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Changement social

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Le concept de la médicalisation permet de développer un nouveau terme dans les sociétés post-modernes, soit la « pharmaceuticalisation. »[1] Ce terme entraîne l’arrivée de plusieurs changements observables qui amène la population à voir certaines sphères sociales différemment. L’essor du développement d’institutions dans les dernières décennies, comme dans le domaine de la santé et les propagandes de médicaments apportant un mouvement de popularité, a permis l’évolution d’un premier questionnement entre la normalité et la pathologique.[1] La médicamentation peut amener à des discriminations et stigmatisations importantes des personnes souffrant de maladies mentales, car la médecine sort de plus en plus de son champ de compétences, puis met de l’accent sur « l’individualisation de la folie en liant des caractéristiques biologiques et psychologiques à cette construction sociale. »[2] Un autre changement est souligné à cause de la mondialisation économique.[1]Ce phénomène contribue à la diffusion des médicaments à l’international, ce qui apporte une vision plus scientifique à des pays dont la culture diffère de l’Occident.[1]



Le travail infantile

En 2014, le président de la Bolivie, Evo Morales, vote la loi acceptant les enfants de travailler à partir de l’âge de 10 ans. Elle interdit le travail dangereux, elle équivaut le salaire d’un enfant à celui d’un adulte et elle rend disponible un permis de travail ainsi d’une assurance chômage.[3] Il applique cette loi en guise de compréhension et d’appuie envers les jeunes travaillant de son pays.[4]

La Bolivie est un des pays les plus pauvre de l’Amérique latine et cela à comme conséquence d’une hausse du travail infantile.[5]La population bolivienne est majoritairement constituée de peuple autochtone, soi-disant 55%.[6]Les familles n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins, donc les enfants sont obligés d’intégrer le marché du travail. Les statistiques démontrent que 27% des enfants âgés entre 4 et 17 ans sont activement au travail et que 26,7% occupent des postes de travail qui viennent mettre en jeu leur sécurité.[7] La majorité du travail infantile se situe dans la Bolivie rurale, car il n’y a pas de services sociaux et se sont souvent des territoires oubliés par le gouvernement. Plus de 510 000 enfants vont faire du travail agricole dans le froid sans être vêtus adéquatement et la plupart du temps les récoltes ne vont pas subvenir aux besoins de toute la famille, alors ce sont souvent les jeunes filles des familles qui vont devoir aller travailler en ville, où les conditions ne sont pas nécessairement favorables.[8] Les agressions sexuelles, la violence et l’exploitation au travail vont majoritairement toucher les jeunes filles en Bolivie.

Selon l’UNICEF, 65% des filles autochtones rurales « vivent dans des ménages sous le seuil de pauvreté. »[9] De plus, le plus haut taux de féminicide de l’Amérique latine se trouve en Bolivie, ce qui signifie quatre crimes violents sur cinq sont des filles et environ « 1 ménage sur cinq avec enfants utilise les châtiments corporels pour discipliner.»[10] Mais encore, plus d’une centaine de familles qui vivent dans la grosse pauvreté se tournent vers le travail des mines où les parents travaillent des heures interminables et les enfants sont souvent laissés sans surveillance. Pour venir en aide à ces enfants, il y a le CEPROMIN (Centre de promotion minière), un organisme non gouvernemental qui vient en aide à plus de 450 enfants sur le plan alimentaire et éducatif tout en donnant un soutient socio-économique aux parents.[11] En Bolivie, le travail des enfants ne rentre pas dans les droits du travail, car ils ne sont pas comptés dans la population active de ce pays, ce qui rend difficile de prendre conscience de la réalité du travail infantile.[12]




À propos de John Martin Crawford

Le tueur en série John Martin Crawford est décédé à l'âge de 58 ans dans un hôpital psychiatrique à Saskatchewan. Cet homme avait une fixation sur les femmes. En effet, il a tué sa première victime et a été condamné à 10 ans de prison, puis après sa sortie il a violé, torturé et tué trois femmes Autochtones : Eva Taysup, Calinda Waterhen et Shelly Napope. Il a été ensuite condamné à la prison à perpétuité. [13] [14] Également, le tueur en série John Martin Crawford, a fait subir des horreurs à ces pauvres femmes, car il n'était pas capable de les supporter. Dans le Saskatoon Star Phoenix, John Martin Crawford nous dit clairement qu'il a tué ces femmes, car elles le rendait fâché: "They made me mad. I killed them first."[15]

