Virginia Dare Aderholdt

enseignante américaine

Virginia Dare Aderholdt, née le et morte le , est une enseignante américaine qui a travaillé au décryptage et à la traduction pour le Signal Intelligence Service pendant la Seconde Guerre mondiale[1]. Elle décrypte, le , le message de reddition du Japon intercepté par les Américains.

Virginia Dare Aderholdt
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Formation
Bethany College (en)
Mitchell Community College (en)
Wyandotte High School (en)
Lenoir–Rhyne University (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Biographie modifier

Virginia Dare Aderholdt naît le à Shenandoah (Virginie). Elle est l'aînée des six enfants d'Oscar Wrey Aderholdt, un pasteur luthérien, et de Genolia Ethel Powlas. Elle étudie dans de nombreuses institutions en commençant par la Wyandotte High School, puis le Mitchell Community College, l'université Lenoir–Rhyne, Bethany College (Virginie-Occidentale)[2] et au Teachers College de l'université Columbia.

Virginia Dare Aderholdt étudie également au Biblical Seminary de New York. Elle passe quatre ans à Tokyo, à la Tokyo School of Japanese Language and Culture. Institutrice, elle travaille à l'école d'État pour aveugles du Kansas.

Elle est la seule missionnaire musicienne envoyée au Japon par l'Église luthérienne américaine. Elle travaille pendant dix ans au Japon comme professeure de musique à l'école Shokei pour filles à Kumamoto (Japon)[3].

Elle meurt d'un cancer du pancréas, , à Charlotte[4].

Cryptographie modifier

Pendant le Seconde Guerre mondiale, Virginia Dare Aderholdt est rapatriée du Japon en 1942 pour travailler pour l'US Army Signal Intelligence Service au décryptage et à la traduction de messages en japonais[5]. Elle est responsable d'une des unités spécialisées dans l'ancien code diplomatique JAH[6].

À midi, le , le bureau reçoit un message intercepté en JAH de Tokyo à l'ambassade japonaise à Berne, en Suisse, annonçant la reddition du Japon. À 19 h, le président Harry Truman annonce la capitulation. La guerre est finie[7].

Vie privée modifier

Virginia Dare Aderholdt aura deux époux : Paul Wehrmeister McDole (1897–1969), professeur de musique, et Aksel Christian Larsen (1911–1978), un pasteur luthérien.

Références modifier

  1. (en) Liza Mundy, Code Girls : The Untold Story of the American Women Code Breakers of World War II, Hachette Books, , 432 p. (ISBN 978-0-316-35255-0, lire en ligne)
  2. (en) Linda Comins, « 'Code Girls' Included Bethanians » [archive],
  3. « Music Missionary to Speak », Rocky Mount Telegram, Rocky Mount, North Carolina,‎ , p. 2
  4. (en) « Virginia Dare Aderholdt Larsen (1910-1997) », sur Find a Grave
  5. Liza Mundy, Code girls : the untold story of the American women code breakers of World War II, New York, Second prt., , 326–329 p. (ISBN 978-0-316-35253-6, OCLC 972386321)
  6. (en) Maya Wei-Haas, « How the American Women Codebreakers of WWII Helped Win the War », sur Smithsonian Magazine (consulté le )
  7. (en) James C. McNaughton, Nisei Linguists : Japanese Americans in the Military Intelligence Service during World War II, Washington, Government printing office, , 214–215 p. (ISBN 0-16-072957-2, OCLC 70149258, lire en ligne), « Chapter 7; MIS Nisei Serving in the Continental United States, 1943–1945; Signals Intelligence »