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Venin et morsure modifier

Fin 2005, des chercheurs de l'université de Melbourne sont arrivés à la conclusion que le varan Perenti (Varanus giganteus), d'autres espèces de varans et certains Agamidae pouvaient être légèrement venimeux. L'équipe de chercheurs a démontré que les effets immédiats des morsures de ces reptiles étaient causés par une envenimation locale. En observant les effets des morsures de doigts chez l'être humain par un varan bigarré (V. varius), un Dragon de Komodo et un Varanus scalariset, on a constaté pour les trois types de morsure la survenue de symptômes similaires : apparition rapide d'un œdème du bras, perturbation de la coagulation sanguine locale, douleurs s'étendant au coude, certains des symptômes persistant plusieurs heures. On suppose que tous les reptiles, venimeux ou non, y compris les serpents, ont en commun un ancêtre venimeux

Pendant de nombreuses années, on as cru que les proies des dragon de Komodo succombaient à une septicémie dû au bactérie se situant dans sa gueule et pourtant, en 2009, le scientifique Brian Grieg Fry et son équipe de spécialiste du Venomics Research Laboratory de l'université de Melbourne[1]découvertent des glandes à venin, grâce à une imagerie médicale (Spectroscopie RMN) faite sur un spécimen vivant en captivité, qui de plus était malade et en fin de vie. Cette animal a été sacrifier pour pouvoir analyser ses glands au spectromètre de masse, ce qui a permis de se rendre compte que ce venin ressemble beaucoup à celui des serpents et à celui du monstre de Gila. Les glandes à venin compte six compartiments, elles sont capable de produire plusieurs protéines, elles ne sont pas placées au dessus de la mâchoire comme chez les serpents mais en dessous[2]. La sécrétion du venin se fait dès la première morsure lorsque l'animal ferme ça gueule des muscles pressent sur les glandes ce qui fait sortir le venin, chez l'animal blessé le venin provoque une forte chute de pression artérielle, si la morsure ne tue pas la proie du premier coup et que elle s'échappe, les varans la pisterons jusqu'à se que le venin fasse sont effet c'est à dire la mort par manque d’oxygénation du sang pour ensuite se nourrir tranquillement.

On a toujours cru que ces lézards possédaient une puissante morsure, de nos jours avec l'informatique nous sommes capables de calculer la force de la mâchoire à partir de la forme des os et de la taille des muscles. Dans le cas du Varanus komodoensis les résultats ne sont pas ce que l'on pensait, d'après les chercheurs qui on été publier dans le PNAS[1], la force de ça mâchoire serait 6.5 fois moins puissante que celle du crocodiles australien, par contre elle serait plus adapter lors du déchiquetage des proies pour effectuer des tractions arrières violentes.

Il n'existe pas d'antidote spécifique à la morsure d'un Dragon de Komodo (pas d'anti-venin), mais on peut généralement traiter la plaie par nettoyage de la zone blessée et par administration de fortes doses d'antibiotiques. Si la plaie n'est pas traitée au plus tôt, une nécrose locale peut rapidement se développer, pouvant nécessiter l'exérèse de la zone nécrosée, voire l'amputation du membre touché. Le Dragon de Komodo semblant à l'abri de ses propres microbes, des recherches ont été faites pour découvrir la ou les molécules antibactériennes que possèderait l'animal, dans l'espoir d'une application médicale.

Notes et référence modifier

  1. a et b (en) Brian Grieg Fry, « A central role for venom in predation by Varanus komodoensis (Komodo Dragon) and the extinct giant Varanus (Megalania) priscus », PNAS, vol. 106, no 22,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Brian Grieg Fry, « Komodo Dragons », sur www.venomdoc.com, (consulté le )