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Philosophie de la technique modifier

Objet technique modifier

La philosophie de la technique chez Simondon se construit par l'étude de l’objet technique. Comprendre le fonctionnement de plus petit système technique permet selon lui de développer une vision stable de la technique.

Simondon pose une définition de l’objet technique comme permettant « de prolonger et d’adapter le corps pour accomplir un geste »[1].

-dissocier l'objet de son utilité en lui donnant une existence propre -objet/instrument

  • les lignées

Simondon introduit aussi la notion de famille, de lignée d’objets techniques :

«  L’objet technique existe donc comme type spécifique obtenu au terme d’une série convergente. Cette série va du mode abstrait au mode concret : elle tend vers un état qui ferait de l’être technique un système entièrement cohérent avec lui-même, entièrement unifié.[2] » [...] L'objet technique évolue en engendrant une famille: l'objet primitif est l'ancêtre de cette famille. On pourrait nommer une telle évolution évolution technique naturelle.[3]  »

Une famille partage les mêmes finalités d’utilisation mais aussi un ensemble de réactions et de manifestations, fruits de leurs interactions avec l’homme et son milieu ainsi qu'avec la société dans laquelle il est introduit. Une lignée porte en elle toutes les évolutions d’un objet technique, de son identité propre, évoluant au fur et mesure du temps et des progrès autant scientifiques et techniques que sociétaux. Par exemple, la lignée "outils pour coudre" comprend l'aiguille en os et aussi, apparaissant plus tardivement dans la lignée, la machine à coudre.

Jean-Yves Chateau propose un éclaircissement de la notion de lignée « Une chose particulière n’est un objet technique que par sa relation à une lignée, c’est-à-dire à une série d’objets […] dans une lignée, l’objet technique primitif est plus abstrait, […] l’objet technique devient plus concret, il progresse, au fur et à mesure des progrès, de « la convergence des fonctions dans une unité structurale » » (Chateau, 2008, P.80).

Catégoriser les objets techniques en famille, en espèce, pose une coloration sur la pensée simondonnienne que ces commentateurs définiront comme une "philosophie génétique"[4].

  • Les influences/divergences sur la théorie des lignées

Simondon n'utilise volontairement pas de parallèle avec la biologie humaine pour élaborer cette notion de famille d'objets. Pour Lafitte et Leroi-Gourhan, modèles calqués sur le vivant.

Rapprochement Simondon/ Laffite : "Lafitte parle lui aussi de «la genèse des machines, de « génération», de « généalogie», dans le cadre d'un examen des objets techniques (il les appelle tous, quant à lui, «machines»), qu'il considère comme un «règne» ou une «série» dont la place se situe entre le règne des corps bruts naturels et celui des «corps organisés vivants», les machines formant celui des «corps organisés». Il applique ainsi aux réalités techniques – cela même que Simondon juge comme une faute - une méthode classificatoire issue des sciences naturelles et biologiques (qui sont son modèle de scientificité), lors même que c'est pour marquer une différence entre réalités vivantes et réalités techniques. [...]On voit ainsi que chez Lafitte, malgré une tendance générale à présenter toute la mécanologie (c'est-à-dire la «science des machines») dans un style qui la rapproche de la biologie, malgré l'effort pour parler de la succession des machines comme d'une «série évolutive» avec des lois qui semblent relier les réalités techniques individuelles entre elles directement, c'est à l'activité humaine qui les «crée» et, le cas échéant, à l'évolution ou à l'histoire de cette activité, que la genèse des machines est rapportée.L'expression de «genèse" reste donc très métaphorique par rapport au sens qu'elle a en biologie à quoi elle est empruntée."

Rapprochement Simondon/Leroi-Gourhan : "Pour Simondon, comme pour Leroi-Gourhan, l’objet de la connaissance technologique, ce n’est pas tel objet isolé et donné dans l’expérience immédiate (par exemple, tel moteur à combustion interne) ; c’est la répartition des fonctions entre les différentes structures de l’objet, c’est-à-dire sa systématique fonctionnelle, et le processus qui a produit cette systématique par transformation du mode de coordination des différentes opérations techniques. L’objet de la technologie, c’est donc là aussi un processus d’évolution qui n’est pas un processus historique mais un processus régi par des lois de transformation de nature opératoire, fonctionnelle."

