Utilisateur:Panama2021/Brouillon

== Introduction==

Historique modifier

La danse est un langage universel dont la tradition se perpétue de générations en générations et qui évolue au rythme des mouvements migratoires et des conquêtes de territoires.

Agbadza trouve son origine dans les temps de guerre. Le peuple Ewe a traversé diverses périodes de guerre et d'oppression avant de s'installer dans la région de la Volta au Ghana et dans le sud du Togo.  Afin d'entraîner leurs guerriers à être prêts pour la bataille, les brebis ont utilisé diverses chansons et danses pour encourager les guerriers. Grâce à cela, une danse appelée Atrikpui est née. Cette danse a évolué plus tard vers Agbadza, qui n'est plus utilisée pour la guerre mais plutôt dans des événements plus joyeux.  À travers Agbadza, à l'époque connue sous le nom d' Atrikpui , des chanteurs et des poètes ewe ont chanté sur les batailles, la vie et la mort, l'héroïsme, la lâcheté, la migration, la conquête, l'impérialisme et une philosophie guerrière. Le déplacement vers Agbadza s'est fait en raison d'une période de paix dont les brebis ont profité vers les années 1920. Ils ont donc décidé d'utiliser certaines de leurs vieilles chansons comme divertissement. Aujourd'hui, Agbadza est la danse Ewé la plus connue et la plus pratiquée(Ghana).

Origines modifier

Agbadja est une danse de réjouissance principalement dansée dans le sud du Bénin. A l'origine c'était une danse de pêcheurs du Ghana, qui se retrouvaient après une bonne journée de travail : danse alternativement lente et légère puis brutale énergique, faisant intervenir de forts mouvements d'épaules. Les ouvriers quittant le Togo et le Bénin et même la côte du Nigeria pour travailler au Ghana, importaient ainsi à leur retour chez eux ce rythme de réjouissance emprunt alors de leur propre culture. Le rythme Agbadja se retrouve jusqu'au nord du Bénin. Pour danser le Agbadja, il faut un pagne au niveau de la hanche, un tee-shirt, une serviette au cou pour les hommes notamment dans la commune de Grand-Popo. Pour les femmes un pagne à la hanche, un autre solidement noué à la poitrine pour les femmes. La danse sollicite surtout les membres supérieurs qui se balancent et s’écartent alternativement. Les deux omoplates doivent se toucher pour un bon danseur. Les pieds martèlent le sol alternativement lentement ou vivement selon que le rythme s’accélère ou non.

Au Bénin, le rythme Agbadja en est un exemple parfait, entre Ghana, Togo et Bénin. La vulgarisation du rythme tradionnel Agbadja est bien faite par le célèbre chanteur Gbessi Zolawadji.

Instruments modifier

Agbadja est un rythme populaire de Benin. Dans ce rythme on peut retrouver 3 (trois) tambours, un gong (gankokoé) et une casquagnette, qui sont souvent jouées.

1. Gankokoé

C'est le gong qui accompagne tout les rythmes du Benin. Il est au tant comme un métronome. Mais le son ou la mélodie qu'il fredonne dépend de chaque rythme.

Ici pour Agbadja sa résonance : ko-oun koko-oun ko-oun koko-oun

2. Le kléoun de agbadja est le plus petit tambour. Il commence en premier en donnant une résonance de kléou-té-ke-té kléou-té-ke-té

La main gauche et droite battent le tam-tam avec un petit bâton. 1 et 1 et les deux mains battent si rapide le 3eme en jouant cléoun-tiré.

2. Kpéssin Le deuxième tambour (moyen) seconde le premier qui est kléoun en donne comme résonance : kpoto-kpoto-kpoto etc

la main gauche et droite battent le kpéssin 1 et 1 en ajoutant 1 (un) petit troisième bât pour donner le goût et appuie légèrement, tout cela donne une mélodie rythmique qui est: kpo-to kpoutou, kpo-to kpoutou

NB Quand on joue le ôhoungbo qui est un troisième tambour chef qui accompagne les deux premiers tambours c'est a dire le cléoun et kpéssin. Il peut arriver que cet ôhoungbo peut faire des solo. Donc dans ce cas c'est le kpéssin qui doit lui répondre. Il s'agit ici d'une communication rythmique entre le kpéssin et le ôhoungbo. Le cléoun ....... en ce sens et est vocalisé constamment sur sa mélodie.

3. Ôhoungbo

Ôhoungbo est le troisième tambour, qui accompagne dans le rythmes Agbadja. Il accompagne en faisant tes solos qui prouvent une mélodie ambianceuse. Ca aide les chanteurs a chanter sur ses frappes. Ca donne aussi le goût de danser. Donc le ôhoungbo joue un role très important.

Par exemple: Il peut faire des frappes comme: gbadja djo tatata, gbadja djo tatata, gbadja djo tatata

il peut aussi faire des frappes comme ganzété guidi tobi-tobi totchéwê

4. Casquagnette (ôssôgoé)

C'est aussi un instrument de musique qui accompagne tout les rythme. Mais ici en adbadja sa resonnance est: tcho-ki tchoko-kitcho ki, tcho-ki tchoko-kitcho ki etc

Schéma des instrument d'agbadja

côté gauche milieu côté droité cléoun ôhoungbo kpéssin

gankokoé ôssôgoé

Aires Culturelles modifier

Adja-Tado, Pédah, sahoue, mina, xwla

Départements modifier

Mono et Couffo

Références modifier

la danse agbadja: https://www.facebook.com/africa24tv

https://twitter.com/AFRICA24TV

La structure de la musique traditionnelle béninoise: https://fr.wikibooks.org/wiki/La_structure_de_la_musique_traditionnelle_b%C3%A9ninoise

Le ryhtme Agbadja : voyages et évolution - Benin

Havinyona Habɔbɔ - Miwɔe ne nyo (Agbadza) https://www.youtube.com/watch?v=2VgHOihk7EM

https://en.wikipedia.org/wiki/Agbadza