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Contribution à l'article ''Montpellier'' modifier

Monuments aux morts MTP modifier

Montpellier compte plusieurs monuments aux morts. L'un de ces monuments, construit pour rendre hommage aux victimes de la première guerre mondiale se situe sur l'Esplanade Charle de Gaulle.

Le monument construit est <un édifice funéraire en forme d'hémicycle, traité à l'antique, de style corinthien>[1]. L'une de ses particularités est qu'une crypte lui est associée, au sein de laquelle sont écrits les noms des défunts soldats[2]. L'architecte choisit de reprendre < une vieille tradition de l'architecture chrétienne>[1] en construisant cette crypte. Les personnes qui se rendent au monument aux morts peuvent y descendre. La crypte ainsi que la localisation du monument aux morts, qui est <isolé au fond de l'Esplanade>[1] offrent un rapport particulier à la commémoration.

Monuments aux morts Corneilhan modifier

Les artistes qui ont construit ce monument s'appellent Louis Paul (1854-1922) et Jean-Baptiste Blattes (1877-1966) et le monument est inauguré le 11 Novembre 1923.[3]

Le monument est composé de deux éléments principaux : un Poilu sur le point de mourir et une femme au-dessus de lui qui pourrait selon Alain Choubard être une allégorie de la Vie.[3] Les femmes sculptées apparaissent souvent sur les monuments aux morts et représentent la réaction douloureuse à la mort du soldat. Ici cette douleur est manifestée très fortement selon Oddon Abbal. En effet la femme est nue, <affiche sa douleur sans retenue>,[1] et permet ainsi selon Abbal d'humaniser l'ensemble sculpté.


  1. a b c et d Oddon Abbal, Les monuments aux morts de l'Hérault 1914-1918, p77,78
  2. L'art de la guerre les monuments aux morts remarquables d'Occitanie, éditions l'Inventaire, 128 p. (www.patrimoines.laregion.fr), p41
  3. a et b Alain Choubard, L'histoire des 500 plus beaux Monuments aux morts de France, édition Christine Bonneton, p86