À propos de ses crimes et les statistiques

Monsieur Warren Goulding a écrit un livre qui s'intitule : "Just Another Indian", pour sensibiliser les gens face à cette atrocité, mais plus précisément pour démontrer le manque d'intérêt que les médias ont apporté face à la mort de ces trois femmes Autochtones. [16] Effectivement, monsieur Goulding n'a pas tord de s'exprimer sur ce sujet, car le peuple Autochtone, est un peuple fortement discriminé. Si on regarde les statistiques Canada, on peut facilement observer que le taux d'homicide est "six fois et demie plus élevée que celui affiché pour les victimes d'homicide non Autochtones." [17] John Martin Crawford aurait visé les femmes Autochtones, car celles-ci sont les plus fragiles et les plus faciles à attaquer, notamment à cause du manque d'éducation, le manque de travail et le manque de se trouver une place où habiter.[18] De plus, pour venir appuyer l'insuffisance porté aux crimes contre les femmes Autochtones, le Comité spécial sur la violence faite aux femmes Autochtones explique qu'il ''n'existe pas de données officielles concernant le nombre de femmes et de filles autochtones portées disparues et assassinées au Canada."[19]

  1. a b c et d Johanne Collin et Pierre-Marie David, « Vers une pharmaceuticalisation des sociétés »   [PDF], (consulté le )
  2. Mélissa Roy, « L’individualisation et la médicalisation du travail social dans le domaine de la « santé mentale » », Reflets : revue d’intervention sociale et communautaire, vol. 19, no 1,‎ , p. 226–237 (ISSN 1203-4576 et 1712-8498, DOI 10.7202/1018047ar, lire en ligne, consulté le )
  3. « Bolivie, le travail des enfants - Un scandale ou une nécessité ? - Documentaire monde - HD - AMP » (consulté le )
  4. « La Bolivie légalise le travail des enfants, malgré le droit international », sur www.novethic.fr (consulté le )
  5. « Enfants de Bolivie », sur Humanium (consulté le )
  6. Emiliano Arpin-Simonetti, « Les Autochtones de Bolivie et d’Équateur, des sources d’inspiration : entrevue avec Denis Langlois », Relations, no 790,‎ , p. 26–30 (ISSN 0034-3781 et 1929-3097, lire en ligne, consulté le )
  7. « Enfants de Bolivie », sur Humanium (consulté le )
  8. « Bolivie, le travail des enfants - Un scandale ou une nécessité ? - Documentaire monde - HD - AMP » (consulté le )
  9. UNICEF, « Contexte et besoins des enfants en Bolivie » [PDF] (consulté le )
  10. UNICEF, « Contexte et besoins des enfants en Bolivie » [PDF] (consulté le )
  11. « Eliminer le travail des enfants en Bolivie: le rôle de l’éducation », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Kevin Lavoie, Maude Cloutier Boutin, Carole-Anne Labine, Marie-Claude Mercier, « L’intervention sociale auprès d’enfants et d’adolescents travailleurs dans la ville de Sucre: récit d’une expérience de solidarité internationale en Bolivie » [PDF], sur Intervention, (consulté le )
  13. (en-CA) « Saskatchewan serial killer John Martin Crawford dies at Regional Psychiatric Centre », sur thestarphoenix (consulté le )
  14. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Le tueur en série John Martin Crawford est mort », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  15. (en-CA) « Saskatchewan serial killer John Martin Crawford dies at Regional Psychiatric Centre », sur thestarphoenix (consulté le )
  16. (en-US) admin, « Just Another Indian – Warren Goulding | Chemainus Valley Cultural Arts Society » (consulté le )
  17. Statistique Canada Gouvernement du Canada, « Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2019 », sur www150.statcan.gc.ca, (consulté le )
  18. Public Services and Procurement Canada Government of Canada, « Information archivée dans le Web », sur publications.gc.ca (consulté le )
  19. Public Services and Procurement Canada Government of Canada, « Information archivée dans le Web », sur publications.gc.ca (consulté le )