Utilisateur:WCL21 Blaise Pascal Nathan/Brouillon
Le début de l'affaire Miko :
« Moi je suis né en 1922, on avait déjà minimum 3 à 4 voitures à glace : des voitures à bras. Papa trouvait toujours un commis pour les vendre, si moi j’étais trop petit, on trouvait toujours quelqu’un. Parfois quelqu’un de la rue qui voulait travailler. L’été on sortait au moins 4 voitures à glace tous les jours : une à la gare, une en ville et deux qui faisaient la tournée, à pied. C’était en 1922. On avait un menuisier à Saint-Dizier, la menuiserie Dupied, père et fils. C’est eux qui nous faisaient les voitures. Les voitures étaient composées d’une caisse en bois avec des colonnes, un toit en bois avec une toile dessus et puis deux roues avec des ressorts. »
« On faisait des cacahuètes grillées. On en vendait beaucoup. (…) On grillait tous les jours deux ou trois grands sacs d’arachides. On avait un torréfacteur, qu’on avait acheté en 1931. Et on partait en tournée dans toute la région, jusqu’à Chaumont, jusqu’à Vitry-le-François où on vendait les paquets de cacahuètes dans tous les cafés. C’est mon père qui les grillait. (…) »
Sources :
modifier- "Miko, la marque bragarde", Frédéric Gouis, L'union presse, 07/2011 (Présentation de la marque)
- "Quand Miko fondait pour le sport", Florant Barraco, Sports Stratégies, 05/2011 (Publicité pour le sport)
- "Le Noël glacé 1944 des GI's", Frédéric Daoust, JHM Magazine, 03/2006, (Miko et les soldats américains)
- "Un musée au ciné", (G.M.), Journal de la Haute Marne, Mardi 17 Janvier 2006, (Saint-Dizier prévoit de faire un musée Miko)
- "Miko, une crème de sponsor", José Meiffret, Journal Libération, 2006, (Miko, sponsor au Tour de France)
- "Miko des glaces superstars", Jean Watin-Augouard, Historia, 07/2003, (GI, la crème du succes)