Barthélémy, J.-H. (2008). Simondon ou l’Encyclopédisme génétique. Paris: PUF. Chateau, J.-Y. (2008). Le vocabulaire de Simondon. Paris: Ellipses. Simondon, G. (1958). Du mode d'existence des outils techniques. Paris: Aubier. https://www.franceculture.fr/emissions/avoir-raison-avec/avoir-raison-avec-gilbert-simondon Xavier Guchet, « Évolution technique et objectivité technique chez Leroi-Gourhan et Simondon », Appareil [Online], 2 | 2008, Online since 11 September 2008 Laffite Jacque, Réflexions sur la science des machines.

Milieu associé modifier

Simondon emprunte à Georges Canguilhem la notion de milieu. Il n’y a pas d’individu sans un milieu auquel il est rattaché pour les sciences du vivant. Si l’individu ne peut se penser sans son milieu, l’inverse est aussi vrai, le milieu ne peut préexister, se penser, sans un individu : « L’individu n’existe comme tel que par son milieu associé, et ce milieu n’a d’existence et de consistance que par la relation à son individu » (Chateau, 2008). Il est alors impossible de penser l’individu et le milieu qui lui est associé de façon non liée.

Chateau, J.-Y. (2008). Le vocabulaire de Simondon. Paris: Ellipses. Roux, Jacques. « Penser le politique avec Simondon », Multitudes, vol. no 18, no. 4, 2004, pp. 47-54. https://www.cairn.info/revue-multitudes-2004-4-page-47.htm

Culture technique modifier

Simondon développe le concept de culture technique afin que la technique, qui à travers les âges a toujours été reléguée au-dessous d’autres disciplines, acquière un statut équivalent aux autres champs et domaines de maîtrise de l’homme.

« Il faut que la culture redevienne générale, alors qu’elle s’est spécialisée et appauvrie. Cette extension de la culture, supprimant une des principales sources d’aliénation, et rétablissant l’information régulatrice, possède une valeur politique et sociale (MEOT, p. 14) »

Il s’agit là d’une tentative de réappropriation de la technique, pourtant imaginée par l’homme mais souvent considérée comme étrangère à lui. Dès les premières pages de sa thèse complémentaire, Simondon fait le constat suivant : « La culture s’est constituée en système de défense contre les techniques : or cette défense se présente comme une défense de l'homme, supposant que les objets techniques ne contiennent pas de réalité humaine » (Simondon, 1958, p.9). Ce constat ignore dans la réalité technique une réalité humaine, les techniques sont perçues comme hostiles à l’homme bien qu’elles soient inertes et créent par lui. Simondon n’aura de cesse de montrer que la technique ne s’oppose pas au genre humain.

Dans le système de Simondon, c’est par l’appréhension de l’objet technique et du milieu associé qu’une culture technique trouve son origine. L’inverse est aussi vrai, un individu ayant développé une culture technique sera en mesure d’aborder des objets techniques nouveaux et de pleinement les intégrer à son milieu associé grâce à des capacités, des connaissances acquises antérieurement et transposables sur des situations nouvelles.

La culture technique est « la conscience de la nature des machines, de leurs relations mutuelles et de leurs relations avec l’homme, et des valeurs impliquées dans ces relations » (Simondon, 1958, p.13). La culture technique n’est pas une finalité en soi pour Simondon, elle permet de concrétiser une culture universelle englobant plusieurs branches de la culture plus spécifiques mais non indépendantes les unes des autres. Simondon soutient que la culture technique doit être enseignée comme la culture littéraire. L’initiation aux techniques doit être similaire, selon lui, à l’enseignement scientifique, il se nourrit ici de ses expérimentations lorsqu’il enseignait en lycée à Tours.

si culture technique alors pas d'aliénation

distinction technique/travail modifier

différence technique/technologie modifier

Les ages de la technique modifier

Simondon technophile ? modifier

-Postérité

  • Ses contemporains : Deleuze
  • Stiegler
  • Yves Clot - psycho
  • Bruno Latour - socio
  • Tim Inglod - anthropo
  • les années 90
  • publications des années 2000
  • rayonnement à l'étranger

-Publication, bibliographique & cie

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