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Recherche d'une introduction pour Invasion de l'Ukraine par la Russie

L'invasion de l'Ukraine par la Russie intervient le 24 février 2022 par ordre du président russe Vladimir Poutine. L'armée russe attaque l'Ukraine à partir de son pays, de la Biélorussie, et des territoires ukrainiens que les Russes occupent déjà, à savoir la Crimée et les zones autour des villes de Donetsk et Lougansk (nom russe) ou Louhansk (nom ukrainien), dans l'est de l'Ukraine. Depuis la Bielorrussie et la Russie, l'armée russe veut prendre la capitale ukrainienne Kiev ; depuis la Crimée, Odessa ; depuis l'est de l'Ukraine, Kharkiv, deuxième plus grande ville ukrainienne.

Cette invasion est la plus importante opération militaire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Contrées par la résistance ukrainienne, menée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, les forces russes échouent dès les premières semaines. L'invasion évolue alors vers une guerre longue. Les forces russes se concentrent sur le front de l'est et dans le bombardement de l'ensemble du pays par leur artillerie. Elles parviennent à franchir le fleuve Dniepr.

À la fin de l'été 2022, les Russes occupent l'est de l'Ukraine sur une épaisseur de 100km environ, avec en plus la Crimée, qu'ils occupaient déjà avant l'invasion.

Tout au long de l'année 2023, les forces ukrainiennes réussissent à contenir la Russie, mais sans parvenir à la repousser au delà des frontières. Malgré quelques mouvements, comme le rejet des forces russes au delà du Dniepr, les positions des belligérants restent stables. La contre-offensive ukrainienne pour obtenir la victoire échoue.

Cette invasion est une conséquence du refus de la Russie d'appréhender l'indépendance de l'Ukraine, comme lorsqu'elle a envahi la Crimée, terre ukrainienne, et des difficultés de l'Ukraine a reconnaitre la sensibilité russe dans ses frontières, comme lorsqu'elle a interdit l'usage de la langue russe dans ses institutions.

Dans leur majorité les pays occidentaux soutiennent l'Ukraine, en général en coordination avec l'Otan. Nombre d'entre eux prennent peur de subir le même sort que l'Ukraine. Aucun ne devient un belligérant direct du conflit, mais beaucoup fournissent armes, financement et logistique à l'Ukraine, bien au delà de ce qu'il faisait auparavant. La Pologne, par exemple, a évolué vers une économie de guerre, et a accueilli plus de 2 millions et demi de réfugiés venus d'Ukraine. Presque tous ces pays ont sanctionné la Russie en arrêtant toute relation économique avec elle. Les États-Unis fournissent l'Ukraine sans réserves.

La Turquie a trouvé dans cette guerre un rôle de pivot. Membre de l'Otan, elle s'est montrée capable d'organiser des négociations entre les belligérants, avec les accords de distribution du blé ukrainien par la mer Noire. Au sein de l'Otan, elle fait jouer de tout son poids politique pour n'accepter qu'avec réticence l'adhésion de nouveaux pays qui, comme la Finlande, y voient un recours contre l'expansionisme russe.