Utilisateur:Raphael Luciano/Brouillon

ARTICLE PROPOSE :Sous-titre : Mondialisation freinée.


La mondialisation, comme on le voit dans l’article de base qui lui est consacré sur Wikipedia ( lien de référence : MONDIALISATION sur Wikipedia ) est ce qu’on appelle « une réalité de fait » Bien que n’ayant pas été bâtie à la base comme une structure, elle s’est peu à peu façonnée comme telle et s’est retrouvée fonctionner avec une sorte de code de compromis, accepté peu ou prou par tous les acteurs. C’est ainsi qu’un chef d’entreprise, quelle que soit sa nationalité, et où que soit située son entreprise dans le monde, va conduire une délocalisation avec des critères et une méthodologie qui sont très comparables d’un pays à un autre. Bon gré mal gré, des habitudes se sont créées, qui ne sont codifiées nulle part, et auxquelles tous les acteurs se soumettent. Les législations de tous les pays du monde suivent la ligne ou gardent le silence …. La mondialisation est un état de fait.

Il serait présomptueux de vouloir tirer un bilan global de cet état de fait. En revanche, il est utile de cerner au plus près les mécanismes qui se sont mis en place, par une sorte de génération spontanée. Car ces mécanismes évoluent à bas bruit (comme on dit en médecine) et il est particulièrement intéressant de pressentir la direction vers laquelle ils vont.

La bonne méthode consiste parfois à détecter, dans l’économie mondiale, un secteur qui, quoique fonctionnant en modèle réduit par rapport à la mondialisation, lui soit comparable quant à son mécanisme de base. Ce secteur existe : c’est celui de la marine marchande. Les points de comparaison sont assez évidents : la marine marchande fonctionne fatalement dans l’international. Elle n’appartient pratiquement à personne. La codification de ses « lois » se fait immanquablement à posteriori. Elle a tendance à privilégier le mimétisme : il n’y a aucune différence notable entre les bateaux, leur taille et leurs caractéristiques principales. Et ce, quelle que soit la couleur du pavillon arboré. Lorsqu’il y a un problème important : l’adoption des doubles coques pour limiter les risques de marée noire par exemple, la solution s’impose toute seule. La législation suit, souvent en traînant les pieds. ( lien de référence : MAREE NOIRE sur Wikipedia ) ( simple indication au lecteur ) La mondialisation a mis sous le même attelage des économies de pays qui étaient fort disparates. Les inadéquations sont évidentes.

Deux types de réactions se font jour :

  • Le rejet passionnel et désordonné.
  • Les ajustements progressifs ( de type « marine marchande » )

Nous allons nous intéresser à ces ajustements. Dans le titre de cet article, nous les appelons des « freins » Il ne faut pas prendre ce mot sous son acception de blocage nocif, comme la tentative délibérée de gripper la machine. Ces freins agissent au contraire comme ceux d’une automobile, dont personne n’oserait prétendre qu'ils ne soient utiles à l’ensemble du système.

Pratiquement, la tendance actuelle va dans la direction suivante : créer des « sous-courants » inclus dans le grand flux des échanges mondialisés, mais pratiquement séparés de lui. On a tenté, depuis déjà quelques années, la spécialisation géographique des produits proposés. Mais cette spécialisation a ses limites. Aujourd’hui la tendance consiste à concevoir des systèmes économiques ponctuels, qui se caractérisent par des variables plus subtiles : le style commercial, l’image ….

On peut définir ce mouvement de façon précise, car il inverse de façon très nette, la tendance industrielle qui a suivi la deuxième guerre mondiale : une standardisation intensive et outrancière de tous les produits courants.

Le changement n’est pas négligeable, à la condition que ce mouvement soit profond et durable. Nous observons attentivement cette transformation progressive et entendons en décrire toutes les fluctuations. En souhaitant qu’elles se fassent rapidement, car la mondialisation en a la nécessité profonde.


DOCUMENTATION : 3 titres d'ouvrages sortis récemment


Raphael Luciano (d) 21 mars 2013 à 18:15 (CET) }}