Utilisateur:Souricéa/Brouillon/Michèle Drouin

Michèle Drouin, née le 9 septembre 1933 à Giffard (Québec) et décédée le 16 septembre 2018, à est une peintre et poète. Elle est connue pour son style basé sur des couleurs très vives. Depuis 1992, elle a été membre de l’Académie royale des arts du Canada.

Plus de 50 expositions personnelles lui ont été consacré (à Montréal, Québec, Toronto, New York, Paris, Londres, etc). Elle a participé à plus de 200 expositions de groupe.

Carrière et parcours artistique

modifier

De 1951 à 1955, elle étudie à l'école des Beaux-Arts de Québec[1].

En 1966, elle obtient un brevet spécialisé en éducation artistique des Beaux-Arts de Montréal[1].

En 1973, elle obtient une Maîtrise en éducation artistique à l'Université Sir Georges William, de Montréal[1].

Elle a suivi les cours de Jean-Paul Lemieux, membre de l’Académie royale des arts du Canada[2].

À la fin des années 1970, elle est une artiste peintre abstraite réputée.[3]

Elle participe à l'été 1983 au Triangle Workshop, atelier fondé par Anthony Caro, qui se déroule sur plusieurs semaines et permettant à des artistes de se rencontrer et d'échanger. [4]

Elle a été voisine d'atelier avec Jana Sterback, lorsqu'elles avaient toutes les deux un atelier au 4060, un bâtiment situé à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Duluth à Montréal[5]

En 1992, elle est nommée membre de l’Académie royale des arts du Canada en 1992[1]

Michèle Drouin cite Sonia Delaunay comme source d'inspiration plutôt que ses contemporains. [4]

Son style de peinture se caractérise par des formes géométriques, à base d'arcs de cercle et de courbes et par une utilisation intensive de la couleur.[4]

"Son passage en 1983 au Triangle Artists’ Workshop à Pine Plains transforme sa peinture. elle applique de grands traits, opte résolument pour la couleur et pour un geste très physique". [2]

À partir de la fin des années 1990, ses tableaux contiennent de moins en moins de courbes et de plus en plus de bandes de couleurs nettes avec une symétrie haut/bas et gauche/droite[5].

Principales expositions[1]

modifier

Michèle Drouin a participé à plus de 200 expositions de groupe et plus de 50 expositions lui ont été consacré[6].

  • 1979 - Pleiades Gallery, New York, NY
  • 1977 - Colline Gallery, Edmunston, QC
  • 1977 - Musée du Québec, QC
  • 1976 - Huitième festival international de la peinture, Cagnes-sur-Mer, France
  • 1976 - West Broadway Gallery, New York, NY
  • 1973 - Vehicule Art Gallery, Montréal, QC
  • 1973 - Université Concordia, Montréal, QC
  • 1962 - Musée des Beaux-Arts de Montréal, Montréal, QC
  • 1955 et 1956 - Salon du Printemps, Montréal, QC
  • 1955 - Palais Montcalm, Québec, QC
  • 1955 - Musée provincial, Québec, QC

Pour célébrer son 20e anniversaire, la Galerie d’art d’Outremont présente une exposition hommage à la peintre Michèle Drouindu 12 septembre au 6 octobre 2013

  • 2009 - Rétrospective Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke[2]
  • 1980 -Centre d'Art de Baie St-Paul, QC
  • 1977 et 1979 - Galerie du Long-Sault, St-André d 'Argenteuil, QC
  • 1977 - Centre culturel, Joliette, QC
  • 1975 - Galerie Galatée, Paris, QC
  • 1956 - L'Atelier, Québec, QC
  • 1956 - Théâtre Anjou, Montréal, QC

Poésie

modifier

Elle a publié La duègne accroupie en 1959 aux éditions Herbes rouges. Le texte a été repris en 2006 dans Imaginaires surréalistes, également aux éditions Herbes rouges)[2][7][8].

  1. a b c d et e « Drouin, Michèle | Dictionnaire des artistes de l'objet d'art au Québec », sur artistesduquebec.ca (consulté le )
  2. a b c et d « Avis de décès », sur memoria.ca (consulté le )
  3. « Michelle Drouin », sur www.antiquesinterchange.com (consulté le )
  4. a b et c Jean Dumont, « Peindre au quotidien », ETC, no 18,‎ (lire en ligne [PDF])
  5. a et b Marie-Anne Letarte, « Michèle Drouin : le pouvoir de la couleur », L'Inconvénient, no 60,‎ (lire en ligne [PDF])
  6. admin, « Michèle Drouin du 12 septembre au 6 octobre 2013 », sur GAO, (consulté le )
  7. « La duègne accroupie / Revue », sur Les Herbes rouges (consulté le )
  8. « Imaginaires surréalistes », sur Les Herbes rouges (consulté le )