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La croissance économique modifier

Précautions méthodologiques

Il semble que la croissance économique chinoise aitpresque toujours été nettement positive depuis 1949, et que depuis les années 1980, elle fasse partie des plus élevées du monde. La fiabilité des statistiques économiques concernant la Chine a toutefois fait l'objet de vifs débats, et les chiffres doivent être maniés avec une certaine prudence.

Nature de la croissance chinoise

Les économistes distinguent souvent entre une croissance extensive, due à l'investissement et l'augmentation du nombre de travailleurs, et une croissance intensive, qui résulte de gains de productivité du capital et du travail. Entre les années 1950 et les années 1970, la croissance semble avoir été exclusivement extensive. Aujourd'hui, le taux d'investissement très élevé continue à expliquer une part importante de la croissance, mais il semble qu'indépendemment de cela, l'augementation de la productivité soit réelle (à préciser et chiffrer)


  • Maddison, Wu, “China’s Economic Performance: How Fast Has GDP Grown; How Big Is It Compared with the USA?” Paper originally presented at World Economic Performance: Past, Present and Future. University of Queensland, Brisbane, Australia.
  • Carsten Holz,
  • Plus défenses des chiffres par des économistes chinois


Ici : tableau décomposant la croissance chinoise depuis 1950

L'économie chinoise et le monde modifier

La Chine et le commerce mondial modifier

Place de la Chine dans le commerce mondial

En 2008, les exportations chinoises s'élevaient à 1430 milliards de dollars et les importations à 1130 milliards. Ces chiffres élevés sont la conséquence de deux décennies de très rapide croissance dans le domaine. En moyenne, la volume des exportations a augmenté de 14% entre 1990 et 1999, et de 20,5% entre 2000 et 2008. Les importations ont progressé un peu moins vite : 13% par an pendant la décennie 1990, et 16% entre 2000 et 2008. La Chine réalise environ 9% des exportations et 7% des importations mondiales en 2008, contre 1,2 et 1,1% en 1983.

La place de la Chine dans le commerce mondial verie selon les secteurs. Pour les exportations,la prépondérance du secteur manufacturier est très large. Dans les exportations en revanche, et bien que les objets manufacturés dominent également, les produits miniers représentent plus du quart du total. Même à l'intérieur l'industrie, la place de la Chine varie selon les produits : sa part dans les exportations mondiales s'élève à 13% pour l'ensemble du secteur manufacturier, et à 33% dans le vêtement, mais seulement à 3% dans l'alimentaire et à 2% dans l'automobile. Un fait remarquable dans les années 2000 est la progression de produits à relativement fort teneur technologique dans les exportations. Ainsi, la Chine a réalisé le quart environ des exportations mondiales en équipement téléphoniques en 2007.

Les partenaires commerciaux ne sont naturellement pas les mêmes selon les prouits. Pour les importations, la part de l'Asie est capitale : elle dépasse les 50%. Pour les exportations, l'Amérique du Nord et l'Europe représentent à elles-deux plus de 50% du total[1].


La Chine et sa région

La Chine effectue environ la moitié de ses échanges avec l'Asie (CEI et Moyen-Orient non compris). C'est en Asie du Sud-est que la Chine est la plus active. Elle y a remplacé le Japon comme première puissance commerciale et a en partie à réorganisé autour d'elle les circuits commerciaux. Les échanges sont de nature divers, mais on note forte division internationale du travail. Certains produits passant par de nombreux pays au cours de leur fabrication. Ainsi, en 2003, 60% des importations cjinoises en provenance de Hong Kong, de Taiwan et de la Corée du Sud étaient en fait destinées à être réexportées. Il s'agit par exemple de produits électroniques dont les composants à forte teneur technologique sont réalisés à Taiwan et l'assemblage en Chine. Dans certains cas toutefois, la Chine se trouve en situation de rivalité commerciale avec d'autres pays de la région. En raison de son importance numérique et de son faible coût, la main d'oeuvre chinoise peut entrer en concurrence avec celle des pays les moins avancés de la région, tels que le Viet Nam ou l'Indonésie, dont l'avantage comparatif en terme de production manufacturière réside dans des produits simples et faisant appel à des travailleurs faiblement rémunérés[2][3]. Néanmoins, la Chine renforce sa coopération économique avec l'Asie du Sud-est. La constitution d'une zone de libre échange avec l'ASEAN, et constitue une étape importante. Celle-ci, décidée en 2002[4], est effective depuis janvier 2010 avec la plupart des pays. Elle doit être étendue en 2015 aux pays les moins avancés de l'association : Viet Nam, Cambodge, Laos, Birmanie[5].

