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Église Saint-Pierre-ès-liens
de Pujols-sur-Ciron
Présentation
Destination initiale
Destination actuelle
utilisation cultuelle
Style
Construction
XIe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle et XVIIIe siècle
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Logo monument historique Classé MH (1908, portail)
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
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L'église Saint-Pierre-ès-Liens est une église catholique située sur la commune de Pujols-sur-Ciron, dans le département de la Gironde, en France[1].

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Localisation modifier

L'église est située au cœur du bourg de Pujols-sur-Ciron sur un promontoire.

Historique modifier

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À l’origine, l'édifice, construit vers la fin du XIe siècle, se composait d’une nef unique couverte d’un lambris, sans voûte. Il ne subsiste de cette époque que le portail, qui comporte un décor sculpté.

  • L'église a été agrandie au XVe siècle par l'adjonction d'un bas-côté nord.
  • Le clocher a été bâti au XVIIe siècle, mais en conservant le portail roman. La tradition voulait qu’en cas d’orage menaçant, la cloche soit actionnée pour désagréger les nuages chargés de grêle, à la période de maturité des vignes. Cette cloche a été remplacée par une autre en 1880, mais actuellement elle ne sonne plus.
  • Au XVIIIe siècle le bâtiment a été augmenté d'une sacristie et d'un porche qui protège le portail.

L’édifice actuel se présente sous la forme d’un bâtiment rectangulaire à chevet semi-circulaire, avec un bas-côté couvert en appentis. Le porche, plus étroit que le corps de la nef, ouvre par une porte latérale, au sud.

Le portail est classé[1] au titre des monuments historiques depuis 1908.

Le portail modifier

L’église conserve de son époque de construction initiale un portail occidental roman, avec des chapiteaux historiés.

Ébrasure sud

La porte en anse de panier, repercée à cette époque, ouvre sous un tympan nu.

Les piédroits, dont les chapiteaux historiés forment un décor continu, sont constitués d'une double alternance de pilastres et de colonnes qui supportent les voussures qui sont en plein-cintre. Deux des voussures sont sculptées.

Une archivolte très décorée somme le tout et retombe à l'aplomb des tailloirs des chapiteaux, formant une frise décorative.

Les chapiteaux présentent des décors variés.

Ébrasure sud

  • Le chapiteau N° 1 (sur le pilastre) est décoré avec des rinceaux ligaturés.
  • Le chapiteau N°2 est décoré avec des tiges verticales torsadées et avec des feuilles.
  • La corbeille du N°3 est un entrelacs, qui est très bien conservé.
  • Le chapiteau N° 4 est figuré. Il ne reste que des traces de trois hommes en tunique longue, un sur chaque face et un sur l'angle de la corbeille. Leurs pieds, qui portent des chaussures, sont posés sur l'astragale du chapiteau. Un des hommes semble tenir ses mains en prière.
Ébrasure nord
Ébrasure nord

Ébrasure nord

  • La face extérieure du chapiteau N°1 est décorée avec des rinceaux et des feuilles. Sur la face intérieure, dans ce décor végétal, se trouve un quadrupède aux longues oreilles, qui a la tête retournée pour regarder un personnage qui se trouve sur le chapiteau N°2.
  • Le chapiteau N°2 est très abîmé. Il ne reste que la partie supérieure du corps d'un personnage qui semble être un homme nu. L'autre face de la corbeille a été arasée, mais on distingue les traces de pieds d'un second personnage sur l'astragale. Le décor était, peut-être, une représentation d'Adam et Eve.
  • le chapiteau N°3 est également mutilé. Il y a un personnage sur chaque face et sur l'angle de la corbeille. Ils portent tous des tuniques longues.
  • La face intérieure du chapiteau N°4 a été arasée. Sur la face extérieure, on voit les restes d'un personnage, en tunique longue, qui s'incline vers l'angle de la corbeille.

Le portail est classé[1] Monument historique depuis 1908.

L'intérieur modifier

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Le mobilier modifier

L'église conserve un abondant mobilier. Parmi les pièces les plus remarquables, figurent :

  • l'autel secondaire de la Vierge du XVIIe siècle ;
  • une statue de Vierge à l'Enfant, pleine de vie, datée du XVe siècle en pierre ;
  • un Christ en croix du XVIe siècle ;
  • des fonts baptismaux en pierre du début du XVIe siècle.
  • Le mobilier liturgique est représenté par des calices, ciboires, coffrets aux saintes huiles, d'un grand intérêt.

Statue de la Vierge à l'Enfant, en bois

La statue, (hauteur 90 cm, date du XVIIe siècle. Elle a été classée[2] au tire d'objet en 1988.

