la qualité des médias, qui base son jugement sur les critères de pertinence de l'information, de diversité des thèmes et des points de vue, de professionnalisme sous l'angle de l’objectivité et de la transparence, et sur la contextualisation des connaissances[11].

Titre et graphisme modifier

Le titre a évolué au fil des ans, ainsi que la présentation et la mise en page, laquelle est modernisée en 1996[12] et en 2010[13].

  •  
    Graphie du titre de l'hebdomadaire : Die Wochenzeitung en 1981
  •  
    Titre de 1987
  •  
    Graphie du titre de l'hebdomadaire : WOZ, Die Wochenzeitung en 2018

Bibliographie modifier

(de) Stefan Howald, Links und bündig: WOZ die Wochenzeitung: eine alternative Mediengeschichte, Zurich, Rotpunktverlag, , 359 p. (ISBN 9783858697554)

Références modifier

  • Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « [ Dictionnaire historique de la Suisse (DHS)] » , le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la CC BY-SA 4.0
  1. ↑ a b c d et e Bernard Degen (trad. Pierre-G. Martin), « WochenZeitung (WoZ) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. ↑ Agence télégraphique suisse, « Lancement d'un nouvel hebdo de contre-information », Gazette de Lausanne,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  3. ↑ Michel Michel, « Un hebdomadaire alternatif », 24 heures,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  4. ↑ a b et c Tristan Cerf, « Pour son 1000e numéro, la « WoZ » s'offre une soixantaine de « Prominenz » », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Sonia Zoran, « Après l'arabe et l'italien, « Le Monde diplomatique » paraît en allemand », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  6. ↑ (de) « WOZ mit neuer Beilage «wobei» », sur kleinreport.ch,
  7. ↑ (de) « WOZ zum Tausendsten », sur Swissinfo, (consulté le )
  8. ↑ (de) « Schweiz - Schweizer Presse rückt weiter nach rechts », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  9. ↑ a et b (de) Agence télégraphique suisse, « Entlarven, enthüllen, provozieren », Freiburger Nachrichten,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  10. ↑ « REMP Bulletin des tirages 2023 » [PDF], sur remp.ch, , p. 30
  11. ↑ CQM22, « Classement de la qualité des médias 2022 - Synthèse du rapport », sur mqr-schweiz.ch,
  12. ↑ aml, « Un hebdo de gauche se met à la mode », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  13. ↑ (de) Rico Bandle, « Die NZZ weigerte sich einst, die WoZ zu drucken »  , Tages-Anzeiger, (consulté le )
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