Vivre sans eux

téléfilm français
Vivre sans eux

Réalisation Jacques Maillot
Scénario Jean-Luc Estèbe
Acteurs principaux
Sociétés de production Italique productions
Pays de production Drapeau de la France France
Première diffusion Drapeau de la Suisse sur RTS Un
Drapeau de la Belgique sur La Une
Drapeau de la France sur France 3

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Vivre sans eux est un téléfilm français écrit par Jean-Luc Estèbe et réalisé par Jacques Maillot en 2018. Il a été diffusé pour la première fois, en Suisse le sur RTS Un, puis en Belgique, le sur La Une et, enfin, en France, le sur France 2.

Synopsis modifier

Alors qu'ils ont rendez-vous avec le futur propriétaire d'une somptueuse demeure, un couple homosexuel est violemment assassiné par l'acheteur, Olivier Mauclair. Quelques jours plus tard, le père de l'un d'eux, Martin Calbert, se rend à la propriété. Il vient de retrouver son fils Aurélien après des années de brouille. Son fils lui a donné rendez-vous chez lui. Mauclair dit ignorer où il est. Persuadé qu'il lui est arrivé quelque chose, il espionne la demeure. La gendarmerie, elle, ne le croit pas. Martin fait, en effet, l'objet d'une injonction d'éloignement pour violence sur son fils. Dans sa quête de vérité, Martin rencontre Adèle Terrazoni. Elle cherche son père, le compagnon d'Aurélien. Voilà Martin et Adèle réunis pour découvrir ce qui est arrivé au couple, malgré la différence de génération et de tempérament.

Fiche technique modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.

Distribution modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.


Production modifier

Inspiration modifier

Vivre sans eux est inspiré de faits réels[3].

Tournage modifier

Le téléfilm a été tourné, du au , dans le Bas-Rhin, notamment à Matzenheim, Strasbourg, Lingolsheim et Ostwald[4].

Casting modifier

Le casting est composé de deux acteurs de premiers plan, tous deux au service de rôles différents de leur habitude : Bernard Le Coq, connu pour son rôle dans Une famille formidable et de nombreux téléfilms, et Grégory Montel, qui incarne un des agents de la série Dix pour cent.

Le personnage incarné par Bernard Le Coq est loin celui qu'il interprétait dans Une famille formidable. Il joue, ici, un homme en fin de vie torturé par le remords[5].

Grégory Montel, plus habitué aux rôles plutôt sympathiques, de bon copain, joue, dans ce téléfilm, un rôle de personnage ignoble sans morale. Un rôle qu'il a aimé jouer, comme il l'explique au Figaro : « Vous ne pouvez pas imaginer comme il est agréable de casser son image [...] j’ai essayé en l’espèce de gommer toutes les petites choses qui pourraient le rendre plus humain. »[6]

Accueil critique modifier

Moustique est très élogieux : « Excellent surprise que ce drame psychologique, qui nous donne le meilleur de la fiction française, soit le sens de l'atmosphère, la place laissée aux relations humaines complexes et le jeu réaliste de comédiens impliqués ». La journaliste parle d'« d'ambiances à la Chabrol », d'un « clair-obscur prenant [...] jusqu'à rappeler un peu les frères Coen ». Elle salue aussi le « jeu impeccable des acteurs » et en particulier celui de Grégory Montel[3]. Pour Le Figaro s'attarde sur les personnages notant que le « « duo que tout oppose » [Martin et Adèle], certes convenu, fonctionne parfaitement, loin des clichés, grâce à des personnages sensibles et justes »[6]. Ouest-France parle d'« Une œuvre subtile et émouvante », « un polar [...] porteur d’une belle réflexion sur la maladie et la mort »[7], alors que Télé Loisirs la qualifie de « fiction glaçante [qui] tient en haleine et bénéficie d'une interprétation sans faille »[8]. Caty Dewanckèle de Télé 7 jours félicite les acteurs principaux : « Par leur jeu subtil, le formidable Bernard Le Coq et la très prometteuse Esther Garrel nous plongent dans une atmosphère inquiétante, où le suspense va crescendo »[9].

Audience modifier

Lors de sa première diffusion en France, le téléfilm a été le programme le plus regardé de la soirée, avec 4 645 000 téléspectateurs, soit 17,3 % de part d'audience, devant Grey's Anatomy diffusé sur TF1[10].

Notes et références modifier

  1. « Vivre sans eux », sur RTS, (consulté le ).
  2. « Vivre sans eux », sur RTBF Auvio, (consulté le ).
  3. a et b Hélène Delforge, « Triste mais belle histoire », Moustique, no 4914,‎ , p. 108.
  4. « Vivre sans eux », sur Grand Est Tournages (consulté le ).
  5. « "Vivre sans eux" : Bernard Le Coq à la recherche de son fils », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  6. a et b Céline Fontana, « Vivre sans eux, les liens du sang sur France 2 », sur Le Figaro, (consulté le ).
  7. Céline Fontana, « Bernard Le Coq dans « Vivre sans eux » : ce téléfilm « éveille sur les rapports humains » », sur Ouest-France, (consulté le ).
  8. « Vivre sans eux », sur Télé Loisirs (consulté le ).
  9. Caty Dewanckèle, « Vivre sans eux », sur télé 7 jours (consulté le ).
  10. « Audiences: France 2 devant TF1 avec le téléfilm Vivre sans eux, «Top Chef» en baisse », sur Le Figaro, (consulté le ).

Liens externes modifier