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Le point Orwell

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En 2012, Alice Krieg-Planque observe qu'il est fait référence à la novlangue lorsque des pratiques langagières supposées particularisent un groupe de personnes. Faire référence à la novlangue permet alors de disqualifier le discours des réformateurs de la langue[1] en les soupçonnant de vouloir prendre le pouvoir absolu sur les esprits[2].

En France, il est fait référence à la novlangue pour l’écriture inclusive, la réforme de l’orthographe, le langage SMS, la suppression du mademoiselle dans les formulaires administratifs ou du mot race dans la Constitution[3].

En 2018, deux linguistes font le parallèle entre le recours à la novlangue dans le discours avec la loi de Godwin et proposent la définition du « point Orwell »:

« Plus une discussion sur la langue dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant la novlangue ou George Orwell s’approche de 1 »[3].

Notes et références

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  1. (en) Alice Krieg-Planque, « “La ‘novlangue’ : une langue imaginaire au service de la critique du ‘discours autre’” (2012) », Sonia Branca-Rosoff et al., L’hétérogène à l’œuvre dans la langue et lesdiscours.,‎ , p. 69-83 (lire en ligne, consulté le )
  2. Baudino, Claudie (19..-....)., Le sexe des mots : un chemin vers l'égalité : émanciper le langage pour construire une culture de l'égalité (ISBN 9782410009293 et 2410009298, OCLC 1028023951, lire en ligne)
  3. a et b Anne Le Draoulec et Marie-Paule Perry-Woodley, « Le point Orwell », Bling linguistique,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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