La statue est en bois peint, sauf les mains et les pieds qui sont en plâtre. La Vierge porte l’Enfant Jésus sur le bras gauche. Elle tenait dans un main droite un objet aujourd’hui disparu, sans doute un sceptre.

La statue est placée dans une niche peinte en bleu, faisant ressortir la blancheur des vêtements de la Vierge et de Jésus. Une ornementation dorée en forme de coquille Saint-Jacques surmonte la tête de la Vierge, comme si elle était couronnée.

La niche, (hauteur 1,67 m, largueur 0,75 m), dans laquelle repose la statue est en bois peint et doré. Elle date du XVIIe siècle. La coquille et panneaux latéraux sont taillés dans la masse ; le cartouche et le panneau inférieur sont rapportés. L'ensemble est inscrit[3] à l'Inventaire général du Patrimoine Culturel.


  • Ou est cette statue ?
  • Statue de la Vierge à l'Enfant, en pierre

La statue, en calcaire, est de 94 cm de hauteur, 35 cm de largueur et 20 cm de profondeur. Des fleurons de la couronne sont mutilés et une polychromie récente a été enlevée. La statue a été classée[4] au titre d'objet au Monuments historiques en 1908.

La forme arrondie des chaussures oblige à dater cette statue au plus tôt des années 1460-1470, le style dit « bourguignon » s’y manifeste sous une forme non encore assagie par la « détente » de la fin du siècle.

L’attitude de la Vierge est pleine de dynamisme ; le pied gauche est porté en avant et dépassant le bord du socle, le pied droit, au contraire, est ramené vers l’arrière. Quant à l’Enfant Jésus, il se précipite sur le fruit que lui tend sa mère. Les draperies accentuent le caractère mouvementé de l’œuvre : grands plis obliques du manteau, retroussis parfaitement gratuits au bas de la chute de gauche, plis cassés sur les chaussures et le sol, langes chiffonnés.

Le visage de la Vierge, plein et ferme, respire la santé et la jeunesse épanouie. L’Enfant est un petit paysan robuste et turbulent.

L’œuvre donne donc une interprétation très humaine et même très familière du thème sacré mais l’exécution n’est pas du tout « populaire » et dénote l’habileté d’un maître. Aucune autre sculpture de la région ne peut être attribuée au même artiste[5].

  • Fonts baptismaux

Des fonts baptismaux en pierre du début du XVIe siècle.

Les vitraux

  • De beaux vitraux de la fin du XIXe siècle, œuvres du peintre-verrier bordelais Henri Curcier, éclairent l'édifice.

Objets liturgiques

tissu ; broderie ; passementerie

  • Tour d'autel (longue de 1,91 m et large de 0,25 m) est une broderie au point lancé (tiges et feuilles), application de rubans (fleurs), chenille de soie (cœur des fleurs). Elle date du début du XXe siècle et est inscrite[6] sur l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel.
  • Chasuble à la française. Sur le dos de la chasuble : grande croix néo-gothique avec rinceau fleuri (roses...) ; à la croisée, dans un quadrilobe chantourné, Agneau (fil argent) sur le livre (drap d'or) aux sept sceaux (cabochons de verre transparent coloré) sur rayons lumineux. Croix brodée au point de croix (fil rouge) au revers du pale. Elle date de la deuxième moitié du XIXe siècle et est inscrite[7] sur l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel.

La cloche modifier

Cloche dite Jacques Anne Marie

Cette cloche a été fondue en 1880, par Henri Deyres, fondeur bordelais, en remplacement d'une cloche de 1682 ; elle est inscrite[8] sur l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel. Elle est placée dans le clocher-mur qui a été transformé en tour. La cloche, qui n'est plus utilisée, était sonnée pour éloigner les orages. Elle était carillonnée pour les mariages et les baptêmes : on frappait dessus avec des cailloux et des marteaux. Elle sonnait également le glas.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c « Église Saint-Pierre-ès-Liens », notice no PA00083690, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Fiche de classement de la Vierge à l'Enfant en bois », notice no PM33000638, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  3. « Fiche d'inscription de la niche », notice no IM33000380, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. « Fiche de classement de la Vierge à l'Enfant de l'autel », notice no PM33000636, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  5. Paul Roudié, L'activité artistique à Bordeaux, en Bordelais et en Bazadais de 1453 à 1550, Bordeaux, Société bordelaise de diffusion des travaus de lettres et sciences humaines, , 611 p., pages 365-366.
  6. « Fiche d'inscription de la Tour de l'autel », notice no IM33000379, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  7. « Fiche d'inscription de vêtements liturgiques », notice no IM33000378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  8. « Fiche de la cloche Jacques Anne Marie », notice no IM33000377, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

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