Utilisatrice:Lilian89/Brouillon

Hokm-e tir (1979) Do kalle-shagh (1977) Back and Dagger (1977) Sine-chak (1977) Awake in the city (1976) Bot (1976) Rafigh (1976) The Target (1975) The Desire (1975) The Cage (1974) Bi-gharar (1973) Unveiled (1973) Thirst (1972) Noghreh-dagh (1971) Sekke-ye shans (1970) Basatrhaye jodagane (1968) Shahrahe zendegi (1968)

Après l'indépendance

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Ce travail se limite aux patronages de l'Algérie française car les études publiées manquent trop pour apprécier l'évolution de la situation au-delà de cette période. Notons cependant que, dès 1962, l'indépendance entraîne des fermetures volontaires d'associations accompagnées, parfois, de démarches symboliques fortes. Ainsi le 1er juillet 1962 à Troyes (Aube), lors des championnats fédéraux de gymnastique masculine et de musique de la Fédération sportive de France (FSF) — future Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) —, un jeune gymnaste représentant des Unions d’Algérie vient symboliquement confier définitivement au président fédéral, maître Gilbert Olivier, le drapeau de l’Association sportive catholique de Philippeville conformément à la décision prise lors de l'assemblée de dissolution de ce patronage[1]. A contrario, d’autres, cependant, ne renoncent pas.

L’Olympique du Petit Séminaire d'Alger est la dernière association sportive catholique créée en Algérie sous l’insurrection et enregistrée au Journal officiel no 167 du 22 juillet 1959. Tous ses responsables appartiennent à l’élite sociale locale, un seul étant membre du clergé. On y pratique la gymnastique, le tir, la préparation militaire, les sports, le chant choral et on y organise des séances récréatives et des colonies et camps de vacances. Les statuts précisent bien que les étrangers n’y sont pas admis[F 1]. Après l’indépendance[F 2], ceux-ci sont modifiés le 27 janvier 1963. La préparation militaire disparaît et l’association devient l’Olympique de Saint-Eugène, moins marquée religieusement, mais dont les membres restent obligatoirement français. Néanmoins, l’association disparaît en 1967[F 3]. Outre les difficultés locales, le positionnement de la hiérarchie catholique française à l’égard des patronages métropolitains[2], en application du Concile Vatican II à partir de 1965[3], a peut-être eu des répercussions sur les patronages algériens qui avaient survécu jusque-là.

  1. Jean-Marie Jouaret, 1999, tome 1, p. 173, note no 7
  2. Yvon Tranvouez 1999, p. 337
  3. « Gaudium et Spes », Constitution pastorale sur l’église dans le monde moderne Consulté le 30 mars 2012


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