Vincent + Feria
Vincent + Feria est un duo d'artistes performers créé en 1996.
Biographie modifier
Le groupe est composé par Françoise Vincent et Elohim Feria. Docteurs en arts plastiques, ils sont considérés comme artistes enseignants chercheurs. Ils commencèrent leur collaboration en 1993 puis officialisent le groupe Vincent + Feria en 1996.
Leurs interventions par le biais de performances dans les pays qu'ils visitent composent leur œuvre. Pour ce faire, ils se servent d'outils populaires qu'ils se sont procurés dans ces villes.
Leur première exposition « Chacun deux » a eu lieu en 1993.Elle a eu lieu dans un hôpital de la banlieue parisienne. Celle-ci va être le détonateur de leur conviction à travailler ensemble. Faire cette exposition était pour eux « Un manifeste qui dénonce les querelles des uns et des autres spécialistes, galeristes, conservateurs, artistes autour de questions de faisabilité de l’œuvre. D’autre part c’était ré-introduire les expériences des collectifs d’artistes des années 70 en [se] constituant en duo et pour réaliser des œuvres conjointes. Cette première exposition parlait des conflits de basse intensité, des guerres et d’agroalimentaire. »[1]. Durant cette exposition, les personnes présentes ont pu manger des Hallacas et ont pu se faire mesurer avec l’aide d’un grand compas.
VINCENT+FERIA réalise des performances, des actions, des happenings, des audiences créatives, des dispositifs évolutifs...
Tous deux travaillent ensemble car cela « signifie être à l’écoute de l’autre, partager les idées, échanger les connaissances. Croire dans l’altérité. Parfois c’est une nécessité, d’autres fois une force mais c’est surtout additionner et multiplier les énergies. Ainsi, [eux] deux … et les autres. »[1]
Leurs œuvres sont communes cependant, leurs constructions sont complexes.« Chacun intervient, l’auteur individuel disparaît au bénéfice de l’œuvre d’un duo. » [1] Dans leur cas, il s’appelle VINCENT+FERIA.
VINCENT+FERIA ont publié des ouvrages car ils considèrent que « le papier reste et a une noblesse particulière. » et qu’ « en plus c’est une tradition chez l’artiste qui compose l’œuvre avec l’écrit, le papier, le dessin qui se traduit sous différentes formes, parfois des publications. »
Ils dénomment leur démarche artistique comme un flux artistique, une œuvre contextuelle. Ce sont des faiseurs, des « artivistes », des poètes.
Ils utilisent les nouveaux médias et les rassemblements pour pouvoir réaliser leur travail car l’invitation, les workshops, les connexions sont leurs « outils plastiques » actuellement.
Ils travaillent aussi sur l’identité, l’éthnicité, l’altérité, et ils frôlent l’anthropologie, les coutumes.
Nourriture consommée pendant leurs performances gastronomique : des crêpes, des escargots, des glaces, du maïs, du chocolat, du manioc, des nourritures composées et métisses comme l’hallaca ou l’arepa vénézuélienne...et des fourmis. En effet, elles représentent les 15 % de la biomasse animale. « Devenir donc entomophage, comme le sont certains peuples originaires actuellement, s’impose »[1].
Leurs méthodes de travail : La recherche en particulier, le fait de travailler ensemble, la création et le travail en groupe avec des artistes partageant les mêmes convictions et les mêmes préoccupations qu’eux. Les voyages, les interventions, les expositions les font travailler et faire des recherches en continu. « Le visuel se développe ainsi que les amitiés qui conforment et construisent un vrai réseau. »[1]
Lors de la 52° Biennale de Venise, ils représentaient le Venezuela.
Citations modifier
- "L’art c’est le fondement de la vie."
