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Le démantèlement des fortifications[modifier | modifier le code]

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1e étape : prise de notes[modifier | modifier le code]

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source 1: Aire sur la lys au temps des fortifications Karl Michael Hoin ateliergaleriédition 2009 / prise de notes du livre page 3 et 4

X ème siècle :

  • motte castrale : ouest de la Lys et de la Laquette. But : veiller sur la route Arras à Saint-Omer.
  • Castrum renferme l’épier (dans l’épier :grains et vivres s’accumulent/ endroit ou se paient droit établis par comte au passage de la Lys.
  • Appellation courante de salle : suppose que défense= modeste. Défense accueillera châtellenie (=tribunal comtal et échevinage).

XI ème et XII ème siècles :

  • A l’aube du XII ème siècle : Comte de Flandre fait bâtir nouveau château à ouest. But : contrôler la route de Thérouanne.
  • Enceinte (= rempart) encercle l’espace se trouvant entre ancienne motte et nouveau château.
  • Rive droite de la Lys : Ville qui se développe car installation d’un chapitre collégial (voulu certainement par comte de Flandre: Baudouin V). Marché devient centre de cité car espace dévolu aux échanges.
  • Habitants du bourg (les bourgeois)  établissent des coutumes (connues Aire sous le nom de charte de l’Amitié, reçoivent en 1188,l’approbation du comte de Flandre Philippe d’Alsace):les relations avec le seigneur et les rapports des habitants entre eux ( devoir de fraternité..)<--commencement indépendance.
  • Comte de Flandre , accordant Aire du chef de saint Jacques, transforme l’église locale en étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
  • Un gouvernement laïc urbain détaché de l’autorité seigneuriale: nouvelle constitution émergent: halle, Hôtel de Ville, le beffroi avec ses deux cloches.

XIIIème et XVème siècles :

  • Aire: place forte du comté d’Artois, de 1237 à 1384: devient enjeu entre roi de France et comte de Flandre.
  • Au début XIIIème siècles, château reconstruit par comte de Flandre Beaudouin IX et les fortifications, brique et de grès: renforcé à plusieurs reprises (au cours des XIVè et XVè siècles) en particulier avec douze tours rondes.

XVI ème et XVII ème siècles :

  • Aire entre par jeu de mariages et héritages sous l’autorité des Habsbourg de 1499 à 1676.
  • Début du XVI ème siècle : elle apparaît comme protection principale de l’Artois espagnol face à la place française de Thérouanne, et , est le refuge fiable des habitants du plat pays et des moines des abbayes voisines.
  • Commerce facilité par transport des marchandises sur la Lys, florissant : Joyeuse entrée (= cérémonie solennelle) de Charles-Quint à Aire (en 1540) , n’est elle pas raconté comme une fête rare et inégalé ?
  • Forts de cette prospérité, bourgeois résistent et refusent de faire partie du royaume de France.

source 2 : “Exposition du Centenaire du démantèlement de la ville d’Aire”, Catalogue de l’exposition présenté à l’office du tourisme, 1993-Collection Bibliothèque municipale. https://madmagz.com/fr/magazine/1445247   / prise de notes du livre en ligne p 21-22