Les investissements chinois à l'étranger modifier

La Chine a développé une considérable puissance financière dans les années 2000. Celle-ci est due notamment à ses réserves de change, les plus élevées du monde, qui, début 2010, atteignaient les 2400 milliards de dollars. La majeur partie des réserves chinoises sont placée en bons du Trésor américain. Il s'agit là d'investissements peu risqués, ce qui entraine des rendements moyens limités. Afin de diversifier ses avoirs, la République populaire a annoncé en 2007 la création d'un fonds souverain, la Chinese Investment Corporation (中国投资有限责任公司). Sa dotation initiale en capital s'élevait à 200 milliards de dollars, qu'elle a notamment utilisés pour effectuer des placements en actions en Chne ou à l'étranger. Elle a par exemple acquis 10% de la banque américaine Morgan Stanley[6].

Les investissements chinois à létranger ne se limitent pas à ces investissements de portefeuille : les entreprises chinoises, publiques ou privées, réalisent également des investissements directs, qui suscitent parfois un émoi dans les pays où ils sont effectués. A cet égard l'événement le plus commenté a sans doute été la proposition, faite en 2005 par le groupe pétrolier public CNOOC de racheter l'américain Unocal. Ce projet a été abandonné après de vives réaction médiatiques et politiques aux Etats-Unis[7].

Dans les pays en développement, la présence chinoise s'est considérablement accentués dans les années 2000, et vise notamment à s'assurer l'accès aux ressources pétrolières ou minières. Des analystes estiment que dans les pays en développement, en Afrique et en Amérique latine notamment, la frontière entre investissement et aide publique au développement est ténue pout la Chine. En effet, Pékin a signé avec différents pays des accords qui consistent à la fois en prêts et en accords économiques impliquant des entreprises publiques chinoises. Ces accords portent surtout sur l'exploitation des ressources naturels ou la construction d'infrastructures. En Afrique, ils ont connu un développement soudain à partir de 2005-2006. Selon les données offielles, l'aide chinoise s'élevait à 27 milliards de dollars en 2007, l'Afrique ayant remplacé l'Amérique latine comme premier bénéficiaire[8].

  1. Organisation mondiale du commerce, International Trade Statistics
  2. Guillaume Gaulier, Françoise Lemoine et Deniz Ünal-Kesenci, China's introduction into Asia's production Networks and its implications, préparé pour la conférence « Resolving New Global and Regional Imbalances in an Era of Asian Integration », Tokyo 2004
  3. Guillaume Gaulier, Françoise Lemoine et Deniz Ünal-Kesenci, China’s Emergence and the Reorganisation of Trade Flows in Asia, Centre d'études prospectives et d'informations internationales, 2006-5.
  4. Framework Agreement on Comprehensive Economic Co-Operation Between ASEAN and the People's Republic of China, Phnom Penh, 4 Novembre 2002
  5. Framework Agreement on Comprehensive Economic Co-Operation Between ASEAN and the People's Republic of China, Phnom Penh, 4 Novembre 2002
  6. Michael Martin, China's Sovereign Wealth Fund, CRS Report for Congress, 22 janvier 2008
  7. Sur l'aspect politique, voir Jonathan Weisman and Peter S. Goodman, China's Oil Bid Riles Congress, dans le Washington Post du 24 juin 2005
  8. Lum, Fischer, Gomez-Granger, Leland, China's Foreign Aid Activities in Africa, Latin America and Southeast Asia, Congressional Research Service, 25 février 2009


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