Vlaemsch België
Image illustrative de l’article Vlaemsch België
La une d’un exemplaire de Vlaemsch België

Pays Belgique
Langue néerlandais
Périodicité quotidienne
Genre généraliste
Fondateur Frans Snellaert
Johan Alfred de Laet
Hendrik Conscience
Theodoor van Rijswijck
Date de fondation
Date du dernier numéro
Ville d’édition Bruxelles

Vlaemsch België (en français : « Belgique flamande ») est le premier quotidien néerlandophone de la capitale belge, Bruxelles, depuis la révolution de 1830.

Il fut lancé le par des hommes de lettres et figures de proue du mouvement flamand tels que Frans Snellaert, Johan Alfred de Laet, Hendrik Conscience et Theodoor van Rijswijck. Le journal, se voulant neutre sur le plan politique, fut également soutenu par le journaliste et avocat wallon Lucien Jottrand.

Sous la direction de De Laet on essaya, en premier lieu, de soutenir la lutte d'émancipation des Flamands. Ainsi, ce journal se consacrant à l'essentiel à la question flamande, à maintes reprises dut s'opposer à la francisation de l'éducation, du droit et de l’administration.

Ne pouvant atteindre le succès espéré et, en conséquence, éprouvant des difficultés financières croissantes, ainsi que subissant des divisions politiques au sein de la rédaction, le journal cessa de paraître le .

Le lendemain, cependant, il fit place à un nouveau quotidien, De Vlaemsche Belgen, qui fut sous la direction de Domien Sleeckx et de Jaak van de Velde. Ce journal s’afficha ostensiblement comme un organe catholique et fut par ailleurs financièrement soutenu par le clergé. À son tour, De Vlaemsche Belgen disparut le , après les élections législatives du , également par manque de soutien financier.

Sources modifier