  • 10 février 1893 : Georges Bloyart nommé chef des travaux du démantèlement de la place d’aire (conseil municipal a donné autorisation au maire de le nommer). G.B. : ancien conducteur des ponts et chaussée, chef de la section de la Cie du chemin de fer, dirigeant des travaux de la voie ferrée Aire-Fruges. Il travaillera sous ordre de Lefoul ingénieur des ponts et chaussées à Saint-Omer (car Dagmez : architecte de la ville ne pouvait faire ça seul).
  • Mai 1893 : commencement sondage des murailles et appel d’offre est lancé aux entreprises sur la base de 411.200 F.
  • 15 juin 1893 : dépouillement des offres : entreprise Bonnet et Thorez l’enlève du marché avec rabais de 27.10% sur appel d’offre.
  • 1er juillet : Armée procède à l'enlèvement des canons et déménagement des fusils.
  • 14 juillet : début des travaux, un millier de personnes y assistent, à Beaulieu, sur crête du rempart entre manutention et mont de Biennes / administration municipale et sapeurs pompiers franchissent poterne et s’installent sur bastion / maire Fauquette allume mèche qui se relie aux cartouches de dynamite : seul un bout du mûr tombe <-- public déçu car attendait grosse explosion.
  • 17 juillet : réel commencement des travaux : nivellement entre la Lys et le bastion qui suit la manutention.
  • Pendant 3 ans Aire = vaste chantier : des centaines de terrassiers à l’aide de pioche et de bcp d’explosifs démolissent les remparts de la ville et les ouvrages, vont combler les fossés et niveler le terrain. Traçage des boulevards (permettront à la ville de s’ouvrir à l’extérieur). Installation des conduites de distribution du gaz d’éclairage.
  • Août : 78 terrassiers + 2 équipes de maçons occupent chantier (interdiction pour l’entreprise d’employer des travailleurs belges au delà du quart de l’effectif d’après cahier des charges).
  • Septembre : accès direct à Moulin le compte en descendant la poudrière de la Lys.
  • Octobre : effectif terrassiers atteint 200 ouvriers.
  • Novembre : interruption des travaux pour cause d’inondations (les plus graves que la ville ait jamais connues) impossible de travailler pnd plusieurs semaines.
  • fin démantèlement : l’horizon des habitants est bouleversé car la ville s’ouvre sur la campagne. Accès de plain-pied à la banlieue, tous les jardins autrefois butant sur les remparts maintenant s’ouvrent dans les champs. Passage d’un univers clos à un environnement largement ouvert.
  • Manque de sécurité pendant les travaux et inexpérience de nbr ouvriers(recrutés n’importe où), dans maniement des explosifs ont entraîné nbr accidents notamment : 2 accidents en novembre 1893 / 2 accidents dont un mortel en décembre 1893 / 2 accidents mortels en février 1894.

2e étape : rédaction de l'article[modifier | modifier le code]

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En début février 1893,  Georges Bloyart, un ancien conducteur des ponts et chaussées, est désigné chef des travaux du démantèlement de la place d’Aire. Il travaillera sous l’ordre d’un ingénieur des ponts chaussées à Saint-Omer, car l’architecte de la ville n’était pas apte à le faire seul.

La même année, en mai, débute le sondage des murailles et l’appel d’offre est déclaré aux entreprises. En juin, l’entreprise Bonnet et Thorez la retire du marché d’une remise de 27.10% sur l’appel d’offre. Par la suite, le premier jour de juillet, l’armée se débarrasse des canons et déménage les fusils.

Quelques jours plus tard, le 14 juillet, on entame les travaux avec un millier de personnes présentent. L’administration municipale et les sapeurs pompiers escaladent le poterne et se placent sur le bastion. Le maire Fauquette allume une mèche qui se lie aux cartouches de dynamite, mais ce n’est qu’un seul bout du mur qui s’effondre, le public est donc déçu car il espérait voir une grande explosion.

  Le 17 juillet les travaux commencent réellement avec le nivellement entre la Lys et le bastion à la suite de la manutention. Ils se poursuivent pendant trois années, durant lesquelles Aire est un vaste chantier rythmé par le bruit des centaines de terrassiers démolissant les remparts, à l’aide de pioches et de beaucoup d'explosifs, (les restes servaient à combler les fossés et niveler les terrains). Petit à petit, la ville s’ouvre à l'extérieur avec le traçage de boulevards, l’installation de conduites de distribution du gaz d’éclairage. En septembre, un accès direct à Moulin le Comte est créé. En octobre, c’est 200 ouvriers qui travaillent sur le chantier mais les travaux sont interrompues à cause d’inondations, les plus graves que la ville n’ait jamais connues. Après plusieurs semaines, le démantèlement est terminé, les habitants sont bouleversés, leur horizon est transformée avec une vue sur la campagne, l’on peut accéder à pied à la banlieue et tous les jardins qui autrefois étaient fermés par les remparts, sont désormais sur les champs. Cependant, le manque de sécurité durant les travaux et le manque d’expérience des ouvriers dans la manipulation des explosifs ont causé un certains nombre d’accidents dont trois mortels en février 1893 et février 1894.