- "VINCENT+FERIA ,en fait c’est 1+1=1"
Performances et expositions modifier
- Deux à d’eux, 1993, Galerie Courtieux, Suresnes
- Chacun deux, 1993, Hôpital Corentin Celton, Atelier Mémoire, Issy-les-Moulineaux
- Haz lo quieras ou En mai fait ce qu’il te plaît,
- Voyance, , Hôtel Feria, Paris
- Tombeau pour un pigeon, 1996, rue d'Avron, Paris
- Reina pepiada, , Paris
- Rouge d’Avron ou 30 jours pour exécuter la peinture, 1996, 85 rue d’Avron, Paris
- Nos vamos / llegamos, , Fondation La LLama, Caracas, Venezuela
- Tu vois ce que je veux dire, , Ateliers d’Avron, Paris
- 100 objets foutus en l’air, , Ateliers d’Avron, Paris
- CasaTparis, , Cité Champagne, Paris
- Casita de artista, , Carabobo, Venezuela
- Vivre Paris, exposition collective du au , Espace Electra, Paris
- CasaTcaracas - Taller de vida (Atelier de vie), exposition du au , Musée Jacobo Borgès, Caracas, Venezuela
- 1, 2, 3 cha-cha-cha, , Espace Cerise, Paris
- ARC / ZAC 99, , ARC MAM de la Ville de Paris
- Continental shift, exposition collective du au , Ludwig Forum für International Kunst, Aix-la-Chapelle, Allemagne
- Nous ne perdrons pas le Nord, exposition individuelle du au , Château de Servières, Marseille
- Plongeons dans la baignoire, , rue Oberkampf, Paris
- 20 kg d’histoires, , Dragoco, New Jersey, USA
- Proyecto MAPA, , rencontre entre artistes dans la frontière vénézuélienne - colombienne
- Rencontres Paris - Berlin, , Cinéma l’Entrepôt, Paris
- KM0, , Santa Cruz de la Sierra, Bolivie
- Facteurs de trouble, , Université Paris 10, Nanterre
- Les rappeurs, 21-, Palais de Tokyo, Paris
- Du pur Jus !’’, , Palais de Tokyo, Paris
- Les rappeurs, , La Traverse, Paris
- Quelle Beauté !, 8-9-, Le Lieu Mains d’œuvres, Saint Ouen
- Rodéo 2, , CAMAC, Marnay-sur-Seine
- T’as pas de bol, t’as pas de soupe, , Espace Cerise, Paris
- Un artichaut vaut un maïs, exposition collective le 20 et , Cité Internationale de Paris - CERAP, Paris
2003
- Copyleft session, , Galerie EOF, Paris
- Un catcheur peut en cacher un autre, , FIAC, Paris
- Je ne veux pas manger tout seul, , Bag Factory, Johannesburg, Afrique du Sud
- L’artiste portatif, exposition collective février et , Institut culturel du Mexique, Paris
- Je(u) miroir, , Institut culturel du Mexique, Paris
- 24 jours, exposition collective , Galerie Michel Journiac, Fontenay-aux-Roses
- Art en réseau et production d’une rencontre en temps réel, 2003
- Fuera de campo,
- Une table dans la rue, , Paris
- Landscape of desire, , Gizycko, Pologne
- Vamos a ver 2 (Allons voir 2), , Centro cultural Rojas, Université de Buenos Aires, Argentine
- Les rappeurs aux orcades,
- Vamos a ver 3 (Allons voir 3), , Organisation Nelson Garrido, Caracas, Venezuela
- Sixième continent, exposition personnelle du au , Espace Camargo Cantabrie, Espagne
- Art et temps public, , Espace Camargo Cantabrie, Espagne
- Perspective antarctique, , Galerie EOF, Paris
- Université Pirate ; The Bloom, , XV Biennale de Paris
- Hormigas culonas, amigas culonas, , Palais de Tokyo, Paris
- Naranjas sin concha, , musée Jacobo Borges, Caracas, Venezuela
- Los raperos, , musée Jacobo Borges, Caracas, Venezuela
- Ambulantes, exposition collective de mai à , musée Jacobo Borges, Caracas, Venezuela
- Banco de camarones, , Cali, Colombie
- Cita con el pinguino, , musée des Sciences, Caracas, Venezuela
- Perspectiva antarctica ; expresión de interés, , Caracas, Venezuela
- Art en jachère, , Centre d’Art Marnay Art Center, Marnay-sur-seine
- El cohetazo, , Centre d’Art Marnay Art Center, Marnay-sur-seine
- Le globe dans la grande rue, exposition du au , Centre d’Art Marnay Art Center, Marnay-sur-seine
- Exploratorium 02, exposition du au , 52 Biennale de Venise, Pavillon du Venezuela
- No quiero comer solo, exposition avril-, Caracas, Venezuela
- Viaje fresco, exposition 2007, Musée d'art contemporain de Caracas, Venezuela
